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Indre 1914-1918 - Les 68, 90, 268 et 290e RI
ypres
27 mars 2015

Avril 1915, l'usure de la troupe

"Usure de la troupe. - Il y avait en moyenne quatre à cinq hommes mis hors de combat par jour, soit de quinze à vingt par période de tranchée de quatre jours. Il y avait le même nombre d'évacuations pour la même période. Le régiment perdait donc de trente à quarante hommes par semaine dans un secteur où il n'y avait plus d'attaque. On s'explique donc l'appel incessant des unités combattantes à leurs dépôts, et l'énormité de la circulation entre l'intérieur et le front, dans un sens comme dans l'autre. Dans les trois mois de séjour au Bois du Polygone, il est arrivé environ 1.200 hommes au régiment. Ces hommes provenaient de tous les dépôts de la 9ème Région, ce qui a modifié passablement la composition initiale, berrichonne du régiment."

Sélection_027
2 soldats du 290ème RI, secteur d'Ypres - Printemps 1915

"Les renforts arrivaient habillés et équipés de neuf. Ce sont eux qui ont amené les premières culottes de velours. Pour commencer, elles n'avaient pas de passe-poils, elles pouvaient donc être considérées comme des effets civils. On a craint que les Allemands, en faisant prisonniers des hommes portant des culottes civiles, ne les considérassent pas comme des combattants et les fusillent. Les Allemands après tout, étaient bien capables de chicanes de ce genre. On a alors vivement recommandé aux hommes de munir leur culotte de passe-poils avant d'entrer en ligne. Je ne me rappelle pas comment ils s'y sont pris pour exécuter ce travail. Je crois bien qu'ils n'ont rien fait du tout."

Sources:
Colonel Eggenspieler - Le 290e RI, un régiment de réserve du Berry
Collection photo de l'auteur.

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8 mars 2015

Le moulin de Westhoek

Il y a bien longtemps que je n'avais pas relu le livre "Le 290e, un régiment de réserve du Berry" du colonel Eggenspieler. Ce témoignage fourmille de petites anecdotes qui permettent de compléter le froid JMO de l'unité.

A la veille de partir du front des Flandres, de quitter la Belgique, les 268 et 290e RI quittent la 17e Division pour rejoindre la 18ème. Ils ne quitteront le secteur qu'à la fin de ce mois de mars 1915. Le régiment ne sait pas alors qu'il sera tenu de revenir en urgence suite aux déclenchements des attaques aux gaz d'avril 1915 et ce dans le sinistre secteur de Lizerne - Het-Sas.

Le moulin à vent de Westhock
Près du P.C. de Westhock, il y avait un moulin à vent superbe. Les Allemands ne tiraient pas dessus. Ses ailes gigantesques devaient leur servir de repère.
Le commandement français, lui, pensait que ce moulin pouvait bien servir aux espions pour faire des signaux à l'ennemi, soit en faisant tourner les ailes, soit en faisant tourner le moulin lui-même. Tous les jours, je devais rendre compte si le moulin n'avait pas bougé. Si on avait cette crainte, il était bien facile de l'abattre.
Bref, ce moulin était devenu un point d'attraction pour toutes les corvées qui passaient dans les parages. Chaque groupe emportait quelques morceaux de bois. Le tronc du moulin fut à la longue tellement creusé, qu'un beau matin le moulin s'est effondré dans un fracas épouvantable. Je me précipitais hors du P.C. pour voir ce qui s'était passé. Mon beau moulin était à terre. Cette fois, il avait bien bougé. Mais, autre détail, aussitôt qu'il ne formait plus qu'une énorme masse de bois cassé, celle-ci fut couverte en un clin d’œil d'une nuée de soldats qui avaient surgi de tous les coins de l'horizon. En quelques minutes, il n'y avait plus d'autre bois que la grosse charpente, qui disparut à son tour les jours suivants.

J'ai rendu compte du sinistre.

