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Indre 1914-1918 - Les 68, 90, 268 et 290e RI

16 juin 2012

Lettre Q

Logo1418

 

RI068

QUEILLE Joseph - QUENET Paul - QUERCELIN Victor - QUESNEL Henri - QUILLATEAU Jean - QUILLET Arthur - QUILLET Louis - QUILLET Octave - QUINQUENET Francois - QUINTARD Theophile

 

RI090

QUANDIEU Pierre - QUELEN Maurice - QUENARD Eugene - QUERAULT Silvain - QUERIOUX Jean - QUESNEY Desire - QUINQUENET Louis - QUINTARD Clement

 

RI268

QUENAULT Maurice - QUENET Daniel - QUERAT Charles - QUERRIOUX Jean - QUERRIOUX Jean - QUERRIOUX Jean - QUERRIOUX Jules - QUERRIOUX Louis - QUILLET Alphonse - QUINTARD Xavier

 

RI290

QUERIOT Paul - QUILLET Louis

 

Retrouvez l'alphabet du Monument aux Morts des régiments de l'Indre en cliquant ICI

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8 juin 2012

Emile Ingremeau, 5 ans et 8 mois au 68e RI

Emile Ingremeau est né le 30 mars 1893 à Viennay à quelques kilomètres au nord de Parthenay. Fils de Constant Ingremeau et de Philomène Aubry, il est déclaré comme cordonnier lors de la conscription.
Classe 1913, il partit pour le service en novembre 1913, il fut affecté au 68e RI.

IngremeauEmile4

Conscrit de la classe 1913, il est au service militaire lorsque le 2 aout 1914, il partit en campagne. Lors du conflit, il reçut plusieurs citations :
Tout d’abord, alors qu'il venait de combattre en Artois et qu'il était caporal:
"Le 26 mai 1915, s’est maintenu pendant 32 heures sous un violent bombardement en combattant à la grenade dans une tranchée conquise."

En 1916, à la suite de la bataille de la Somme, il reçut une deuxième citation:
Ingremeau Emile, Cl. 1913, Mle 5220, sergent à la 10e Cie :
« A pris le commandement de sa section en restant le seul sous officier. Dès le début de l’attaque  En a assuré le commandement avec bravoure, énergie et sang-froid » (Bataille de la Somme)
Le 2 décembre 1916 Signé Lieut. Colonel DOUCE Com. Le 68e R.I.

CitationDouce

Ces faits d’armes lui valurent la Croix de guerre.
Ayant traversé le conflit, il fut reversé au 114e RI le 3 septembre 1919, pour finalement s’installer à Parthenay, puis en 1920 à Thénezay. Au total il était resté 5 ans et 8 mois au 68e RI.
Entre temps, encore sous les drapeaux, il s’était marié le 24 novembre 1918 avec Henriette Gelin, à Thénezay.

Bien plus tard, ancien combattant, installé comme cantonnier, il reçut à Thenezay la Médaille Militaire, comme le reportèrent les journaux de l’époque.

article journalNR

Peu loquace sur le conflit et son parcours lorsqu'on l'interrogeait, il aimait dire: "Je ne suis pas un héros, mais il fallait bien survivre"

Merci à Gérard INGREMEAU pour m'avoir ouvert les archives familiales.

12 avril 2012

La justice militaire

Il est un sujet sensible qui me tient à coeur, celui de l'exercice de la Justice Militaire au sein des unités de la 17e DI lors du conflit.

Parfois exépiditive, parfois justifiée par des crimes de droit commun, ce thème est difficile à aborder car encore emprunt du sceau du tabou. Je ne peux, cependant, m'empêcher de penser aux drames familiaux tant pour les coupables que pour les victimes (Parfois ces derniers sont à la fois victimes et coupables).

Souhaitant rester neutre sur ce sujet, dans plusieurs messages à venir, je me contenterai d'aborder le sujet au travers de sources bibliographiques, notamment au travers de l'ouvrage "De la justice aux Armées" de René de Planhol (Attinger 1917).
Cet ouvrage rare m'a été aimablement prêté par un ami (Alain Orrière), que je remercie vivement. j'ai ai donc effectué une transcription complète.

