Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité

Indre 1914-1918 - Les 68, 90, 268 et 290e RI

17 février 2006

Un peu de statistiques

Depuis déjà quelques temps, je dépouille les fiches du site "Mémoires des Hommes" afin d'établir une liste des "Mort pour la France" des régiments du département.
Tâche ardue, que j'ai entamée.

A la date du 12/02/2006:

68e RI:

1488

90e RI:

1903

268e RI:

926

290e RI:

832

Voici les premières répartitions des lieux de naissances (des militaires tombés de 1914 à 1918):

ri068_cf_depnais_0602062
68e RI

ri090_cf_depnais_0602062
90e RI

Sources cartes: http://www.memorial-genweb.org/

Publicité
Publicité
5 février 2006

Les sépultures marnoises du 9e CA

Toujours à la recherche des anciennes cartes postales de la série "Bataille de la Marne", représentant les sépultures du 9e CA, voici ma dernière trouvaille:

ferechampenoise_tombesadjudantri090_11
Fère-Champenoise, Tombe route de Bannes: 1 Adjudant et 5 soldats du 90e RI

Cette carte représente, très certainement, la sépulture de l'adjudant François Marie BATTESTI de Novario (Corse) tombé le 08 septembre 1914 à Bannes (51) et actuellement inhumé à la nécropole de Fère Champenoise (51).

Sources: Sépultures de Guerre et Mémoires des Hommes

31 janvier 2006

Livre d'or aux Chatillonais morts pour la France

3 ans, maintenant, que j'essaye de collecter une documentation concernant la Grande Guerre et le département de l'Indre.
Aujourd'hui, le facteur m'a apporté ma dernière heureuse acquisition.

Concernant Chatillon sur Indre et ses enfants tombés pour la France, le "Livre d'or aux Chatillonais morts pour la France" fut édité (Editions Paul Mellotée - Chateauroux - 1927)

LO_Chatillon1

Au lendemain de la guerre, des initiatives furent menées pour rendre hommage aux combattants tombés pour la France. La première idée fut d'établir un livre d'or des "Morts Pour la France". Cette idée commença a voir le jour, mais fut bien vite remplacée par l'idée d'ériger dans chaque commune les monuments aux morts que l'on connait de nos jours.

De ce livre d'or originel, quelques publications furent quand même éditées, dont ma trouvaille.

 

 

Si vous connaissez d'autres "Livre d'or" concernant le département, n'hésitez pas à me les signaler.
Mon exemplaire est à votre disposition pour une éventuelle recherche.

 

24 janvier 2006

Les Rats

Le village d'Aix-Noulette, avait en plus du tir allemand, la spécialité d'être infesté de rats. Jamais je n'en ai vu autant que dans cette localité. La nuit ils vous couraient littéralement dans les jambes. Je me rappelle que quand je rentrais le soir des tranchées, je voyais de tous côtés des hommes avec des bâtons leur courir dessus pour les assommer.

jesaistout_rats1
Quelque part sur le front

Sur le thème des rats au front: http://www.greatwardifferent.com/Great_War/French/Rats_01.htm

Dans un autre style, a lire absolument: "Les mémoires d'un rat" de Pierre Chaine - Editions Louis Pariente - 2000 

