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Indre 1914-1918 - Les 68, 90, 268 et 290e RI
indre 1418
15 février 2010

Lettre A

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Logo1418

 

 

68eRI

 

 

ABEILHE Louis - ABIN Pierre - ACHARD René - ADAM Camille - ADAM Jules - ADENIS Eugene - AFCHAIN Louis - AGENET Emile - AGRAPART Georges - AIME Ernest - AIRAULT Aime - AIRAULT David - AIRAULT Remond - ALAPLANTIVE Emile - ALBERT Alfred - ALEXIS Roger - ALLARD Maurice - ALLEGRET Louis - ALLILAIRE Eugene - ALLILAIRE Félix - ALLOUIS Louis - ALPHONSE Jules - AMBROSI Pierre - AMIRAULT Armand - AMIRAULT Auguste - AMIRAULT Onésime - ANDRAULT Achille - ANDRE Alexandre - ANDRE André - ANDRE Guillaume - ANDREAU Emmanuel - ANGUERAND Charles - ANQUINET Gustave - ANTIGNY Fernand - ANTIGNY Jules - APOLLON Gabriel - APPLANAT Joseph - ARCHAMBAULT Albert - ARCHAMBAULT Gabriel - ARCHAMBAULT Pierre - ARCHIMBAULT Félix - ARDURAN Albert - ARGUEL François - ARNAUD Antonin - ARNAUD Henri - ARNAUD Jean - ARNAUD Jean - ARNAUD Pierre - ARNAUDY Joseph - ARNAULT Augustin - ARNOU Marcel - ARNOUX Maurice - ARTUS Eugene - ASSELAIN Valentin - ASSELIN Aime - AUBEAU Léon - AUBERT Charles - AUBERT Joseph - AUBERT Marius - AUBIN Albert - AUBIN Xavier - AUBONNEAU Gustave - AUBOURG Pierre - AUBRY Léon - AUBUGEAU Alfred - AUBUGEAULT Amédée - AUCHE Désiré - AUCHER Elie - AUCHER Fernand - AUCLAIR Antony - AUCLAIR Célestin - AUCLAIR Mathieu - AUCUY Eugene - AUDIGER Joseph - AUDIGER Prudent - AUDIS Alix - AUDOUIN Jean - AUDOUIT Germain - AUDOYER Albert - AUDUREAU Maximin - AUFFRET Emile - AUGE Marcel - AUGENIE Antoine - AUGEREAU Eugene - AUGIER Adrien - AUGIER Albert - AUGROS Clément - AUGROS Jean - AUGUET René - AUJOURDANNE Alexandre - AUJOUX Jules - AUMEUNIER Emile - AUMEUNIER Henri - AUMUR Armand - AUPRETRE Maurice - AURIAULT Emile - AURIAULT Georges - AUROY Lucien - AUSSEIL Martin - AUSSUDRE Adzir - AUTIXIER Auguste - AUVERT Pardoux - AUZANNET Alphonse - AUZENET Gabriel - AVIS Auguste - AYME Emile - AYME Léon - AYRAULT Alphonse
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90eRI

 

 