CaptureBrielen
Des officiers du 290e RI au moulin de Brielen
(Moulin en bois typique de la région de Flandres)

Sources:
"Le 290e, un régiment de réserve du Berry" colonel Eggenspieler - Bourdier Paris 1932
Albums du 290e RI - collection de l'auteur.

12 mai 2014

Alexandre DOIT – Le devoir jusqu’au sacrifice.

Réactualisation du 12/05/2014

Alexandre DOIT est né le 29 octobre 1881 à Sombernon (Cote d’Or). Au moment de son recensement, il se déclare comme « garçon de café ». En 1902, il effectue son service au 5e Bataillon de Chasseurs à pied. Le métier militaire semble lui réussir, caporal en septembre 1903, il passe sergent en septembre 1904. Renvoyé dans la disponibilité en 1905, celui-ci s’engage le 3 octobre 1906 à Dijon. Il est alors affecté au Blanc, au 68ème RI, à compter du 5 octobre de l’année 1906. Se rengageant plusieurs fois, il évolue dans la hiérarchie militaire, en 1912, il devient sergent-fourrier.

Portrait
Aout 1914, le conflit l’emmène au front, où il passe adjudant le 24 septembre 1914. Le temps passe et le régiment arrive en Belgique dans le secteur d’Ypres. L’adjudant Alexandre DOIT commande alors une section de mitrailleuses.
Le 68ème RI et le reste du 9ème corps mènent des combats acharnés autour d’Ypres. Le 6 novembre, au devant de Zillebeke, l’adjudant DOIT est blessé en défendant jusqu’au bout sa section de mitrailleuses.
Ramassés par les assaillants ennemis, il décède le 8 novembre à Ten Brielen, en arrière de la ligne de front allemande.

CarteHommage
Plus tard, l’adjudant Caillaud du 68ème RI rédigea un procès verbal où il témoigne de ce qu’il a vécu :
Le 6 novembre 1914 à Klein Zillebeke, vers 14 heures après un bombardement de 5 heures les allemands ont attaqué nos positions violemment
La compagnie qui se trouvait à droite de la section de mitrailleuses que commandait l’adjudant Doit dut céder le terrain sous la violence de l’attaque allemands. La section de mitrailleuses fut attaquée à la fois de face et de flanc, les mitrailleurs dirent à l’adjudant Doit que pour sauver les pièces
 il était temps de se retirer mais l’adjudant Doit repondit que sa place était ici il ne devait pas partir et il ordonna de tirer jusqu’au bout mais ne reculez pas. Et montrant le plus bel exemple de bravoure et de mépris du danger en restant debout malgré la fusillade et continuant à encourage ses hommes et à diriger le feu de sa section.
ais malgré sa bravoure et celle de ses hommes, les allemands pénétrèrent dans la tranchée par la droite Les servants se firent tuer à plutôt que de se rendre.
L’adjudant Doit dut subir le même sort  car bientôt il fut atteint à la tête et à la poitrine et s’affaissant aussitôt. C’est ce que j’ai vu de moi-même et les renseignements que je puisse vous donner.


Blessé à Klein Zillebeke, déclaré décédé à Ten Brielen, l’adjudant DOIT fut donc emmené blessé à l’arrière et décéda vraisemblablement dans une ambulance allemande. Il connut alors une sépulture décente. Son corps fut rapatrié ensuite à Saint Charles de Potyze.

0___S_pulture_d_Alexandre_DOIT
L’adjudant DOIT, pour ses faits d’armes, obtint la Croix de guerre.

 

Tombé le 6 novembre 1914 dans le secteur de Zillebeke (Belgique), l’adjudant Alexandre DOIT du 68ème RI a accompli son devoir jusqu’au bout, jusqu’à son propre sacrifice.

Portrait2
A l’arrière, au Blanc, la ville de garnison n’apprit le décès que plus tard. Il fallut attendre un an et demi pour que le régiment rende un hommage officiel à son ancien adjudant.
Le 2 avril 1916, la presse locale relatait un événement qui ce jour-là prit une teinte particulière.