René de Planhol (1889-19..) était un journaliste et écrivain. A la mobilisation, celui-ci est affecté au 7e Hussards. De cette expérience, il publiera "Etapes et batailles d'un hussard" (Attinger, 1915)
En 1917, il publie "De la justice aux Armées", qu'il commence ainsi:

De juin 1915 à septembre 1916, j'ai été appelé par la bienveillance du commissaire-rapporteur d'une division à collaborer comme défenseur à l'oeuvre de justice. Avocat improvisé, j’ai suivi de la sorte un grand nombre d'audiences et je me suis facilement renseigné sur les autres. J'inscris ici ce que j'ai vu ou su et qu'il n'y a pas d'inconvénient à révéler. Bien entendu, je ne dévoile aucun nom. Les noms que je prêterai à mes personnages pour la commodité du récit sont absolument arbitraires, et je prie qu'on n'y cherche point de consonance ou d'anagramme. Hormis ce déguisement, ces pages ne sont que véridiques.

JusticeAuxArmées_Couv


Si vous avez des infos supplémentaires concernant René de Planhol, je suis bigrement intérressé.

A suivre donc "les aventures de Carpion et Rabanos"

 

8 avril 2012

Le boyau des Biarnais de Calonne

Sur le net, sur l'excellent Histoire -Généalogie, on reparle du sergent Luneau dont nous vous avions présenté le parcours en 2007.

http://www.histoire-genealogie.com/spip.php?article2186

Dans l'article, il est à noter que le "boyau des Biarnais" est en réalité la "tranchée des Béarnais", face à la Fosse 11 de Lens.

Bearnais_268e RI
Extrait du JMO 268e RI - SHD - 26N733


Si un lecteur du 290e RI reconnait un de ses aieux, pensez à envoyer un message à Marie Claude.

 

2 avril 2012

Honneur aux troufions

Bien d'autres actes seraient à signaler. Honneur doit être rendu aux artilleurs qui ont admirablement travaillé. Le capitaine Baschi a accompagné les vagues d'assaut transmettant à sa batterie l'ordre d'allonger le tir en agitant son képi, signal repris par les agents de liaison. Le colonel lui fera avoir la Légion d'honneur. Tous en sont ravis, car nous avons des artilleurs admirables que nous savons apprécier et aimer.

Baschi, décoré, recevra un éclat d'obus qui ouvrira son manteau juste à hauteur de la croix, la mettant à découvert.

Plus tard, il sera grièvement blessé, et quand je le retrouverai au bois du Polygone, je lui rappellerai Wallemolen, le félicitant de sa croix, il m'engueulera en ces termes : « Ma croix, mais j'en suis furieux : ce ne sont pas les artilleurs qui devraient être décorés en pareille occurrence. A Wallemolen, tous les fantassins à ce prix en méritaient autant depuis le colonel jusqu'au dernier troufion. »

Sources: 1914-1915 E. Sohier - Auto-édition

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24 février 2012

La collection c'est bien, mais ...

 ... c'est mieux quand c'est rangé.

Je ne savais pas quoi faire pendant ces grands froids, de plus, le temps des vacances est venu et rien à faire au jardin, alors je me suis trouvé une occupation:

Le rangement!!!

CollectJC

Un peu moins de 300 photos anciennes sur les régiments indriens à trier, à annoter. Le plus long, bien sur, n'est pas de ranger, mais bien d'annoter, d'identifier. En effet, si certaines cartes ont déjà fait l'objet d'articles sur ce blog, beaucoup sont encore à analyser.

Pourvu que les vacances soient assez longues :-))

6 février 2012

Alexandre Lavalette (268e RI) Henri Clémenceau (9e train)

Les sites dédiés aux régiments indriens et à leurs soldats sont peu nombreux, alors je vous fais profiter de deux récentes trouvailles:

Tout d'abord commençons par le 268e RI. Afin de présenter son activité professionelle, un généalogiste détaille son activité au travers de la description du parcours d'un aieul, Alexandre Lavalette. Au fil des pages, nous suivons donc le parcours du forgeron de Millac (86) jusqu'à la Nécropole de Sarrebourg. On notera, au passage, la photo qui permet d'admirer une copie de képi 1884 du 268e

l_dscf2453http://arbredalexandre.free.fr/index1.html

 

