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Indre 1914-1918 - Les 68, 90, 268 et 290e RI
8 juin 2012

Emile Ingremeau, 5 ans et 8 mois au 68e RI

Emile Ingremeau est né le 30 mars 1893 à Viennay à quelques kilomètres au nord de Parthenay. Fils de Constant Ingremeau et de Philomène Aubry, il est déclaré comme cordonnier lors de la conscription.
Classe 1913, il partit pour le service en novembre 1913, il fut affecté au 68e RI.

IngremeauEmile4

Conscrit de la classe 1913, il est au service militaire lorsque le 2 aout 1914, il partit en campagne. Lors du conflit, il reçut plusieurs citations :
Tout d’abord, alors qu'il venait de combattre en Artois et qu'il était caporal:
"Le 26 mai 1915, s’est maintenu pendant 32 heures sous un violent bombardement en combattant à la grenade dans une tranchée conquise."

En 1916, à la suite de la bataille de la Somme, il reçut une deuxième citation:
Ingremeau Emile, Cl. 1913, Mle 5220, sergent à la 10e Cie :
« A pris le commandement de sa section en restant le seul sous officier. Dès le début de l’attaque  En a assuré le commandement avec bravoure, énergie et sang-froid » (Bataille de la Somme)
Le 2 décembre 1916 Signé Lieut. Colonel DOUCE Com. Le 68e R.I.

CitationDouce

Ces faits d’armes lui valurent la Croix de guerre.
Ayant traversé le conflit, il fut reversé au 114e RI le 3 septembre 1919, pour finalement s’installer à Parthenay, puis en 1920 à Thénezay. Au total il était resté 5 ans et 8 mois au 68e RI.
Entre temps, encore sous les drapeaux, il s’était marié le 24 novembre 1918 avec Henriette Gelin, à Thénezay.

Bien plus tard, ancien combattant, installé comme cantonnier, il reçut à Thenezay la Médaille Militaire, comme le reportèrent les journaux de l’époque.

article journalNR

Peu loquace sur le conflit et son parcours lorsqu'on l'interrogeait, il aimait dire: "Je ne suis pas un héros, mais il fallait bien survivre"

Merci à Gérard INGREMEAU pour m'avoir ouvert les archives familiales.

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Commentaires
M
Cet homme courageux et humble c'était également mon grand père et j'en suis fière.J'etais si proche de lui.<br /> <br /> Mon autre grand père a également combattu glorieusement en 14-18 et je conserve la correspondance établie avec ma grand mère durant cette période( nous renseignant sur ce parcours douloureux de cette fichue guerre )ainsi que son casque de guerre.<br /> <br /> Ces personnes se sont battues pour notre liberté:"Soyons en fiers et ne les oublions jamais"<br /> <br /> Merci Gérard pour ce merveilleux travail<br /> <br /> de souvenir sur notre pépé Milo.
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G
suite au message ci dessus , je rajoute que mon grand père Beauchamp agriculteur est décédé en 1974 à 81 ans , commune de Cherves (86) il était pére de 5 enfants .
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G
suite aux nombreuses recherches , j'ai trouvé les régiments dans lesquels a servi mon grand père maternel François Désiré Albéric Beauchamp né en 1893 , classe 1913 .<br /> <br /> il a été incorporé le 28 novembre 1913 au 33éme R.A.C. (instruction) et ensuite parti aux armées le 05 août 1914 au 109éme R.A.Lourde comme conducteur canonnier.<br /> <br /> certificat de bonne conduite accordé. médaille inter allié et médaille commémoration de la grande guerre.
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G
j'ai eu la chance de connaître mes deux grands père revenus vivants de cette atrocité que fût cette guerre.Mon grand père Emile Ingremeau a été mis à l'honneur grâce aux documents gardés précieusement par la famille , Mon grand père maternel Albéric Beauchamp né à Lamairé (79) en 1892 , a servi comme conducteur canonnier ...peut être au 49éme RAC de Poitiers...ne possédant aucune archive de son parcours militaire . Je me souviens qu'il parlait parfois du chemin des dames, il était porte drapeau dans la commune de Cherves (86) où il résidait en tant qu'agriculteur...Il est décédé en 1974.<br /> <br /> C'est en regardant les archives militaires diffusées sur les chaînes TV que je réalise les souffrances qu'ont endurées mes deux grands père , souffrances qu'ils ont emmurées en eux...Merci à Jérôme Charruau pour ce magnifique travail de mémoire permettant à leurs descendants de ne pas les oublier.
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J
C'était mon grand'pére,et je suis content qu'il soit mis à l'honneur.Il ne voulait pas parler de ce passage de sa vie,sauf avec ceux qui comme lui<br /> <br /> avait fait cette guerre,un jour je l'ai surpris avec un voisin ils évoquait cette période et ils<br /> <br /> pleuraient ,je comprenais mieux son silence à l'égard de son petit fils.<br /> <br /> Je pense souvent à lui.
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