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Indre 1914-1918 - Les 68, 90, 268 et 290e RI
27 décembre 2014

Mourir à 20 ans, sous les balles "amies" (Réactualisé)

Aujourd'hui, il y a 100 ans, du côté d'Ypres, Abel passait de vie à trépas.

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Au travers du message précédent, nous nous remémorions du triste anniversaire de l'exécution d'un soldat du 68ème RI, aujourd'hui, je découvre l'édition d'un ouvrage concernant un enfant du pays, qui lui aussi fut fusillé.
Il est possible de le commander via le site des éditions de la Bouinotte . Je vous recommande bien évidemment cet ouvrage.

La préface étant du Général Bach, spécialiste du sujet et ancien directeur du Service Historique de l'Armée de Terre,  celle-ci laisse auguré de l'intérêt du livre de Bruno Mascle.
Je vous en laisse découvrir la description:

Abel, 20 ans, passe son dernier Noël à attendre sa propre exécution. L’horreur de la Grande Guerre ne suffit pas au calvaire du soldat. Reconnu, à la hâte, coupable d’automutilation, le jeune Zouave est passé par les armes le 27 décembre 1914, en Belgique. Ils seront près
de 600 soldats à perdre ainsi la vie, pendant la durée du conflit. 600 « fusillés pour l’exemple », un drame dans le drame qui passe presque inaperçu au vu des lourdes pertes au front.
La paix revenue, Abel Garçault sera réhabilité, tant les preuves de sa culpabilité étaient faibles. Son nom est d’ailleurs inscrit sur le monument aux morts de Villedieu-sur-Indre, comme tous ceux de ses camarades « morts pour la France ».

Bruno Mascle s’est livré, pendant près d’un an, à une enquête approfondie, sur les traces de ce jeune homme sans visage et sans sépulture. A travers son exemple, il révèle un pan dramatique et largement ignoré de notre histoire, quand la Nation sacrifiait ses fils pour qu’ils acceptent le martyre de la guerre des tranchées.
Un récit passionnant et poignant.

CapturerJC1

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Commentaires
D
Avec les procès des fusillés en ligne, j'ai regardé la procédure complète concernant le soldat HAON, fusillé à SAIZERAIS (54);comme il venait de prendre 5 ans de prison avec suris, son sort a été vite tranché (sans jeux de mots mal venus);changé de Régiment après sa condamnation avec suris, il déserte à nouveau quelques jours puis se rend de lui-même à la gendarmerie de TOUL, après avoir erré plusieurs jours dans la forêt( ce qui atteste d'un certain désappointement posant question sur son équilibre mental) la condamnation tombe rapidement, et j'ai été surpris par la vitesse de la procédure, la répétition de mêmes phrases par les témoins entendus, ce qui prouve le manque d'objectivité de l'enquêteur, qui a déjà son idée de la suite qui sera donnée!Il propose finalement les phrases toutes prêtes aux témoins qui signent sans broncher.Je crains que cela ne soit pareil pour des Poilus devant servir d'exemples!
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B
Poignant, merci citer son nom le sort de l'oubli et l'humiliation dans lequel il aurait pu tomber/rester<br /> <br /> Merci...
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