L'autre découverte concerne une unité sur laquelle je possède malheureusement peu d'informations: le 9e Escadron du Train des Equipages.
Sur un site familial, on découvre Henri Clémenceau, fils de meunier de Saint Florent le Vieil (49), celui-ci est mobilisé au 9e ETE et meurt en 1916 de maladie, à Cholet (49)

ETE009_MPLF_ClemenceauHenriPierreJosephhttp://clemenceaudupetitmoulin.centerblog.net/2772279-Henri-Clemenceau-1887-1916


http://clemenceaudupetitmoulin.centerblog.net/6573405-henri-clemenceau-du-moulin-de-la-rielle

 

Sources photos:
http://arbredalexandre.free.fr/index1.html
Mémoires des Hommes

31 décembre 2011

Bonnée Année

31 décembre 1915

Le Général Curé a réuni ce soir les officiers de la 304e Brigade. Je pensais bien que ce n'était pas seulement pour nous souhaiter la bonne année!

Nous allons remplacer le 21e Corps dans un terrain bourbeux où les tranchées sont noyées, et nous y resterons du 4 janvier à la fin du mois. Naturellement, il compte sur le bon esprit, le dévouement ... et patati et patata ...
Un officier d'état-major nous aglissé quelques tuyaux: comme il n'y a presque plus de tranchées, les deux camps ont établi une entente. "On peut sortir, se promener, on ne tire pas. On prend même le café ensemble ... mais çà il ne faudra pas continuer ... Ah! J'oubliais, on vise les officiers quand on peut les reconnaitre; la trêve n'existe que pour les soldats". Bon! il faudra voir ... Les états-majors n'ont pas été vérifier!
Ce coin là s'appelle le "Bois en Hache"

Sources: Maurice Laurentin - Carnets d'un fantassin de 1914 - Arthaud 1965

24 décembre 2011

La vengeance de la 1ère ligne.

Dans le message précédent, nous avons vus les rapports parfois difficiles entre les combattants de 1ère ligne et ceux du proche arrière. Mais parfois, ceux du front ont leur petite vengeance.

21 février 1916:

Comme je racontais cette petite histoire au lieutenant CHIBOUT, il me répondit en riant: "La tranchée nous venge! Un capitaine d'Etat-major est venu, il y a une huitaine. juste à son arrivée, une torpille est lancée des lignes boches ... Je lui montre l'engin, qui arrivait vers nous en tanguant dans l'air: "Attention, une torpille, couchez-vous!" Il s'est étendu dans la boue avec un empressement qui me ravit: "Attention, elle va éclater". Le malheureux se replongeait dans la vase ... dès que la torpille eut éclaté, il déguerpit, sans demander son reste ... Sa mission était terminée".

Sources: Maurice Laurentin - Carnets d'un fantassin de 1914 - Arthaud 1965

17 décembre 2011

L'amertune de l'officier de troupe

Si la rancoeur des soldats du front vis à vis de l'arrière est connue, il est plus rare de relever celle des officiers de troupe de 1e ligne vis à vis de ses collègues des Etats-major.

Maurice Laurentin, alors Capitaine au 268e RI, nous rapporte ceci dans ses "Carnets d'un fantassin de 1914":

20 février 1916:
Nous voici de nouveau aux arrières. Je n'ai pu trouver pour le Colonel qu'un cellier pour logement, tant les services de la Division ont pris leurs aises dans le château et les maisons du village.

N'allez pas demander un service à ces officiers. Est-ce insolence de breveté? Est-ce honte d'embusqué devant un officier de troupe? Lorsque j'entre, pas un des cinq officiers (Un chef de bataillon et quatre capitaines, tous décorés, Légion d'Honneur et Croix de Guerre), ne se lève. Mes galons sont, de fait, moins brillants sur ma capote que sur leur tunique. Pas un ne m'offre un siège. Je salue. J'attends que les conversations de ces messieurs soient terminées, puis je place ma demande de renseignements. celui à qui je m'adresse m'envoie à une autre table où un autre capitaine, plongé dans les velours de son fauteuil, me répond, sans en rien savoir, que la circulaire que j'invoque est annulée, et me congédie.

Sources: Maurice Laurentin - Carnets d'un fantassin de 1914 - Arthaud 1965

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