ABGRALL Eugene - ABRIOUX Alfred - ABRIOUX Alphonse - ACHARD Pierre - ADAM Alphonse - ADENIS Ambroise - ADNOT Raymond - AGERT Arthur - AGOBERT Henri - AIGNAN Marcel - AIRAULT Pierre - ALAPHILIPPE Jean - ALAPHILIPPE Pierre - ALASSEUR Emile - ALASSEUR Maurice - ALBERT Gaston - ALIN Eugene - ALLARD Armand - ALLARD Auguste - ALLARD Emile - ALLARD Ludovic - ALLELY Edmond - ALLIX Albert - ALLONCLE Camille - ALLORANT Lucien - ALQUIER Eugene - AMBLARD Lucien - AMIEL Auguste - AMIRAULT Emile - AMPTIL Eugene - ANDOUARD Louis - ANDRE Andre - ANDRE Joseph - ANDRE Rene - ANGELOT Francois - ANTIGNY Felicien - APPERE Charles - APPERE Charles - ARDANT Francois - ARDELET Antoine - ARISTOBILE Leon - ARLAUD Pierre - ARLAUD Pierre - ARNAUD Auguste - ARNAUD Jean - ARNAUD Pierre - ARNAULT Claude - ARNAULT Jules - ARNAULT Louis - ARNAULT Raphael - ARNOU Constant - ARNOULT Armand - ARNOUX Amedee - ARRAULT Felix - ARTIGUENAVE Auguste - ASMON Francois - ASSAILLY Adrien - ASSAILLY Alexandre - ASSELIN Augustin - ASSIER Moise - AUBARE Claude - AUBERT Eugene - AUBERT Gustave - AUBIN Firmin - AUBISSON Louis - AUBRET Marcel - AUBRON Henri - AUBRUN Alphonse - AUBRUN Camille - AUBRY Eugene - AUCHAPT Emile - AUCHER Georges - AUCLAIR Joseph - AUDAIN Jean - AUDARD Alfred - AUDEBERT Antoine - AUDECON Francois - AUDICHON Charles - AUDINET Emile - AUDOIN Julien - AUDOIN Pierre - AUDOUX Alexandre - AUDOUX Ernest - AUFOUR Louis - AUFRERE Pierre - AUFRERE Pierre - AUGAT Julien - AUGE Eugene - AUGE Joseph - AUGENDRE Louis - AUGER Auguste - AUGER Baptiste - AUGER Georges - AUGRAS Charles - AUGRAS Jean - AUGRAS Jean - AUGRAS Jean - AUGRAS Jules - AUGRAS Leon - AUGRY Aime - AUMARECHAL Frederic - AUMASSON Rene - AUMERLE Jean - AUPART Louis - AUPRESSE Louis - AURE Henri - AUREY Rene - AURIAULT Jean - AUROY Baptiste - AUSSOURD Auguste - AUSSOURD Sylvain - AUSSUDRE Ernest - AUSSUDRE Jean - AUTHIAT Andre - AUTIN Emile - AUTISSIER Eugene - AUTISSIER Jules - AUVRAY Adrien - AUVRAY Louis - AUVRAY Marcel - AUZANNEAU Rene - AVRIL Desire - AVRILLON Marcel - AYMARD Pierre - AYRAULT Albert - AZOUARD Jean
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268eRI

 

 

ABONNEAU François - ADRAST Emile - ALAMICHEL Emile - ALAPHILIPPE François - ALIZON Louis - ALLARD Louis - ALLARD Victor - ALLOUARD Constant - ALLOUARD Eugene - ALSAT Jean - ANDRE André - ANDRE Emile - ANDRE Jean - ANSAULT Arthur - ARCHAMBAUD Fernand - ARDELLIER Jean - ARDUIN Léon - ARNAUD-SOUMAIN Jean - ARNAULT Alphonse - ARNAULT Auguste - ARNAULT Léon - ARNAULT Octave - ARNAULT Raphael - ARNOUX León - ARTAUD Henri - ARTHAUD Stéphane - AUBARD François - AUBENEAU Eugene - AUBENEAU Marcel - AUBIER Alphonse - AUBIER Paul - AUBRESPIN Edouard - AUBRY Alexandre - AUCLAIR Henri - AUDEBERT Adrien - AUDEBERT Ernest - AUDOIN Jean - AUDOIN Pierre - AUDOUX Emile - AUGOYARD Louis - AUGROS Adrien - AUGROS Paul - AUGRY Alfred - AUJOUX Eugene - AUJOUX Gustave - AUJOUX Louis - AURRY Henri - AUVINET Louis - AUZANNEAU Joseph - AVENET Jean - AVENET Jules - AVERSENC Jean - AVRIL Jean
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290eRI

 

 

ABONNEAU Ernest - ABONNEAU Gustave - ABRIOUX Alexandre - ADIEN Clement - AGEORGES Charles - AGOBERT Edouard - AILLERIE Pierre - ALADENISE Auguste - ALADENISE Jean - ALAPETITE Celestin - ALAPETITE Octave - ALBERT Hubert - ALBERTEAU Eugene - ALLEAUME Emile - ALLET Louis - ALLIGNEZ Ernest - ANDRAULT Francois - ANDREAU Samuel - ANGEBAULT Joseph - ANGUILLE Eugene - ARCHIMBAULT Nestor - ARCOURT Victorin - ARISTE ZELISE Hubert - ARMIGNAT Pierre - ARNAUD Arsene - ARTEIL Auguste - ASTRE Henri - AUBARD Francois - AUBARD Jean - AUBERT Joseph - AUBIN Ernest - AUBOURG Jean - AUBRIT Constant - AUBRY Alcide - AUBRY Leon - AUCLAIR Eugene - AUDARD Jules - AUDARD Louis - AUDEBERT Marc - AUDEBERT Sylvain - AUDOUIN Pierre - AUDUSSEAU Jean - AUGANDRE Joseph - AUGENDRE Albert - AUGENDRE Marcel - AUGER Albert - AUJOUX Arthur - AUMASSON Marie - AUROUET Etienne - AUROUET Gabriel - AUROY Paul - AUROY Pierre - AUSSANAIRE Alexandre - AUSSANAIRE Paul - AUSSEL Gabriel - AVELINE Gustave - AVENAT Joseph - AVRIL Clement - AYRAULT Rene
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65e RIT