Sources: Eggenspieler - Un régiment de réserve du Berry

21 janvier 2006

Description du secteur

Pour se rendre en ligne, on prenait la route nationale n° 37 qui traverse Aix et Souchez. Arrivé à hauteur d'Angres, à l'endroit précis où se trouvait le P.C. du régiment à notre droite (alternativement 68e ou 90e), on tournait à gauche et on traversait un vaste terrain plat et gazonné où se trouvait tout l'ancien réseau de tranchées allemandes conquises dans les offensives précédentes. On passait ensuite près du P.C. du Chef de Bataillon en ligne, et de son dépôt de matériel. Enfin, on arrivait aux tranchées de première ligne. Bien entendu on ne pouvait circuler et remuer dans le secteur que de nuit. La circulation était alors intense entre la route nationale et les tranchées. Les hommes avaient tracé de nombreuses pistes qui, par temps humides, devenaient très glissantes. Elles s'élargissaient alors jusqu'à devenir larges comme des routes, chaque homme cherchant en s'écartant à marcher sur du terrain résistant. Toutes ces pistes se rétrécissaient à nouveau à certains points de passage obligatoires comme les passerelles qu'on avait jetées sur les anciennes tranchées allemandes. En ces points il se formait des cohues inextricables, les uns voulant aller vers l'avant, les autres vers l'arrière. Tout ce monde qui grouillait dans la plaine transportait du matériel. Ce qu'il y avait d'extraordinaire, c'est qu'il n'est jamais tombé un obus dans cette cohue. Les Allemands devaient cependant bien avoir relevé toutes les pistes sur leurs photos d'avion. Ils devaient avoir leurs raisons pour ne nous avoir pas chicanés dans ce terrain.
J'ai examiné en détail les anciennes tranchées allemandes, ainsi que les effets de nos tirs de préparation. J'ai admiré la précision avec laquelle on avait tiré. Tous les projectiles envoyés sur les tranchées étaient compris dans une bande de terrain dépassant la tranchée dans chaque sens de 1 à 2 mètres à peine. Les tranchées de deuxième et troisième lignes étaient très larges et très profondes, je n'y ai pas vu d'abris.

Sources: Eggenspieler - Un régiment de réserve du Berry - le 290e RI

Publicité
Publicité
20 janvier 2006

Le Bois en Hache

"Nos prédécesseurs avaient organisé en première ligne et notamment à la droite du sous-secteur des circuits de tranchées qu'ils avaient baptisés « redoutes » et auxquelles ils avaient donné des noms de bataille du deuxième Empire, comme Sébastopol, Solférino, etc... Du côté des redoutes, le terrain .était accidenté et bien meilleur que dans la plaine gazonnée".

boiscarre_191504_2
Secteur Aix - Souchez - Angres (Avril 1915)

 

"Le sous-secteur du Bois en H, occupé par le 5e bataillon, avait un front d'environ 1100 mètres. Il se trouvait dans l'ensemble au sud-ouest d'Angres. La gauche se trouvait au chemin d'Angres venant de la route nationale n°37. La droite aboutissait à un système de tranchées appelé la Redoute de Sébastopol.
Le bataillon passait successivement quatre jours en ligne, quatre jours au repos à Hersin et quatre jours au demi-repos à Sains et à Aix-Noulette.
Quand le bataillon était en ligne, il avait trois compagnies en première ligne et la quatrième en soutien, chaque moitié de celle-ci se tenant derrière chaque aile de la première ligne.
Les tranchées étaient dans un terrain plat, gazonné, de très peu de consistance en temps de pluie, ce qui était précisément notre cas, Les talus des tranchées avaient la pente naturelle des terres croulantes, ce qui rendait les tranchées elles-mêmes larges comme des rues. On y était juste à l'abri des vues. On ne pouvait circuler dans tout le secteur que de nuit. Pour remettre les tranchées en état, il eut fallu des masses de matériel de revêtement comme sacs à terre ou gabions. Malgré que les tranchées fussent mauvaises, il y avait quelques abris profonds qui rendaient service aux Commandants de Compagnie et de Bataillon pour l'installation de leurs P.C."

Sources: Eggenspieler - Le 290e RI, un régiment de réserve du Berry

Merci à Alain Chaupin, François Noury pour leurs informations.

