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Indre 1914-1918 - Les 68, 90, 268 et 290e RI
25 août 2022

« Je compte encore du 587 demain matin après le jus et la Fuite » Alexandre Loppe, les fantômes de la classe 1911

RI090_19130209_Manoeuvres_Extrait1_recto

Il est une classe d’âge que je m’efforce d’étudier, c’est la classe 1911 car elle est celle qui resta certainement le plus longtemps sous les drapeaux. Après avoir effectué un relevé statistique complet de la classe 1911 du recrutement de Châteauroux, j’avais étudié l’été dernier un cliché lié au conseil de révision à Levroux, de cette même classe.

Capture1

Cette année, je souhaite m’intéresser à un cliché récemment acquis qui concerne un soldat classe 1911 du 90e RI pendant l’année 1913, au-delà, je souhaite suivre son parcours qui fut particulier. Je vais donc m’appuyer sur un cliché souvenir de manœuvres terrain et dont la correspondance est datée du 9 février 1913, à Châteauroux.

Tout d’abord, certains lecteurs me demanderont pourquoi utiliser le terme de « fantômes » dans le titre de l’article ? Il s’agit là de ma première impression lorsque je découvris le cliché (voir photo ci-dessus). La présence de la brume, les visages flous et parfois tout juste visibles m’ont immédiatement donné cette impression. Cette impression se renforça toutes ces études et surtout tous ces soldats sont mes fantômes de cette période. On les connait, on les ignore, on les découvre, on les oublie. Ils ne me laissent pas indifférent.

C’est donc pour cela que j’ai entrepris l’étude du cliché, de la correspondance et ce d’autant que le soldat « expéditeur du courrier » était parfaitement identifiable et de la classe 1911.
Voici donc la carte que nous allons analyser :

MontageCPA_1

Un groupe de 20 soldats pose pour le photographe alors qu’ils sont en sortie terrain et qu’ils sont en train de manger. Un point particulier est à signaler dès à présent. Concernant l’image entière, on note la présence d’un repère que j’avais sciemment enlever dans le cliché « fantôme ». L’expéditeur du cliché se signale, il est donc aisé d’identifier LOPPE Auguste. Je reviendrai un peu plus tard sur son cas personnel.

Dans le détail, le groupe est constitué de 20 soldats, sur la plupart des uniformes, aucune marque nette de grade est visible. Seul le soldat assis à côté de la gamelle est un caporal. Dans tous les cas, nous avons affaire à des militaires du rang.
L’unité est rapidement identifiée, il s’agit du 90ème Régiment d’Infanterie, qui est en garnison à Châteauroux (Caserne Bertrand)

RI090_19130209_Manoeuvres_Extrait3_recto

Même s’il y a ici plus de personnes que dans l’effectif théorique, nous avons vraisemblablement ici affaire à une section d’infanterie. Suivant les règlements, l’escouade est l’élément organique le plus simple d’un régiment d’infanterie, elle est composée de 13 à 15 soldats et on trouve un caporal à sa tête (effectif de guerre). Cet effectif est ramené à 8 soldats en temps de paix. La structure de temps de paix est donc complétée au moment de la Mobilisation par l’arrivée des réservistes des classes les plus récentes.
Dans l’organigramme régimentaire réglementaire, il est nécessaire d’avoir 2 escouades pour former une demi-section (Sergent), deux demi-sections pour former une section (Lieutenant, S/Ltn ou Adj.) et 4 sections pour former une compagnie (Capitaine).
Le règlement stipule très exactement:


Article II – Formations de la section, Rassemblement, Marche sans cadence.
134 – La section comprend 2 escouades en temps de paix et quatre en temps de guerre ; elle se subdivise alors en demi-sections.
La section se rassemble et manœuvre en ligne sur deux rangs et en colonne par quatre.

 

MontageCPA_4

MontageCPA_2

L’idée de l’escouade est confirmée par le rôle que tient le caporal. Etant le plus gradé, il a pour responsabilité de s’assurer que son groupe est convenablement nourri, logé, …. Sur le cliché, son rôle de responsabilité est confirmé par son attitude. Il est à côté des deux gamelles et du bouthéon, s’assurant de la bonne cuisson.

S’il s’agit bien de 2 escouades de temps de paix, il devrait y avoir un deuxième caporal parmi les militaires présents, mais le cliché ne permet d’identifier clairement si d’autres grades sont présents.

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Le caporal à gauche (Galon rouge en diagonale de bas de manche)

Nous sommes vraisemblablement le matin et il s’agit de l’heure du jus ou bien celui de la soupe. Le repas semble léger.
Les quarts et les gamelles sont de sortie. On a aussi sorti les miches de pain qui viendront compléter l’alimentation. Certains ont sorti le couteau et s’apprêtent à couper allègrement les miches.