 

 

AGEORGES Joseph - ALAPHILIPPE Louis - ALLILAIRE Amede - ALLION Raymond - ALLORENT Etienne - ARDOUIN Alexandre - ARRETEAU Pierre - AUCLAIR Auguste - AUDARD Alphonse - AUDOUIN Francois - AUROY Jean
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66e RIT

 

 

AGARD François - ALAPLANTIVE Louis - ANDRE Louis - ARCHAMBAULT Emile - ARMEILLA Henri - ARNAULT Eugene - ARNAULT Léon - AUBRET Paul - AUDAX Baptiste - AUDET Paul - AUDY Jean - AUGRY Jean - AUJOUX Louis - AUPRETRE Pierre - AUZANNEAU Constant - AUZANNEAU Louis - AUZANNEAU Pierre - AVRILLON Urbain.

 

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30 janvier 2010

Les monuments d'Ellie

Aujourd'hui, en attendant la mise en ligne prochaine de mon monument virtuel des 10.101 morts pour la France, voici des photos de monuments du département. Ellie, la bloggeuse de "Chateauroux c'est fou" a commencé une collection de photographie qui nous touche particulièrement. Vivement que les beaux jours reviennent dans nos campagnes.
Les monuments d'Ellie
30 mars 2009

Les monuments indriens (1) Argenton sur Creuse

Inaugurons une nouvelle rubrique, celles des monuments de mémoire du département. Commençons par ma ville natale, Argenton sur Creuse.
Argenton comporte différents lieux de mémoires liés à 14-18.

MAM_Argenton_Situation

Le monument aux morts:
Place de la République, il est situé au coeur de la ville.

MAM36_Argenton


Le carré militaire et son monument:

Au sein du cimetière communal Saint Paul, se trouve un carré militaire et un monument aux morts.
Le carré militaire contient notamment les corps de soldats décédés, lors du conflit, à l'hôpital temporaire d'Argenton.

MGW_Argenton_CarreMilitaire

Les plaques de l'église Saint Sauveur:
Dans une des chapelles de la nef, deux plaques sont présentes

MGW_Argenton_PlaquesStSauveur1

Les relevés complets sont disponibles sur le site Mémorial Gen Web

Si vous connaissez d'autres monuments, n'hésitez pas à me les signaler.
Concernant Argenton, seuls les monuments ayant un lien direct avec 14-18 sont répertoriés ici

14 mars 2009

Les plaques et les mélopées

Il y a parfois des originalités qui se cachent dans des endroits à priori incongrus.
A Châteauroux, l'actuelle école de musique se trouve dans les locaux de l'ancien Hôtel de Ville.


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Ce bâtiment fut longtemps un des endroits de vie de la ville de garnison qu'était Châteauroux. La musique y était déjà à l'honneur, mais plutôt sur le parvis et souvent au pas cadencé.


RI090_Chateauroux_Fanfare

Travaillant sur les monuments aux morts de la cité, un ami m'avait déclaré y avoir découvert une originalité que  seuls les mélomanes ou les curieux peuvent apercevoir:
Les fameuses plaques nominatives des Morts pour la France de la capitale du Bas-Berry.
Celles-ci depuis 80 ans garnissent les murs de l'escalier principal. Ceci m'a été confirmé récemment par le Cercle d'Histoire d'Argenton A chaque fois que je mis rend, je trouve portes closes. Je l'aurai un jour, je l'aurai

zn1pae

Dommage quelles ne soient pas plus mises en valeur. Il serait intéressant de montrer l'ampleur du sacrifice de toute une génération.

PlaqueEnfantsChateauroux

Merci à Louis Cazaubon pour sa découverte en 2007 et à Daniel Chauvat (Cercle Histoire Argenton) pour ses documents.