Suite à une visite sur place en 2015, quelques clichés de l'approche et de l'intérieur du bois

Loos_9mai2015 073

Vers l'arrière, en direction de Aix Noulette

Loos_9mai2015 072
le Bois en Hache après le petit vallon à découvert

Loos_9mai2015 076
Un trou d'obus

Loos_9mai2015 077
La végétation a repris sa place

15 janvier 2006

Aix Noulette - entrée en secteur

"Le 5 janvier, nous quittons Bruay et nous reprenons le cantonnement de Hersin-Coupigny. Le 6e bataillon retourne le même jour aux corons du Maroc où il est à la disposition du Commandant du sous-secteur.
Le 12, le 5e bataillon se rend à la fosse 10 de Sains, la moitié du bataillon reste sur place pendant que l'autre moitié va à Aix-Noulette où il se met à la disposition du Commandant du sous-secteur, qui est à ce moment le Lieutenant-Colonel commandant le 268e
.
Le 16, le 5
e
bataillon prend les lignes au Bois en H, ou Bois en Hache, je n'ai jamais su quel était le nom exact de ce Bois.
Le 17 je me rends à mon tour à Aix-Noulette où je prends la place du Lieutenant-Colonel du 268
e".

angres_19150509_11

Le secteur d'Aix Noulette lors de l'offensive du 9 mai 1915

Sources: Colonel Eggenspieler - Un régiment de réserve du Berry

31 décembre 2005

Retour à la 17e DI

"Le 31 décembre nous avons été relevés par le 32 e RI et nous sommes allés cantonner à Bruay, une petite ville qui nous paraissait agréable et où nous étions tout disposés à goûter un peu de repos".

bruay_fosse1
Bruay - Fosse1

"Nous y étions à peine arrivés que le Général Curé est venu voir les officiers réunis dans une chapelle. Il nous a exprimé toute sa satisfaction des services que nous lui rendions. Il aurait voulu nous laisser reposer un peu plus. Mais les circonstances, dit-il, ne le permettaient pas. Il était donc obligé une fois de plus de faire appel à notre esprit de dévouement, en nous demandant de reprendre sans tarder un nouveau secteur. Je lui répondis que malgré son long séjour dans les tranchées et son légitime désir de se reposer le 290e était prêt à lui rendre de nouveaux services".

cure1
Général Curé

"Avant de repartir en ligne nous fîmes rapidement connaissance avec le nouveau chef de la 17e D.I. C'était le Général de Brigade Lancrenon. Il sortait de l'artillerie. C'était un excellent homme, mais je crois qu'il n'était pas fait pour manier la troupe, au moins l'infanterie. Un officier peut être intelligent, savant, être capable de rédiger des ordres d'opération d'armée et ne pas posséder cet impondérable qui fait que la troupe s'attache à lui et le suit. Quand un chef témoigne à sa troupe de l'affection, celle-ci le sent et le paye de retour. Pour n'éveiller aucune jalousie je ne citerai pas d'officier type de ce genre au régiment. J'ai eu l'occasion d'en remarquer un au go' dans les secteurs de l'Aisne, c'était le Capitaine Pougnon. Je l'ai vu un soir, et sans qu'il m'ait vu, conduire sa Compagnie en ligne. Tous les hommes marchaient dans le boyau, lui seul était en terrain découvert. Il guidait ses hommes de la voix, avec un accent si tendre et si affectueux que je me disais, ce Capitaine aime individuellement chacun de ses hommes, et je suis sûr qu'il est aimé de chacun d'eux. Et c'était un brave parmi les braves, le Capitaine Pougnon. Quand il reçut sa rosette de la Légion d'Honneur, il en était à sa sixième blessure.
La 17
e D.I. avait conservé son ancienne constitution à deux Brigades, comprenant chacune deux Régiments. L'autre Brigade était la 33e (68e et 90e
R.I.), elle était commandée par le Général Roux".

Sources: Eggenspieler - Un régiment de réserve en Berry

17 décembre 2005

24 août 1919: Une projection à ne pas manquer

Avant de partir pour des congés de fin d'année bien mérités, je tiens à vous faire part d'une excellente nouvelle.
Après le succès de la projection du mois de novembre, la médiathèque de la ville de Châteauroux prévoit une nouvelle projection du film sur le retour du 90e RI à Châteauroux le 24 août 1919.

ri090_projectionbrimbal1

Je ne pourrais pas y être, mais je me ferais un plaisir de me rendre à la médiathèque dès la semaine prochaine, profitant de mon repos en Berry.

