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Indre 1914-1918 - Les 68, 90, 268 et 290e RI
21 octobre 2005

La grève des tranchées

Enfin les congés, avant d'aller passer quelques jours dans le Berry, le long de la Creuse, je n'ai pas pu m'empêcher de faire le plein chez mon libraire.
Finalement, un livre a retenu mon attention et je viens de le finir avant même de commencer les congés:
A lire absolument, voici un nouvel ouvrage indispensable dans la compréhesion des évènements du printemps 1917:

La Grève des tranchées - Les mutineries de 1917 [Denis Rolland] Editions IMAGO 2005

On y retrouve des éléments concernant les mouvements au sein du 90e RI, le 20 mai 1917.

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17 octobre 2005

Le témoignage des combattants du 9e CA

Pendant tout le conflit, les 68 et 90e régiments d'infanterie ont fait parti du 9e CA (17e DI), les 268 et 290e, d'abord non-endivisionnés (à dispo du CA et de l'Armée) ont ensuite été rattachés à diverses divisions dont les 17 et 152e du 9e CA
Voici une liste d'ouvrages (témoignages, historiques, ...) concernant les unités indriennes:

 

 

68e RI (cote SHAT JMO: A2g 3051 26N657) 

 

Garnison : ISSOUDUN, LE BLANC (Bataillons 1 et 2 : Issoudun Bataillon 3 : Le Blanc)

 

  • Historique du 68e Régiment d'Infanterie pendant la guerre 1914-1918 Imprimerie Berger Levrault – Paris -1919

     

  • Le carnet sublime, [P. Gsell] – Larousse - 1916.

     

  • La derniere lettre ecrite par des soldats francais tombes au champ d'honneur 1914-1918 [L'Union des Peres et des Meres dont les fils sont morts pour la Patrie] Flammarion Paris 1921

     

  • Un ancien combattant de Villentrois –Julien Leveque (p206 à 211) in Berry d’Antan [Daniel BERNARD] Editions Royer 1995

     

  • La Garnison Blancoise 1875-1920 [Michel Germain] Editions ART&T - Obterre - 2004

     

 

 

90e RI (cote SHAT JMO: A2g 2148 26N668)

 

Garnison : CHATEAUROUX

 

  • Historique du 90e Régiment d'Infanterie (1914-1918) Imprimerie G.Dupin, Le Blanc

     

  • De l'Alsace à la Somme, [Pierre Bréant] – Hachette - 1917

     

  • L'abbé Chevoleau, caporal au 90e d'infanterie, [Emile baumann] – Paris - Perrin et Cie - 1917

     

  • Etapes et combats, [Christian Mallet] – Plon - 1916

     

  • La justice aux armées, [René de Planhol] – Attinger - 1917

     

  • Un cyrard au feu, [Marcel Carpentier] - Berger-Levrault - 1964

     

  • Cinquante ans après, [Albert Le Flohic] – Imprimerie de Champagne, Langres – 1967

     

 

 

268e RI (cote SHAT JMO: A2g 2903 26N733) 

 

  • Historique du 268e Régiment d'Infanterie - Charles Lavauzelle - 1921
  • Carnets d’un fantassin de 1914 (Le sang de France + La victoire des morts), [Maurice Laurentin] Arthaud – 1965

     

  • La Garnison Blancoise 1875-1920 [Michel Germain] - Editions ART&T – Obterre - 2004

     

 

 

290e RI (cote SHAT JMO: A2g 2322 26N740) 

 

  • Historique du 290e Régiment d'Infanterie du 2 août 1914 au 4 juin 1918 – Imp. Dupin – Le Blanc
  • Un régiment de réserve en Berry, [Colonel Eggenspieler] – Bourdier – Paris - 1932

Si vous avez connaissance d'ouvrages non-cités, je vous serais reconnaissant de me les signaler.

9 octobre 2005

Secteur de Bully-Grenay

Reconnaissances.

Le 30, au matin, je vais en reconnaissance dans un P.C. anglais, établi dans les Corons du Maroc (1500 mètres Est de Grenay). On m'y fait connaître les mesures d'exécution pour une relève qui doit avoir lieu dans l'après-midi. On me conduit ensuite dans un poste d'observation installé dans une maison de la lisière Est du Coron. J'y ai une très belle vue dans la direction de Loos. Cette vue ne m'intéresse pas particulièrement puisque le secteur que nous devons occuper fait face à Lens.

Relève et occupation du secteur.
Nous allons relever des troupes anglaises. Au départ de Hersin les compagnies de relève sont échelonnées d'environ 300 mètres. A partir de Grenay elles s'échelonnent par demi-sections. Les sections de mitrailleuses marchent en tête. Elles devront se placer à côté des S.M. anglaises qui resteront en position jusqu'au lendemain.
A 14 heures, heure fixée par l'ordre de relève, nous passons au passage à niveau de Grenay. Nous y trouvons un guide anglais pour nous conduire. Il a une bonne tête et baragouine quelques mots de français. On le photographie en passant, ce qui lui fait plaisir.
Pour débuter nous n'avons qu'un bataillon en ligne, le 5e. Il a trois compagnies en première ligne (19e, 18e, 20e) et une en soutien (17e)
Le 6e bataillon occupe les Corons Sud du Maroc.
Le P.C. du régiment est installé pour commencer dans un pavillon situé au bord de la voie ferrée qui dessert la Fosse N°5, dite de Loos.
J'ai eu beaucoup de mal à faire installer mes liaisons téléphoniques. Le Général de Brigade des Anglais que nous relevions avait son P.C. en ligne, tandis que le nôtre était à Bully-Grenay. Aucun fil n'aboutissait à la maison où j'avais établi mon P.C. J'avais donc des lignes à construire de toutes pièces, c'est ce que notre brigade n'a compris que le lendemain quand je lui eus expliqué la situation.
A notre droite nous étions en liaison avec le 17e B.C.P. (Rambervillers) et à gauche avec le 1er Colonial du Maroc (Colonel Laroque).
Le secteur s'étendait au début, de la voie ferrée de Lens au Sud, jusqu'au Double-Crassier au Nord.