Chaque soldat, dans sa dotation individuelle se voyait remettre une fourchette et une cuillère. Ces couverts étaient règlementaires. Le couteau est individuel et chaque soldat se devait de se fournir son propre canif. Dans le cadre des attributions individuelles, ils se voyaient aussi attribuer un quart individuel modèle 1865 et une gamelle individuelle modèle 1852.
Le bouthéon et la grande gamelle sont des équipements collectifs typiques du bivouac. La dotation réglementaire prévoyait 2 jeux pour une escouade soit 2 grandes gamelles et 2 bouthéons modèle 1887.
Concernant les tenues, les effets d’habillement sont réglementaires, ainsi que les brelages, cartouchières, ceintures, musettes. Nous avons bien affaire à des appelés affectés dans un régiment d’active, ceci à mettre en opposition avec certains clichés montrant des réservistes en sortie terrain avec des équipements déclassés.
Un soldat possède une ceinture en bandoulière que je n’ai pu identifier. Si un lecteur de cet article a une idée …

RI090_19130209_Manoeuvres_Extrait5_recto  RI090_19130209_Manoeuvres_Extrait4_recto

Ce type de cliché possède une symbolique importante. Si elle constitue un souvenir d’une manœuvre avec les « copains » de la classe, elle possède aussi une signification induite. Tous ces gestes sont importants. Les soldats au travers de leurs poses envoient un message au photographe ou plutôt aux destinataires du cliché. Ces destinataires seront bien souvent la famille.
« Tout va bien », « Regardez comme on mange bien » …

Sur le cliché, il est un personnage qui m’intrigue et qui est au premier plan au centre. Il ne porte aucune gamelle, aucun quart. Il n’a pas de marques de grade, mais son attitude, bien positionné au centre, traduit un personnage important pour le groupe. A la main, il semble avoir une sorte de carnet, peut-être un portefeuille. Une intuition me dit que nous avons là le commanditaire du cliché. Celui-ci, un peu plus fortuné que ses camarades, a hélé le photographe de passage et à effectuer la commande du cliché souvenir, tout en ayant prévu plusieurs tirages qu’il a ensuite remis à ses camarades proches.
Il est à noter que le passage du photographe n’était pas nécessairement fortuit. Non, dans la campagne berrichonne, on ne rencontre pas des photographes au détour d’un chemin. Certains de ces professionnels se déplaçaient en suivant les troupes et proposaient ainsi leur service photographique aux soldats rencontrés sur le terrain. Le militaire étant un bon client, avide de souvenirs du temps passé avec les « copains » de régiment.

Après avoir détaillé le cliché, intéressons-nous donc maintenant à notre expéditeur, Auguste LOPPE.
Commençons par l’étude du texte de la missive.

« Châteauroux le 9 février 1913
Chers oncle et tante
Je mets la main à la plume pour vous donner de mes nouvelles qui sont toujours très bonnes et je désire que ma carte vous trouve de même. Vous pouvez dire que je suis un peu flémard pour vous écrire. Enfin je vous dirai que je suis bien accoutumé au métier par force je vous envoie ma tête un jour que l’on a boulotter en plein air.
Votre neveu qui vous embrasse Loppe Auguste au 90e de Ligne 11e compagnie Châteauroux (Indre) »

A ce texte, il ajoute « Je compte du 587 demain matin après le jus et la fuite »

Le texte est anodin, il n’y a pas grand-chose à en tirer, si ce n’est qu’il nous informe du nom de l’expéditeur marqué au recto et nous donne son affection dans une compagnie d’active. Nous avons bien affaire à un appelé au service militaire. A partir des données, sa fiche matricule est très rapidement retrouvée grâce à la première recherche qui consiste à se poser la question « A-t-il survécu au conflit ? » La réponse est rapide et négative. Il est décédé en 1918 au sein du 68e Régiment d’Infanterie, le régiment frère de brigade et basé au Blanc et à Issoudun.

SHD_archives_H330224R

A partir des données de la fiche Mémoires des Hommes, il ne reste qu’à rechercher la fiche matricule qui se trouve aux archives départementales d’Indre et Loire.

https://archives.touraine.fr/ark:/37621/lps9bj20vr34/14770b05-ec01-4a35-a91d-bd8d541731c2

Avant de continuer l’analyse, il est nécessaire de rappeler que l’effectif principal d’un régiment d’active, avant le conflit, n’est pas nécessairement lié le bassin local (départemental) mais qu’il faut chercher bien souvent dans la région militaire, voir la région militaire voisine. A titre d’exemple, la classe 1911 de recrutement Châteauroux se trouvait répartie ainsi au moment de son incorporation au service militaire (les proportions seront les mêmes au moment de la mobilisation d’Août 1914) :
Ainsi, pour les 1724 soldats du recrutement de Châteauroux, classe 1911, seuls 7,37% sont affectés au régiment de ce même bureau. 