Jeudi dernier a eu lieu dans la cour de la caserne du Blanc une prise d’armes pour la remise d’un certain nombres de décorations.
Cette cérémonie a eu un caractère particulièrement émouvant.
Pour la première fois le fanion du 3e bataillon, merveille de broderie , offert par les dames du Blanc et décoré de la Croix de Guerre, a été présenté aux troupes.
Ce qui a excité une vive émotion, ce fut la remise de la Croix de Guerre à Madame genet, qui a reçu sur le front des troupes ce glorieux témoignage de l’héroïsme de son mari, lieutenant au 68e.
Deux soldats, morts en braves devant l’ennemi ont été représentés par leurs pères, MM. Cler et Joubert, à qui le commandant Legay a remis l’insigne commémoratif de leur courage.
Mais l’émotion a été portée à son comble par la présence d’une fillette de six ans. Simone Doit, qui a reçu la Croix de Guerre au lieu et place de son père, mort au champ d’honneur. Dans toute l’assistance civile aussi bien que dans les rangs des troupes, les yeux se sont mouillés de larmes.
En rappelant chaque citation, M. le commandant Legay a su trouver de mâles et nobles paroles pour faire ressortir l’héroïsme de ces braves.

Remise_croix_de_guerre_5
Simone DOIT, lors de la remise de décoration


Extrait de l’ordre de la Brigade n°19 :
Le colonel Lasson, commandant la 33e brigade d’infanterie cite à l’ordre de la brigade ;
DOIT Alexandre, Adjudant, C.H.R. du 68ème régiment d’infanterie.
« Sous-officier d’un sang-froid et d’une bravoure remarquables qui, dès les premiers engagements auxquels le régiment a pris part, a su donner à ses hommes le plus bel exemple du devoir. Est tombé glorieusement le 6 novembre 1914, au combat de Z… [Zillebeke], à la tête d’une section de mitrailleuses dont il dirigeait le tir avec la plus grande crânerie, pendant un furieux assaut de l’ennemi contre nos lignes. »
Signé : LASSON.

CaptureMM_AlexandreDoit_JO1919
La citation d'Alexandre DOIT donnant droit à Croix de Guerre et Médaille Militaire à titre posthume
20 décembre 1919 - Journal Officiel (sources Gallica)


Merci à Bernard Sarges pour la documentation familiale
Sources : Documentation personnelle. Droits réservés. - Indépendant du Berry (1916) et Journal Officiel http://gallica.bnf.fr/

24 mars 2013

Repose en paix, Emile, sur la terre de tes pères.

Voici une sépulture parmi tant d'autres à la Nécropole Saint Charles de Potyze, près de Ypres, en Belgique.

060419 071

Pourquoi s'intéresser à cette sépulture plus qu'à une autre?
Tout simplement, car il y a peu, j'ai reçu un message de Gwenael, qui me demandait des informations concernant son arrière grand-père Emile MONET.

Emile MONET tomba au Bois Triangulaire, le 28 décembre 1914.

CaptureMDH,

La fiche Mémoires des Hommes, indique le 268e RI, alors que la sépulture, elle, indique le 68e RI. S'agit-il d'une des erreurs fréquemment rencontrées de confusion entre l'unité d'active et l'unité de réserve.
J'entrepris alors quelques recherches rapides et m'aperçut que l'affaire n'etait pas si simple qu'une simple erreur de gravure sur une plaque.

Tout d'abord, où se situe le Bois Triangulaire? Les amis du forum Pages14-18 m'apportèrent bien vite la réponse. Le Bois Triangulaire est situé entre Lizerne et Langemark.  Or, pour cette période, nulle unité indrienne, dans le secteur de Langemarck. Le 268e ne sera à Lizerne qu'en avril 1915.