30 septembre 2008

Le vin des soldats

Parfois les communes organisent des souscriptions locales pour fournir du vin aux soldats du front. Les maires essayent alors de récolter les fonds pour faire parvenir le breuvage au front.
Certaines communes essayent de se regrouper dans leur action.


StChristopheBazelle_3

StChristopheBazelle

StChristopheBazelle_2

Tant pis, pour les gars de Poulaines, ceux de Saint Christophe en Bazelle s'y sont pris plus tôt.

A noter que Saint Christophe en Bazelle et Poulaines sont situé non loin de Valençay et de son vignoble.
Pour situer, voir ICI

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7 septembre 2007

Avis de concours chez les cyclistes

Voici un article trouvé dans l'Echo de l'Indre en 1907:

Concours de vélocipédiste militaire
Un concours pour l'emploi se déroulera prochainement dans les différentes places de la région. Les réervistes et les territoriaux de toutes les classes de toutes les armes pourront y prendre part qu'ils non-gradés ou qu'ils aient un grade inférieur à celui d'adjudant. Les candidats doiventsavoir lire une carte routière et être reconnus aptes par le médecin. Ils devront accomplir en 6 heures un parcours de 60km sur ue bicyclette qu'ils apporteront. Les candidats doivent aussi savoir démonter et remonter les principales pièces de leur engin.

Quelle était le rôle du cycliste au sein de l'armée française?

Service vélocipédique dans l’armée:

  • Art 1 : Les vélocipédistes militaires aux armées peuvent, soit remplir le rôle d’estafettes chargées d’assurer entre les états-majors, corps de troupe et service, la transmission des ordres, comptes rendus et communications de toute nature, soit être constitués en unités cyclistes combattantes, ou groupés en détachements en vue de leur rattachement à la mobilisation à certaines formations spéciales.
    …………………………………………….
    .

  • Art. 5 : Pendant les marches, la principale mission des vélocipédistes et de relier à la colonne les différents échelons du service de sûreté de la 1èer ligne et l’avant-garde, les flancs gardes et les colonnes parallèles. Leur emploi dans l’intérieur de la colonne est subordonné à la largeur de la route et aux formations de marche ; il ne constitue en tout cas qu’un service accessoire.

  • Art. 6 : Pendant le stationnement, les vélocipédistes sont chargés de la correspondance entre les divers cantonnements . Il y aura souvent intérêt à organiser le service par gîte de cantonnement.
    Aux avant-postes, ils assurent la liaison des différents échelons entre-eux et le corps principal.

  • Art. 7 : Pendant le combat, les vélocipédistes servent principalement à relier les états-majors entre eux et organiser les communications avec l’arrière.
    Dans la zone des actions proprement dite leur emploi est forcément très restreint : cette zone n’est pas leur domaine, puisque les troupes ont quitté les routes et cherchent tous les accidents du terrain .

Chaque unité se devait d'avoir un nombre réglementaire de cyclistes au sein de son effectif.

RepartitionCyclistes

Comme l'indique l'article 7, le soldat avait alors une place enviée. Il posait alors fièrement avec sa monture.

RI090_6eCie_1erPel_Cycliste
1904 - Le cycliste de la 3e Compagnie du 90ème RI

Sources:
Echo de l'Indre - juillet 1907 (Echo du Berry juillet 2007)
Bulletin officiel du ministère de la guerre , « Vélocipédie et automobilisme»  édition méthodique du 10 juin 1905

Merci à Joel Huret pour les extraits du BO

1 août 2007

Le temps de la mobilisation

Histoire de troubler la quiétude estivale, voici un petit message pour nous rappeller le 93e anniversaire du début du conflit.

En ce 1er août 1914, lorsque le colonel SIMON reçoit l'ordre de mobilisation, il est 16h15. La tension va monter crescendo pendant les six jours à venir, au moment du départ en train.
Ce 1er août, il a fait 31°. Heureusement, dès le lendemain la température baisse et dès le 3 août, la pluie vient apaiser le climat ambiant.

bebe bebe1 bebe2 bebe3 bebe4  bebe5

Toutes ces données sont consultables sur le site de la Station Météorologique de Déols:
http://www.agrometeo36.com/bebe.php

1 juillet 2007

Les instituteurs de l'Indre

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Les Morts

Lors du conflit, 283 instituteurs du département furent mobilisés. Parmi eux, 60 ont fait le "sacrifice suprême".