MontageCPA_3

FDP_UnitésIncorporation_1

Présentons maintenant Auguste LOPPE et son parcours.

Auguste LOPPE (Loppé) est né le 27 octobre 1891 à Chenu dans la Sarthe, Il est fils de Auguste Pierre et de COMPAGNON Madeleine. Au moment de sa conscription, en mars 1912, il demeure à Villiers au Bouin dans l’Indre et Loire. Il demeure là avec ses parents. La conscription eut lieu au chef-lieu de canton à Château-la-Vallière pour une incorporation au mois d’octobre suivant. Sa fin de service militaire est donc programmée pour octobre 1914, la classe 1911 n’étant pas concernée par le passage aux 3 ans de service au lieu de 2.

CaptureFrise_Incorporation

Son niveau d’instruction lui permet une correspondance sans trop de fautes et d’une écriture aisée. D’après sa fiche matricule, il a un niveau d’instruction 3 (Sait lire, écrire et compter). Cette information était transmise par l’instituteur à la mairie au moment de la préparation des dossiers en vu du conseil de révision.
Il est donc incorporé au 90e Régiment d’Infanterie à compter du 8 octobre 1912.

Cela fait donc 4 mois que Auguste est sous les drapeaux lorsque le cliché présenté est pris. Notre soldat n’attend qu’une seule chose, la « Fuite » dans 587 jours, il compte déjà le nombre de jours qui lui reste à effectuer jusqu’à son retour à la vie civile en octobre 1914.

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Mais très rapidement, la chance va tourner. Alors que tout va bien en février 1913, au moment du cliché, la fiche matricule nous apprend qu’en octobre 1913, Auguste est réformé n°2 par la commission de réforme de Châteauroux et ce pour « tuberculose pulmonaire ». La réforme n°2 sous-entend que la cause de réforme n’est pas liée au service. Il est donc renvoyé chez lui.

BNFGallica_ReformeN2_Septembre1915
Sources Gallica BNF

 

Arrive la tempête d’août 1914. Réformé, Auguste n’est donc pas concerné par la mobilisation au contraire de ses camarades restés au service, qui, eux, voient au fil du temps, disparaitrent leurs espoirs de libération pour octobre 1914.
Si Auguste n’est pas concerné par la mobilisation et l’entrée en guerre, il est très rapidement concerné par les conséquences de cette entrée en guerre. Au vu des très nombreuses pertes, il apparait très rapidement qu’il va falloir revoir les motifs d’exemption, de non-envoi au service armé. Il faut des renforts, quite à reconsidérer les modalités et les critères des exemptions jusqu'alors attribuées. Vulgairement, "on racle les fonds de tiroir".
Dans un décret en date du 9 septembre 1914, rappel tous les exemptés et réformés à passer devant un conseil de réforme afin de valider ou non la cause de réforme. Dans le cas de la non-validité de la cause de la réforme, le soldat est soit classé Service Armé, soit Service Auxiliaire.

BNFGallica_CommissionReforme_Septembre1914
Sources BNF Gallica

 

A ce titre, Auguste LOPPE passe devant le conseil de révision d’Indre et Loire le 12 octobre 1914. Le conseil maintient la cause de réforme liée à la tuberculose qui le rend inapte au service actif, Auguste reste donc chez lui.
Le temps passe, les pertes de l’armée française continue d’augmenter, la non présence au front de certains font que en 1915 avec la loi DALBIEZ puis en 1917 avec la loi MOURIER, la pêche à l’embusqué continue et se renforce. Des campagnes de presse sont régulièrement lancées pour débusquer l’embusqué.

La loi Dalbiez :

BNFGallica_LoiDalbiez1915
Sources BNF Gallica

https://combattant14-18.pagesperso-orange.fr/Club14-18/Methodologie/Dalbiez.html

N° 8961. - Loi assurant la juste répartition et une meilleure utilisation des hommes mobilisés ou mobilisables.
Du 17 Août 1915.
(Promulguée au Journal officiel du 19 août 1915.)

LE SÉNAT ET LA CHAMBRE DES DÉPUTÉS ONT ADOPTÉ,
LE PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE PROMULGUE LA LOI dont la teneur suit :

ART. 1erLes hommes qui, en vertu de l'article 142 de la loi du 21 mars 1905, sont autorisés à ne pas rejoindre leur corps immédiatement ou sont mis à la disposition des ministres de la guerre ou de la marine, ainsi que ceux placés en sursis d'appel pour le service des administrations publiques (État, départements, communes), seront, s'ils n'appartiennent pas au service auxiliaire ou à la réserve de l'armée territoriale, incorporés après avoir été remplacés conformément aux dispositions de l'article 2 ci-après. Si leur remplacement est de nature à entraver le fonctionnement des services, ils pourront être maintenus à leur poste, par une décision motivée du ministre de la guerre, sur la proposition du ministre compétent.