Regardons les positions connues:
Le 68e RI est à Zonnebecke, il occupe tour à tour avec le 90e et le 114e, le carrefour de Broodseinde. Pendant ce temps, le 268e RI est dans le secteur sud d'Ypres, le 5e bataillon est à Brielen, au repos et le 6e bataillon dans les tranchées d'Hollebecke.

FondDePlanYpres

Voilà donc une énigme de plus, en espérant trouvé la fiche matricule lors d'une prochaine visite aux Archives de L'Indre.

Emile MONET a un destin peu ordinaire. Il est né en 1884 à Cléré du Bois, dans l'Indre, où son père Emile Joseph et sa mère Marie Léontine MARC habitait.

Ce père fut rapatrié de Belgique dans les années 1870. Il fut installé par la préfecture de l'Indre comme ouvrier agricole, avant de devenir cultivateur au moment de la naissance de son fils.

Emile MONET (fils) se maria en 1913 à Adèle VIAUVY, née en 1893 et fille d'un maraîcher de Bossay (37). De ce mariage naquit une fille, en 1914, Alina. Cultivateur à Cléré du Bois, il fut mobilisé en août 1914 au 68e RI, pour finalement tomber sur la terre paternelle, en cette fin 1914.

Sa veuve Adèle fleurira le monument aux morts jusqu'à son décès, en 1981.

Merci à Gwenael pour m'avoir transmis ces informations.

Sources:
Documentation de l'auteur.
Mémoires des Hommes

4 janvier 2013

Flandres 1914-1915 Les sépultures disparues

Alors que le 3 du mois dernier, je me souvenais de Lucien Bessonneau, je ne peux pas m'empêcher de penser aussi aux multiples soldats dont les sépultures précaires et au combien provisoires finirent par disparaitre. Le champ de bataille de 1914, autour d'Ypres connut les combats et les bombardements jusqu'en 1918.

L'apreté des combats, la difficulté des évacuations engendraient l'impossibilité d'ensevelir convenablement les compagnons d'armes.

 

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On notera l'effet de la mitraille et des bombardements sur les arbres environnants.

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3 décembre 2012

La reconnaissance du Peuple Français

3 décembre 1914 - 3 décembre 2012

Une pensée pour Lucien.

En 1921, en l'absence de corps et au vu des documents fournis par l'armée, le tribunal de La Châtre émet un jugement permettant de dresser l'acte de décès en la commune du Pin et la transcription de la mention de Mort pour la France sur les documents administratifs.

Au nom du Peuple Français, le Tribunal civil de La Châtre (Indre) a rendu le jugement dont la teneur suit:
Vu la requète qui précède Qui M. Souffron, président du tribunal en son rapport et M. le procureur de la République en ses conclusions le tribunal après en avoir délibéré a rendu le jugement suivant:

Attendu qu'il résulte des pièces mentionnées dans la requête présentée par M. le procureur de la République que le soldat BESSONNEAU Lucien Jean baptiste du 290e RI, né à Cuzion le 17 octobre 1887 de Silvain et de BLANCHARD Angèle, célibataire, domicilié à Le Pin a disparu le 3 décembre 1914 à Zonnebecke (Belgique). Vu la loi du 25 juin 1919 art. 9 Par ces motifs, le tribunal dit que le soldat BESSONNEAU Lucien Jean Baptiste est "Mort pour la France" le 3 décembre 1914 ) Zonnebecke (Belgique). Ordonne que le présent jugement sera transcrit sur le registre de décès de l'année courante de la commune de Le Pin et que mention de ce jugement sera faite à la date que l'acte de décès aurait du occuper tant sur le double du registre des décès qui existe à la mairie de Le Pin que sur celui déposé au Greffe du Tribunal conformément à l'article 92 du Code-Civil ...

 

BessonneauLucien_1909ToursLucien Bessonneau en 1909
à Tours, lors du service militaire au 66e R.I.