3 décembre 2005

Il y 91 ans jour pour jour

Je suis toujours sur la piste de mon arrière grand-oncle Bessonneau Lucien, au sein du 290e RI, dans la journée du 03/12/1914 (ou la nuit du 03 au 04/12/1914).

lucienbessonneau_1909_ri066

Lucien Bessonneau au 66e RI en 1909

 

 

 

 

 

 

 

Actuellement, j'ai trois sources différentes sur ce qui se passa ces 3 et 4 décembre 1914:

 

 

1) Le général Dubois (chef du 9e CA) signale une attaque du 290e le 3 décembre dans la région de Nieuvemollen.

 

 

2) Bien sûr, la piste du colonel Eggenspieler, le chef de corps du 290e RI:
28 novembre au 2 décembre (1914).
Le 5e bataillon était en première ligne, le 6e en réserve. Au 5e bataillon, trois compagnies tenaient la tranchée de première ligne, dans l'ordre 20e, 19e et 18e. La 17e était en deuxième ligne. La première Section de Mitrailleuses flanquait la 19e à gauche. Le régiment était en liaison à droite avec le 114e, qui était devant Broodseinde, et avec le 268e à gauche. Le P.C. du régiment était près de la route de Zonnebeke à Langemark.
La voie ferrée de Zonnebek, qui constituait une excellente délimitation entre la droite du régiment et la gauche du 114e semblait, d'autre part, constituer un obstacle à la liaison des deux régiments. On décida, par conséquent, de faire passer la voie ferrée dans le secteur du régiment, en faisant passer la 17e en première ligne, au Sud de la voie ferrée, où elle prenait la place d'une compagnie du 114e. La 17e était remplacée dans sa tranchée de deuxième ligne par la 19e, qui elle-même était remplacée par une compagnie du 268e. Au manque de liaison entre deux régiments, on avait substitué un manque de liaison entre deux compagnies d'un même bataillon. La 17e allait de ce fait se trouver dans une position critique. Les Allemands, utilisant la sape et la grenade à main, cherchèrent aussitôt à encercler la compagnie. Ils s'insinuèrent sur son front par la droite, où ils n'étaient plus qu'à 10 m. et par la gauche, où ils cheminaient le long de la voie ferrée. Impossible de les atteindre avec le fusil; quant à la grenade, elle n'avait pas encore fait son apparition chez nous. Pas moyen non plus d'employer l'artillerie, les Allemands étaient trop près de nous. Pour parer au danger d'enveloppement, on donna à la compagnie une équipe de génie, comprenant un caporal et cinq hommes. C'était peu, pour lutter efficacement contre le travail de sape des Allemands. La 17e construisit des pare-balles pour échapper au tir d'enfilade, elle lança des fils de fer sur son front pour le consolider.
Le 1er décembre les 23e et 24e compagnies furent détachées au 68e, dans le secteur de droite. Le 68e avait remplacé le 114e. Les deux compagnies du 290e s'installèrent dans les tranchées de deuxième ligne à Zonnebek.
3 et 4 décembre
La situation de la 17e devint de plus en plus critique.
La Compagnie avait un petit poste dans une maison située en avant de la droite de son front. Les Allemands, qui s'étaient approchés en sape tout près de la maison, avaient profité de l'obscurité, le 3 au soir, pour sauter dans la maison. Ils ont réussi à enlever un homme, les autres avec le caporal ayant pu regagner la tranchée principale. Les Allemands envahirent la maison en nombre. Ils se mirent aussitôt à y percer des créneaux, d'où ils lançaient sans cesse des grenades sur les portions de tranchée à leur portée. Malgré deux contre-attaques exécutées par la 17e, une section de la Compagnie de réserve, une fraction du 68e, il fut impossible de déloger les Allemands de la maison