Voici le mémorial des instituteurs de l'Indre:

Les Morts

  • ALLONCLE Camille, Instituteur adjoint à Le Blanc
    AUSSURE Charles, Instituteur adjoint à La Châtre
    BARRAT Emile, Instituteur intérimaire à Aigurande
    BASTIAN Jean, Instituteur adjoint à La Châtre l’Anglin
    BAUDET Emile, Instituteur adjoint à Prissac
    BLANCHARD André, Instituteur adjoint à Mouhet
    BLANCHET Lucien, Elève-Maître à l’Ecole Normale de Châteauroux
    BOUCHAUD Arthur, Ex Elève-Maître à l’Ecole Normale de Châteauroux
    BREMONT Maurice, Instituteur à Hallé (Commune d’Orsennes)
    BUJON Marcel, Instituteur adjoint à Crozon
    CAILLAUD Raymond, Instituteur adjoint à Lye
    CAGNAC Léon, Instituteur à Mennetou sur Nahon
    CHARMONT Gabriel, Instituteur adjoint à Châteauroux
    CICET Georges, Ex Elève-Maître à l’Ecole Normale de Châteauroux
    COUCHE Fernand, Instituteur adjoint à Buzançais
    DAGOT Armand, Instituteur adjoint à St Aout
    DEFAULT Clément, Instituteur adjoint à Issoudun Nord
    DELAUME Jean, Instituteur à Jeu-Maloches
    DUNIL-BOURLAUD Alex, Instituteur Adjoint à Chabris
    DUPLAIX Joseph, Instituteur Adjoint à Aigurande
    DUPLAN Félix, Instituteur Adjoint à Le Blanc
    FAGEUT Georges – Albert, Instituteur Adjoint à Villedieu
    FERTEY Paul, Ex Instituteur Adjoint à Tournon Saint Martin (Passé en octobre 1913 à Boismandé H.-V.)
    GABILLAT Joseph, Instituteur Adjoint à Pruniers
    HENAULT Louis – Albert, Instituteur à Villegouin
    HENAULT Paul – Emile, Instituteur à Heugnes
    JAMET René, Instituteur Adjoint à Buzançais
    JOLY Georges, Instituteur Adjoint à Valençay
    LEMAîTRE Henri –Lucien, Délégué à l’E.P.S. de Saint Benoît du Sault
    LEMORT Olivier, Ex Elève-Maître à l’Ecole Normale de Châteauroux
    LOGET Albans, Instituteur à Montierchaume
    LUMET Xavier Eugène, Instituteur à Coings
    MANEUVRIER Fernand, Elève Maître de 3e année de l’E.N. de Châteauroux, (En congé pour service militaire)
    MARIE Alexandre, Instituteur Adjoint à Saint Août, (En congé pour service militaire)
    MARTIN Jean Baptiste, Instituteur Adjoint à Argenton
    MORAND Emile, Instituteur à Lacs
    MOREAU Julien Instituteur à Lys Saint Georges
    MOULIN Marcel, Instituteur Adjoint à Neuvy Saint Sépulchre
    NICAUD Alfred – Léon, Délégué à l’E.P.S. de Saint Benoît du Sault
    NICOLAS Paul, Instituteur Adjoint à Eguzon
    PARPAIS Marcellin, Instituteur détaché au Collège d’Issoudun
    PECHERAT Olivier, Instituteur Adjoint au Blanc
    PELLERIN Robert, Ex Elève-Maître à l’Ecole Normale de Châteauroux
    PICARD Marcel, Instituteur à Clion
    PONROY René, Instituteur à Pont-Chrétien
    RENAUD René, Ex Elève-Maître à l’Ecole Normale de Châteauroux
    RODAIS René, Elève-Maître de 3e année à l’E.N. de Châteauroux
    SALLERON Charles, Instituteur Adjoint à Déols
    SALVINIEN Gaston, Instituteur à Bommiers
    SOULAT Daniel, Instituteur Adjoint à Buzançais (en congé)
    THEUROT Marcel, Instituteur Adjoint à Neuvy Saint Sépulchre, (En congé pour service militaire)
    TOURAINE Edmond – Louis, Instituteur Adjoint à Arthon
    VIAUX Jean Instituteur Adjoint à Saint Hilaire