 

Sources:
Etat-civil Badecon le Pin
Collection de l'auteur

 

 

 

 

 

2 avril 2012

Honneur aux troufions

Bien d'autres actes seraient à signaler. Honneur doit être rendu aux artilleurs qui ont admirablement travaillé. Le capitaine Baschi a accompagné les vagues d'assaut transmettant à sa batterie l'ordre d'allonger le tir en agitant son képi, signal repris par les agents de liaison. Le colonel lui fera avoir la Légion d'honneur. Tous en sont ravis, car nous avons des artilleurs admirables que nous savons apprécier et aimer.

Baschi, décoré, recevra un éclat d'obus qui ouvrira son manteau juste à hauteur de la croix, la mettant à découvert.

Plus tard, il sera grièvement blessé, et quand je le retrouverai au bois du Polygone, je lui rappellerai Wallemolen, le félicitant de sa croix, il m'engueulera en ces termes : « Ma croix, mais j'en suis furieux : ce ne sont pas les artilleurs qui devraient être décorés en pareille occurrence. A Wallemolen, tous les fantassins à ce prix en méritaient autant depuis le colonel jusqu'au dernier troufion. »

Sources: 1914-1915 E. Sohier - Auto-édition

3 décembre 2011

Known unto God - Zonnebeke / Broodseinde

3 décembre 1914 - 3 décembre 2011

Une pensée pour Lucien Bessonneau

Une visite virtuelle du lieu de la disparition à partir du nouveau service de Google Street View: L'intersection de l'ancienne voie ferrée et de la route pour se rendre à Tyne Cote (cliquez sur le lien)

CarrefourBroodseinde

Les positions du 290e RI, en ce 3 décembre 1914 étaient réparties à droite et à gauche de ce chemin, l'ancienne voie ferrée.

CarrefourBroodseinde_TyneCote

Non loin, en faisant demi tour, on peut voir, à 300 mètres, l'actuelle nécropole britanique de Tyne Cote. Au premier plan, une des nombreuses bornes "Road to Passchendaele" commémorant la bataille de 1917.

Plus rien ne rappelle le passage de l'armée française de 1914-15, toute la Mémoire est maintenant tournée vers l'autre côté de la Manche.
Dans la nécropole de Tyne Cote, je me plais à croire que Lucien repose peut-être au pied d'une des stèles "Known unto God", là où lors de mon dernier passage, j'ai déposé quelques "poppies".


ASoldierOfTheGreatWar_KnownUntoGod1
Un soldat de la Grande Guerre
Connu de Dieu seul

Pour retrouver tous les messages sur Lucien Bessonneau cliquez ICI

Sources Photos:
http://maps.google.fr/intl/fr/help/maps/streetview/
http://www.liamshepherd.co.uk/tyne-cot-sanctuary-wood-menin-gate/26389

4 octobre 2011

Potijze, l'inconnu à la bague du 90e RI

Voici un entrefilet trouvé dans l'Indépendant du Berry, le journal local de la ville du Blanc, en date du 28 avril 1923:
IndependantBerry_19230428_1
Afin d'aider les familles, le journal diffuse parfois des annonces de corps retrouvés. Le nettoyage du champ de bataille commença dès la fin du conflit.
Malgré les remaniements et autres réorganisations de la nécropole Saint Charles, la sépulture n°3218 est toujours là, l'inconnu à la bague est toujours sans identité.

RI090_Potyze_Inconnu

Si les armoiries de la bague vous disent quelque chose, n'hésitez pas à me contacter, toute piste pour identifier cet oublié, est interressante.

Sources:
Indépendant du Berry 1923 ( GALLICA )
Photo de l'auteur

 

3 décembre 2010

In Memoriam Lucien

Le temps passe, le souvenir perdure

Zonnebeke, Broodseinde

le 3 décembre 1914

96 ans aujourd'hui...

awm_e01147

Le secteur de Broodseinde en 1917

 

Sources: ww1westernfront.gov.au

 

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