La loi Mourier:

BNFGallica_LoiMourier1917
Sources BNF Gallica

https://combattant14-18.pagesperso-orange.fr/Club14-18/Methodologie/Mourrier.html

N° 10762. - Loi relative à la visite, par les commissions spéciales de réforme, des exemptés et réformés du 20 Février 1917
(Promulguée au Journal officiel du 21 février 1917)

LE SÉNAT ET LA CHAMBRE DES DÉPUTÉS ONT ADOPTÉ,
LE PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE PROMULGUE LA LOI dont la teneur suit :

 ART. 1er. Tous les hommes exemptés ou réformés n° 2 avant la mobilisation, appartenant aux classes 1896 à 1914 incluse, qui ont été visités par application du décret du 9 septembre 1914, ratifié par la loi du 30 mars 1915, et maintenus dans leur position, seront soumis à l'examen de commissions de réforme, dont la composition est déterminée à l'article 2.
Ces hommes devront faire, dans le délai de quinze jours à partir de la promulgation de la présente loi, une déclaration de situation militaire à la mairie du lieu de leur résidence actuelle.

 

A propos de la « chasse aux embusqués », je conseille la lecture de l’article Wikipédia https://fr.wikipedia.org/wiki/Embusqu%C3%A9

Pour la troisième fois, Auguste passe donc devant une commission de réforme, celle d’Indre et Loire, qui le 26 mars 1917 le déclare apte au service. La tuberculose pulmonaire qui le frappait a soit été guérie, soit à été ignorés par le conseil de révision. Ce d’autant qu’il s’agit au réformé de fournir les pièces justificatives prouvant sa maladie et donc sa réforme.
Auguste est donc rappelé au service au sein du 66e Régiment d’Infanterie de Tours, qui est d’ailleurs son unité départementale où il arrive le 23 mai 1917. Par décision de la 9ème Région Militaire, il passe au 68e RI à compter du 18 octobre 1917. Sur la fiche matricule, rien n’indique le moment où celui-ci est affecté en première ligne.
Sous le drapeau du régiment d’Infanterie du Blanc, il participe aux combats et tombe le 25 août 1918 à L’Orme de Montécouvé, dans l’Aisne.

A propos de la bataille de l’Aisne et des combats de l’Orme de Montécouvé, les participations des 68 et 90e RI
http://indre1418.canalblog.com/archives/2020/04/23/38226082.html

Que devint Auguste Loppé ? Aucune dépouille ne fut rapatriée, aucune dépouille ne fut inhumée tant au pays que sur le champ de bataille.
la transcription de son décès est bien dans les registres de l’état-civil de Villiers au Bouin (37), cette transcription est accessible via le site des Archives Départementales de l’Indre et Loire.

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Sources AD37

Auguste figure sur le monument de Villiers au Bouin (37).

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On notera au passage sur ce monument récent que Auguste LOPPE est classifié sous l’entête de la bataille de la Somme (sic).

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Auguste Pierre LOPPE (1891-1918)

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Le cimetière provisoire de Montécouvé

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Général Dubail, Maréchal Fayolle, "La guerre racontée par nos généraux" (1920).

 

Quelques sources consultées ou à consulter:

  • Manuel d’Infanterie à l’usage des sous-officiers et caporaux – Editions Charles Lavauzelle – 1911
  • Mirouze – Dekerle – L’armée française dans la première guerre mondiale – Uniformes, équipements, armements (Tome 1) – 2007
  • Gazette des uniformes – L’uniforme du Poilu 1914-18 HS n°19 – 2005
  • Gazette des uniformes – L’équipement du Poilu 1914-18 HS n°24 – 2008
  • Indispensable, le site de Arnaud Carrobi: https://combattant14-18.pagesperso-orange.fr/
  • Le scandale des embusqués. Le Parlement français dans la tourmente (1914-1918) – Charles Ridel 2008https://www.cairn.info/revue-parlements1-2008-2-page-31.htm
  • Les monuments aux Morts - Lille3 https://monumentsmorts.univ-lille.fr/

 

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Commentaires
W
Belle étude. <br /> <br /> La bandoulière qui t'interroge supporte une sacoche, dès lors son porteur pourrait-il être un vaguemestre, voire un fourrier (même si aucun galon n'est discernable) ? Cordialement.
Répondre
B
Merci, merci beaucoup...<br /> <br /> Cloué E
Répondre
H
chapeau
Répondre
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