.
Sources: Colonel Eggenspieler - le 290e RI un régiment de réserve en Berry

Reconnaissance

5 octobre 2005

Lendemain d'échec

Après l'échec de l'attaque du 268e RI, le 290e RI qui était en position d'attente quitte le secteur progressivement
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26 Septembre.
Le 26, de grand matin, nous relevions le 268e dans le secteur que nous avions organisé ensemble. Le 5e bataillon et la C.M.R., la 21e et la C.M.B. occupèrent la parallèle de départ. Les autres compagnies s'installèrent dans les tranchées et abris environnant le Bois des Martinets.
Nous avons passé toute la matinée à évacuer les armes et équipements des tués et blessés du 268e. On les a amenés près de mon P.C. d'où on les a évacués sur Grosville. Au cours de cette opération il s'est passé des faits que je me suis efforcé d'empêcher le plus que j'ai pu. Les hommes de corvée qui transportaient les sacs les ouvraient et y prenaient les effets de lingerie en bon état et dont ils étaient dépourvus. Les sacs arrivant ouverts à Grosville le 268e s'en est plaint, non sans raison. Ce genre de larcins était difficile à éviter et il devait être commun à tous les régiments. Je me rappelle qu'en 1918, lors de la poursuite entre la Marne et la Vesle, avoir vu le corps d'un Allemand encore complètement habillé, couché au bord d'un chemin. Le lendemain il n'avait plus de bottes, et le surlendemain plus de chaussettes. Ayant continué ma route je ne sais pas où le déshabillage s'est arrêté.

27 septembre.

Dans la soirée du 27, nous avons été relevés par le 141e R.I.T. (Mont-de-Marsan). C'était un brave régiment territorial du Midi dont j'ai gardé un excellent souvenir. Il était composé de Landais à l'humeur toujours satisfaite et aux exclamations plus amusantes les unes que les autres. Le régiment, cadres et troupe, avait un aspect bien plus jeune que le nôtre. Nous devions par la suite nous trouver fréquemment en contact avec cet excellent régiment.
Après la relève nous sommes allés passer la nuit à Basseux.

28 Septembre.
Le 28, à 5h.30 du matin, nous reprenions le boyau suivi à l'arrivée et qui, cette fois, nous conduit à Monchiet. Là, nous sommes embarqués en camion-auto et transportés à Neuvillette (6 km. Nord de Doullens).
Nous arrivons à destination dans l'après-midi et nous allons cantonner à Barly et à Ransart (Nord-Ouest de Doullens). Nous avons à peine pris possession de nos cantonnements que l'ordre arrive de nous tenir prêts à embarquer. Nous refaisons nos bagages et nous attendons.
A 19 heures, le 5e bataillon et la C.M. montent en camion-auto sur la route de Baily à Neuvillette. Le 6e bataillon et l'E.-M. montent dans un autre convoi à la Haute-Visée sur la route Nord de Doullens. Il vient de pleuvoir à torrents et la route est couverte de flaques d'eau. Les convois sont éclairés et la lumière se reflète dans l'eau. L'effet serait féerique si on ne pataugeait pas tant dans les mares. Une fois embarqués nous roulons toute la nuit. Impossible de rien distinguer, tellement il fait noir. A 5 heures du matin, on nous arrête. Nous sommes à Hersin-Coupigny (10 km. Sud de Béthune) où nous cantonnons. Nous voici en plein pays de charbonnage.


hersincoupigny_moulinpassageaniveau1

Hersin Coupigny - Moulin et passage à niveau

Sources: Un régiment de réserve en Berry - colonel Eggenspieler

3 octobre 2005

Le 100ème message

Aujourd'hui, jour un peu spécial. C'est le jour de mon 100ème message. Quand j'ai commencé le 30/12/2004, je me demandais ce que j'allais bien pouvoir vous faire partager.
Maintenant, c'est plutôt le manque de temps qui est de vigueur.

Un peu de statistiques:
100 messages, 10053 messages visualisés, 4357 visiteurs différents, une liste des Morts pour la France de 4750 noms. Franchement, je n'avais pas imaginer ces chiffres.

Merci à ceux qui ont bien voulu me faire confiance en me confiant quelques documents.
Merci à ceux qui ne font que passer, à ceux qui visitent le blog de la cave au grenier.

Merci à tous, cela m'encourage à persister dans cette voie.

Allez trinquons un coup avec les petits piou-pious du 68e RI
(Ah!!!! le petit vin du Blanc, et puis il y a aussi son kirsch !!!!!)

lbc03

Par cette photo, ayons une pensée pour un blog ami ;-)

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