Cette situation dura jusqu'au 4 au matin. A partir de ce moment les Allemands se mirent à tirer d'enfilade sur la tranchée. Les hommes ne pouvaient plus regarder sans recevoir une balle dans la tête. Ce ne fut pas tout. Les Allemands employèrent la même tactique sur le flanc gauche de la compagnie. Là .aussi, ils s'étaient d'abord introduits dans une maison, puis de là, en suivant la voie ferrée, ils étaient arrivés tout près de la compagnie. L'acte décisif se produisit vers 8 heures du matin, sur le droite de la compagnie. A cet endroit, la liaison avec le 68e était assurée dans ce régiment par de jeunes soldats. Que s'était-il passé au juste, on n'a jamais pu le savoir. Ce qui était certain, c'est qu'en ce point les Allemands ont sauté dans la tranchée. La 17e prise de flanc à sa droite et à sa gauche, avait appuyé par un boyau sur la 20e, qui se trouvait au Nord de la voie ferrée. Le Commandant de la compagnie et les hommes qui étaient avec lui se sont maintenus dans le boyau jusqu'à la nuit.
Pendant que la 17e luttait ainsi avec acharnement contre l'encerclement, les troupes à sa gauche avaient été relevées. A partir de minuit, le 66e avait remplacé le 268e, et les compagnies du régiment établies au Nord de la voie ferrée. La 17e, les 23 et 24, à la disposition du 68e , étaient obligées d'attendre jusqu'au 4 au soir pour être relevées.
Les compagnies relevées s'en allèrent cantonner à Wlamertinghe. Elles étaient à peine arrivées, qu'elles durent se préparer pour la revue, que le Général Dubois devait passer à 13 h. 30, sur la pelouse du château du Duc d'Elverdinghe. Outre le 290e prenaient part à la revue le 268e et le 77e , également au repos à Wlamertinghe. Au cours de la revue, le Général Dubois remit un certain nombre de décorations, dont la Croix au Commandant Renard. La revue était impressionnante tant par elle-même que par le cadre où elle se déroulait. Le château, transformé en hôpital, était rempli de malades et de blessés. Tous ceux qui étaient capables de marcher se tenaient au balcon du château. Les hommes sortis de la tranchée le matin même, quoique harassés et mal décrottés, étaient splendides sous les armes. Ils passèrent en sections squelettiques, effets du feu et de la maladie, mais d'un pas fier et alerte, comme des gens qui savaient ce que valait la besogne qu'ils accomplissaient. Leur fierté était légitime, les derniers combats n'avaient pas coûté moins de 300 hommes au régiment.
Dans la nuit, le 114e releva les trois compagnies qui étaient restées en ligne et qui n'avaient pas pu être de la fête.

 

 

3) La dernière est celle d'un simple soldat puique je l'ai trouvée dans les "carnets de Léopold Retailleau du 77e RI":
Vendredi 4 décembre 1914: Journée assez mouvementée par le bombardement des Boches. Ils incendient trois ou quatre maisons dans Ypres. Nous apprenons que le 290e s'est fait esquinter dans une attaque à la baïonnette au clair de lune ... 

 

 

Ce qui me donne une idée du style d'attaque.

 

Bref, je recoupe, je positionne afin de comprendre ce moment de guerre.
La clé est, j'espère,dans l'est parisien, au SHD où il faudra que je vois à partir du JMO. Malheureusement, ce dernier n'a pas fait l'objet d'une numérisation, le déplacement est donc obligatoire.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Sources:
Eggenspieler - Un régiment de réserve en Berry
Général Dubois - Deux ans de commandement
Ernest Retailleau - Carnet d'un musicien brancardier du 77e RI

Publicité
Publicité
Indre 1914-1918 - Les 68, 90, 268 et 290e RI
Publicité
Visiteurs
Depuis la création 623 794
Indre 1914-1918 - Les 68, 90, 268 et 290e RI
Newsletter
34 abonnés
Publicité