    Les Disparus

    BIENVENU Camille, Instituteur adjoint à Saint Hilaire
    BOURY Alphonse, Instituteur adjoint à Saint Denis de Jouhet
    CHARPENTIER Octave, Instituteur adjoint à Cluis
    CHEVAL Louis, Instituteur à Mouhers
    LACHAUX Alphonse, Instituteur adjoint à Saint Août
    LIMONDIN Robert, Instituteur stagiaire
    TOUZELET Maurice, Instituteur Adjoint à Reuilly

    Sources: Livre d'or des instituteurs de l'Indre: Guerre de 1914-1918 par l'Amicale des instituteurs publics de l'Indre, Issoudun, Imprimerie typographique et lithographique L. Sery, 1920

    Une numérisation de l'ouvrage a été réalisée, elle est à votre disposition, contactez moi

    Grand merci à Dominique Renault pour sa copie de l'ouvrage

    27 juin 2007

    Je sais tout "l'hôpital belge de Fontgombault"

    Toujours extrait de la revue "Je sais tout", voici l'article concernant l'hôpital belge de Fontgombault qe nous avions déjà abordé dans ce message en juin 2005

    Les Convalescents Belges à Fontgombault

    C'est à Fontgombault, dans une vieille abbaye qui est un monument historique des plus curieux et des mieux restaures — elle appartient a M. Bonjean, le magistrat et le philantrope parisien bien connu — que le gouvernement belge a installé une de ses plus importantes stations de convalescents. Au bord de la Creuse et dans un étranglement de la vallée, entre le Blanc et Tournon-Saint-Martin, à côté d'une boutonnerie coopérative où l'on retrouvait une partie des grévistes de Méru, s'élève l'ancienne abbaye dont le Kirsch fut célèbre longtemps. Des premiers ermites du XIe siècle jusqu'aux convalescents belges d'aujourd'hui, le monastère a subi bien des vicissitudes.
    Les restaurations et réparations faites par M. Bonjean ont admirablement prédisposé le monastère à sa nouvelle destination. En effet, de vastes lavabos, des salles d'infirmerie, des dortoirs aérés et vastes, l'eau, l'électricité, la cité-jardin, les salles de fêtes, les cours, les cuisines, tout s'y trouve. Une installation de bains-douches a complété l'aménagement.
    Au début de la guerre, on avait logé à l'abbaye tout un bataillon de prisonniers boches. Le local était vraiment trop beau pour de pareils oiseaux et, d'ailleurs, il ne se prêtait peut-être pas à une surveillance de tous les instants.
    On les avait placés dans l'admirable chapelle aux stalles sculpées et aux hauts vitraux; on avait protégé par des planches les sculptures. Aujourd'hui les chasseurs poméraniens et les fantassins hanovriens ont laissé la place à des blessés belges des batailles de l'Yser et à ces malades atteints de bronchites graves, contractées dans les boues des tranchées, devant Ypres.
    Cinq cents soldats sont là, soignés par cinq médecins-majors sous la direction du médecin principal Glaudot, de la 1re division de l'armée royale.
    — Ici, nous avons surtout pour but de rétablir des anémiés, de faire de la suralimentation pour des hommes très affaiblis.
    Un des majors me montre le régime des convalescents.
    Par jour: 2 ou 3 œufs ou 2 œufs et une demi boîte de sardines; 2 ou 3 bols de riz au lait; 700 grammes de viande; 800 grammes à 1 kilo de pain; 1 bouillon; 1 kilogramme de légumes; 1 à 3 litres de lait; 1/2 litre de bordeaux vieux.
    — Vous le voyez, lorsque l'estomac est bon, l'homme est vite restauré et va rapidement reprendre sa place au front.
    Dans le vaste réfectoire où jadis les moines silencieusement mangeaient, ceux que le grand Verhaeren appelle:
    Ceux dont l'esprit, sur les textes préceptoraux, S'épand comme un reflet de lumière inclinée.
    à présent, les gas flamands et wallons d'Ypres et d'Anvers et de Charleroi jouent des mâchoires avec beaucoup d'entrain. D'autres sont installés dans la chapelle même. Des lits sont alignés dans le chœur, au long de l'autel.
    Après le déjeuner, ils vont faire un somme de quelques heures, puis se promener à travers champs, péchant, rêvant, musant. Dans les jardins et les cours, des jeux de croquet, de teams et de tonneau sont installés.
    Un prêtre, décoré de la croix de guerre, la soutane relevée, joue avec les soldats comme un enfant.
    Ce que j'ai admiré le plus, c'est la sérénité, le calme et la force d'âmes de ces hommes qui, presque tous, ont leurs maisons occupées ou détruites par les Allemands, qui, la plupart, sont sans nouvelles de leurs familles, et qui, presque tous, ont vu de près les terribles atrocités de Louvain et Termonde.
    La phrase qui revient le plus souvent dans leur conversation est celle-ci:
    — Quand les Boches auront fui de chez nous.
    Ah! ils ne sont pas pessimistes, ceux-là qui ont tout perdu et qui ont tout à reconquérir.

