Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Indre 1914-1918 - Les 68, 90, 268 et 290e RI
15 mars 2007

Le sergent Luneau, du zinc aux tranchées

Fernand Luneau est né le 3 septembre 1881 à la Champenoise (Indre). Il est le benjamin d’une famille de 5 enfants. Orphelin de père à l’age de 8 ans, il est élevé par ses frères et soeurs. Ses parents sont Isidore et Popineau Julie Eglantine.
A sa concription, à l'age de 20 ans, il déclare la profession de charcutier et réside alors à Orléans. Seule sa mère réside encore à Luçay-le-Mâle, son père étant décédé précédemment.

Sa fiche matricule est consultable aux archives départementales de l'Indre

Le 18 juin 1907, il épouse Augustine Berthaud de Levroux.
Il effectua son service au sein du 10e RI d’Auxonne.
Etabli comme cafetier à la « buvette parisienne » de Châteauroux, à la mobilisation, il laisse sa femme tenir le café. Mobilisé au sein du 290e RI, il se rend donc à la caserne Bertrand, il est alors affecté à la 23ème Compagnie (6e bataillon).
Son parcours est alors celui du 290e RI. Le 21 octobre 1914, il passe Caporal et Sergent le 11 janvier 1915.

RI290_LuneauFernand_Caporal
Le sergent Luneau

Il est grièvement blessé le 5 mai 1916 à la cote 304. Il est alors évacué vers Lyon, où il arrive le 12 mai.

Suite à son action, une proposition de citation est émise par ses chefs. Elle fut formulée ainsi :
« Le sergent Luneau Fernand qui appartenait à la 23e Cie du 290e fut blessé le 5 mai 1916 à la Cote 304 en repoussant avec sa demi section une contre attaque ennemie qui tentait d'aborder nos lignes.
Il fit l'admiration de ses hommes en conservant quoique blessé le commandement de ses hommes de son unité jusqu'à ce que la contre attaque ennemie fut complètement repoussée
D'une manière de servir exemplaire, il fut en toutes circonstances un auxiliaire précieux pour ses chefs ».

RI290_SectionLuneau
« Des hommes de ma section » (Sergent Luneau, marqué d’une croix)

Revenu à la vie civile, il vendit son café à Châteauroux et montât à Paris. Il reprit son métier de cafetier et s’installa  au Montholon (square Montholon), au Bouquet de Grenelle situé rue de l'Arbre sec puis au Trianon du côté de la rue de Rivoli.
Il se retira ensuite à Châteauroux pour vivre de ses rentes.

Sources: Marie Claude Peuchaud (archives privées)
Merci Marie Claude pour votre confiance

Publicité
Publicité
27 juin 2006

Pierre Le Floch - Un adjudant du 68e

Aujourd'hui, il y a 124 ans, naissait Pierre Marie Le Floch à Elven dans le Morbihan. Classe 1902, pour ses 20 ans, il arrive à Issoudun au 68e RI, pour son service militaire, Pierre Le Floch y restera jusqu’en 1914.

 

ri068_leflochpierre_uniforme2
Uniforme de sortie de l’adjudant Pierre Le Floch - 1914

Nommé adjudant en 1914, il partît avec le régiment pour repousser l'ennemi.

Après la bataille des Frontières, La Marne, à partir de la mi-septembre 1914, il participe avec le 68e aux combats sous Reims le long de la voie romaine au niveau de Wez-Thuisy où les Allemands s’étaient retranchés.

 

Le 26 septembre 1914 à 5 heures du soir, une attaque est ordonnée par le colonel suivie presque immédiatement d’un contre ordre. Trop tard, les sections étaient déjà sorties les unes après les autres. Pierre Le Floch fut atteint par trois balles juste en sortant de sa tranchée et décéda dans la nuit.

 

Enterré dans le cimetière communal par l’un de ses compagnons du 68ème, son corps fut transféré dans les années 20 au cimetière militaire de Sillery où il repose encore tombe 5533.

 

ri068_leflochpierre_necsillery11
Sépulture de Pierre Le Floch – nécropole de Sillery (51)

 

Pierre Le Floch laissa une femme et un fils, Maurice, né en 1913. Tous deux reposent aujourd’hui au cimetière d’Ardentes, à quelques kilomètres de Châteauroux.

 

Sources: Archives privées Vincent Le Floch
Photo uniforme : Sébastien Laval, photographe Poitiers
Photo sépulture : Christophe Delbe

26 septembre 2005

Ludovic Buchenet (1878-1915)

Aujourd'hui, je sors un peu du contexte des unités du département de l'Indre. Je pense à un poilu particulier et ainsi à lui rendre hommage. Il s'agit de l'arrière grand-père de mon amie Mireille.
Effectivement, hier, il y a 90 ans, Ludovic Jean François Buchenet, sergent-major au 52e RIC tombait au champ d'honneur à Souain (51) comme des milliers d'autres combattants dans la grande offensive de Champagne.

mm10_19091211bis

Ludovic Buchenet en 1911 à Brest

ludovicetanne

Ludovic et Anne Godec (sans date)
arrières grands parents de mon amie Mireille

Si vous possèdez des informations les combats du 52e RIC à Souain, le 25 septembre 1915 ou sur le parcours de l'unité depuis la mobilisation, je suis interressé. N'hésitez pas à me contacter en me laissant un commentaire.

Sources: Mémoires des Hommes et archives personnelles

17 septembre 2005

Léon Venin - citation à l'ordre de l'Armée

Le général commandant la 10e Armée cite à l'ordre de l'Armée
VENIN Léon, matricule 1590, caporal au 290e d'Infanterie

"Dans la nuit du 11 au 12 septembre 1915, au cours d'une patrouille qu'il commandait entre les deux lignes, les trois hommes qui l'accompagnaient ayant été tués, les a rapportés lui-même successivement dans nos lignes, malgré un feu très violent. S'est fait remarquer depuis le début de la campagne par son énergie et  son courage."

Au QG le 14 octobre 1915
Le général commandant la 10e Armée
Signé V. d'URBAL

generalurbal

Publicité
Publicité
<< < 1 2 3 4 5
Indre 1914-1918 - Les 68, 90, 268 et 290e RI
Publicité
Visiteurs
Depuis la création 623 814
Indre 1914-1918 - Les 68, 90, 268 et 290e RI
Newsletter
34 abonnés
Publicité