    Fontgombault_Deambulatoire
    Abbaye de Fontgombault - Le déambulatoire

    Pour lire l'original:
    http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k1029643/f620.table

    22 juin 2007

    Je sais tout "Les prisonniers"

    Le reporter de "Je sais tout" après avoir traité le sujet des hôpitaux du Blanc, parcoure la campagne à la "poursuite" des prisonniers allemands
    Les articles sont entièrement disponibles sur Gallica

    Les Prisonniers Travaillent à la Ferme

    II arrive que la vie d'un petit village ou même d'une métairie résume en elle toute celle de la France d'aujourd'hui. C'est le cas d'une ferme berrichonne, visitée à la fin de cet été. A côté de la grande maison des métayers où j'entrai et où l'aïeul me reçut, habitaient dans une maisonnette des réfugiés belges dont les enfants jouaient avec ceux de la ferme, en gardant les chèvres.
    A mon arrivée, je vis un caporal de R. A. T. à table avec un jeune permissionnaire retour du front, très gai, dans une capote bleu horizon. Autour d'eux, des hommes qui travaillaient à la batteuse, deux Belges de 70, des vieux, des jeunes de la classe 17 et l'engraîneur. Les femmes actives, bras et cou nus, servaient le repas de midi.
    — Nous avons à faire les repas chaque jour pour quarante-cinq personnes, me dit la femme du permissionnaire. Je la regardai et je retrouvai ces yeux mélancoliques et beaux que j'ai souvent admirés chez ces filles de la Brenne, ce pays de plaines ondulées et grises, où le soleil, comme en Bretagne semble toujours voilé, à part quand il sombre parmi d'étranges flamboiements, dans l'eau morte des étangs immobiles. C'est le pays de Rollinat, celui qu'a célébré souvent George Sand. En été, les blés donnent plus de gaieté à ce paysage — et ce jour-là, à table, les conversations s'émaillaient de sourires.
    Les hommes se versaient le petit vin blanc des vignobles locaux. On écoutait le récit de quelques épisodes héroïques des trois journées de Carency d'où arrivait le permissionnaire. Il parlait à voix très haute, plus haut qu'il n'est coutume de le faire pour des interlocuteurs attentifs et muets. J'en compris la raison en sortant.
    Dans la cour, deux tables attirèrent mon attention. A l'une, deux territoriaux déjeunaient, tandis qu'un troisième surveillait l'autre table appuyé sur son fusil, la baïonnette au canon.
    A celle-là, dix prisonniers allemands, — la moitié d'une équipe, —s'alignaient. Car une équipe de prisonniers compte vingt hommes, mais l'employeur a le droit de la diviser pour les besoins du travail à condition de les réunir, le soir, dans un même cantonnement.
    A mon approche, les prisonniers se levèrent et, comme j'examinais leur repas, j'en fus surpris.
    Certes, ils pouvaient le trouver « sehr gut » et « sehr schon »! Il comprenait, en septembre 1915, chez un simple paysan: du poisson frit, de l'oie aux navets, des pommes de terre au lard et une bouteille de vin pour quatre.
    Je manifestai mon étonnement à la fermière:
    — J'admets qu'on soit humain, lui dis-je, mais il me semble que ce repas est bien copieux et bien soigné pour des prisonniers. Croyez-vous que les nôtres jouissent de si bons repas?
    — C'est par économie, me répondit-elle simplement, et elle se retira. Elle revint un instant après, apportant le règlement militaire qui fixe la nourriture des prisonniers employés aux travaux agricoles comme suit:

    PAR JOUR
    200 grammes de viande, les jours de travail.
    125 grammes, les jours de repos.
    850 grammes de pain.
    1 kilo de légumes.
    7 grammes de café.
    8 grammes de sucre.
    Graisse et beurre nécessaires.
    Eau bouillie, si l’eau du pays n'est pas saine.

    — Eh bien, m'écriai-je, en quoi vous oblige-t-on à donner du poisson et de l'oie?
    — Je dois donner de la viande. Le boucher le plus proche est à sept kilomètres d'ici. Nous n'avons pas le temps d'aller à la ville en ce moment. Le poisson n'a rien coûté puisqu'il a été pêche dans l'étang, hier soir, après la journée finie. Quant à l'oie, il en court bien deux cents dans la ferme. Ça se nourrit tout seul. Le lard vient des cochons tués l'hiver dernier. Nous récoltons les pommes de terre. Le pain se fait ici. Nous n'avons rien acheté. Le dimanche seulement, nous mangeons de la viande de boucherie, car en semaine, on a trop souvent besoin du cheval et de la carriole. Si les prisonniers mangent de la dinde, de l'oie ou du canard, c'est qu'il m'est impossible d'acheter de la viande. D'ailleurs, puisqu'ils doivent travailler, il faut bien les nourrir!
    Je regarde le feldwebel allemand. Il s'appelle W... Sch... Avant la guerre, il était contremaître dans un établissement d'automobiles à Paris. Il a rejoint son corps, fin juillet, et a été fait prisonnier en décembre 1914.
    Il est grand, vigoureux, les traits réguliers et beaux, les yeux bleus et froids. Son costume de toile est d'une irréprochable propreté. On le sent volontaire et calme, et il répond à mes questions avec une grande politesse.
    — Vous traite-t-on bien ici? êtes-vous content?
    — Nous sommes bien; nous sommes contents.
    — Je voudrais bien que nos prisonniers soient aussi bien traités chez vous que vous l'êtes chez nous!
    — Ils le sont, monsieur, ils le sont. Une de mes parentes vient de m'écrire; elle a eu des prisonniers près de Dusseldorf: ils sont devenus gras.
    — Croyez-vous toujours que l'Allemagne remportera la victoire?
    — Pour l'instant, non. Mais nous ne savons rien ici.
    — Alors, qu'est-ce qui vous fait perdre l'espoir?
    — En Allemagne, aussi bien qu'en France, le peuple a marché parce qu'on lui en a donné l'ordre [sic). Nous ne voulions pas la guerre dans le peuple. On nous a attaqués (sic): il fallait bien se défendre [sic)!
    A ce moment, les neuf autres Allemands se mettent à parler. Le feldwebel traduit:
    — Ils disent que tout le monde enviait l'Allemagne. Il y a eu une conjuration contre l’Allemagne (sic). Mais nous travaillerons tellement que tous les pays qui ont combattu l'Allemagne seront à nous par notre seul travail {sic).
    — En attendant, nous serons vainqueurs!
    — C'est bien possible. Depuis que ce soldat en bleu est arrivé, j'en ai l'idée.
    — Qu'est-ce qu'il a dit?
    — Il n'a rien dit: il est gai. J'ai beaucoup travaillé dans des ateliers français. Je savais que ni les hommes, ni les femmes ne voulaient la guerre. Vous paraissiez en avoir peur. Ah! bien! oui! tous les soldats qui reviennent du front sont contents. Vous êtes un peuple bien original. En Allemagne, les soldats sont tristes. — Est-ce que vous préférez être ici ou dans les tranchées?
    — Dans les tranchées!
    — Pour tuer des Français?
    — Pour être libres.
    Un coup de sifflet strident nous interrompt. C'est l'heure du travail. Les prisonniers partent en tête, puis les deux réfugiés d'Ypres, puis les gens de la ferme et le permissionnaire. Je remarque que personne ne parle aux prisonniers. Une belle jeune fille qui servait à table détourne la tête à leur passage, en murmurant:
    — Ils partiront sans avoir vu mes yeux.
    Le bruit de la batteuse domine tout. Je regarde et me sens ému: ces prisonniers, ces réfugiés, ces vieux, cet adolescent, ce soldat, travaillent ensemble pour battre le beau blé de France...
    — Il n'y a guère de blé, mais il y aura bien autant de paille que l'an dernier, remarque le permissionnaire.
    Une femme allaite un enfant au pied de la meule. Il sourit et de ses petites mains potelées presse le sein.
    — Il est né dans une cave à Ypres, me dit la femme. Il se porte bien tout de même.
    Et j'admire le soleil qui luit sur tout cela.

    JeSaisTout_PrisonnierChamp
    "Les Boches dans les champs du Berry"

    Pour lire l'original:
    http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k1029643/f598.table

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