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Indre 1914-1918 - Les 68, 90, 268 et 290e RI

25 septembre 2015

25 septembre 1915, "In Memoriam" Ludovic Buchenet.

En ce 25 septembre 2015, je ne peux m'empêcher de quitter les soldats du département de l'Indre dont j'ai déjà traité plusieurs fois le triste anniversaire et de m'intéresser à l'arrière grand-père de mon amie Mireille.

J'ai donc une pensée pour Ludovic Buchenet, un marsouin de Brest qui termina sa vie à Souain en ce 25 septembre 1915, lors des offensives de Champagne, au sein du 52e RIC en tant que Sergent-Major.

Né le 14 décembre 1878 à Brest de feu Ludovic Catherine et de Jeanne Coloigner, lors du recensement, il déclare la profession d'employé.
Dans le cadre de son service militaire, il est affecté au sein du 2e régiment d'artillerie de Marine, le 5 octobre 1898, et est alors 2e Canonnier servant. Il passe brigadier en 1899  et  participe aux campagnes de Madagascar et du Soudan. Il sera d'ailleurs médiallé de ces 2 expéditions. Il est libéré du service actif en 1903.
En 1905, il décide de s'engager mais cette fois au 6e Régiment d'Infanterie Coloniale, repartant alors au bas de l'échelon militaire. Il passe 1ère classe en 1904, caporal en 1905, caporal-fourrier en 1906. En décembre 1906, il est affecté au 2e Régiment de Tirailleurs Sénégalais. Il renouvelle alors son engagement.

En 1909, il passe au 6e Colonial. En parallèle, le 11 décembre 1909 à Brest, il épouse Anne Godec.

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Anne Godec et le sergent Ludovic Buchenet


Il devient sergent-fourrier en 1910 puis sergent en 1911. Cette même année 1911, il passe au 1er régiment de tirailleurs malgaches puis au Bataillon Sénégalais en 1912.

1911 est aussi l'année de naissance de sa fille Lucienne, à Brest. Sa femme est donc restée en métropole.

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Anne Buchenet née Godec et Lucienne


En 1913, de retour en Métropole, il se voit être affecté au 2e Colonial. Du fait de la fin de son engagement, il est libéré le 11 avril 1914.

Devenu civil, le 3 aout 1914, il est mobilisé au 2e Colonial et est nommé Sergent-fourrier le 17 aout 1914. Le 2 mai 1915 obtient le grade de Sergent-Major. Le 4 mai 1915, il passe au 2e Bataillon mixte de marche (aussi nommé 2e Régiment mixte Colonial). Dans la foulée, ce bataillon devient le 52e Régiment d'Infanterie Coloniale. Il suit alors le parcours de ce régiment.
Le 25 septembre 1915, au sein donc du 52e RIC, il tombe dans le secteur de Souain (Marne).

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Ludovic Buchenet
(Cliché pris en 1915- Tenue bleu horizon)

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Le 52e RIC faisait partie de la 10e Division d'nfanterie Coloniale qui menait le combat sur l'attaque de l'ouset de la Butte de Souain et l'Est de la ferme de Navarrin, le coeur de l'offensive. La 10e DIC, le 25 septembre 1915, enleva la 1ère ligne ennemie.
Le corps de Ludovic ne fut jamais retrouvé et repose donc toujours en Champagne. Peut-être repose-t-il à la Nécropole de Souain - La Crouée. Plus de 30700 corps français reposent dans cette nécropole. 9000 corps ont pu être identifiés et sont inhumés en sépultures individuelles. Les quelques 21000 autres soldats sont regroupés au sein de 8 ossuaires.

Souain La Crouee

 

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13 septembre 2015

1 femme, 21 Morts pour la France ou les liens familiaux entre les poilus de Nuret le Ferron (36)

Il s'agit là d'un article un peu spécial. Il n'a pas été écrit par l'auteur habituel, mais par un autre "14-18 phile" du département. Je veux parler de Didier Bléron, un passionné qui effectue un remarquable travail de Mémoire au sein de sa commune ( "Les oubliés de Nuret le Ferron" )

Ce dernier m'a récemment proposé de me transmettre un article qu'il avait rédigé pour le bulletin municipal de sa commune. Rien que pour l'intention, je le remercie. Mais je le remercie encore plus pour la qualité de la recherche effectuée et pour l'originalité de sa recherche:

Etablir un lien entre les différents soldats inscrits sur le monument aux morts communal.

Je ne reprends ici que la première partie de son article qui nous dévoile des aspects intéressants sur les relations sociales et familiales d'une communauté villageoise, au sein d'une petite commune rurale de l'ouest du département de l'Indre.

Je lui laisse donc le crayon:

 

Voici une étude, non exhaustive, sur les liens familiaux entre les morts pour la France de la première guerre mondiale, de Nuret-le-Ferron et des environs.

L’idée m’en est venue lors d’une conversation avec Monsieur Pierre REMÉRAND, lors de la cérémonie du 11 novembre 2014, devant l’exposition des biographies des poilus de la commune ferronnaise morts pendant le conflit.

Prenons l’exemple de Louise MOMOT, comme suggéré par Monsieur REMÉRAND. Cette jeune femme, mariée à la veille de ses 21 ans, huit mois avant la déclaration de la guerre, a perdu en 14-18 son époux, le frère de celui-ci, trois des beaux-frères du frère de son mari, dont des jumeaux, trois de ses frères, le mari d’une de ses sœurs, le mari et le beau-frère de deux des sœurs de son époux, un de ses cousins et le cousin de celui-ci, ainsi qu’un cousin de son époux. De plus elle se remarie en 1921 avec le frère de deux autres jeunes inscrits sur le monument aux morts de Nuret-le-Ferron. En élargissant les liens de parentés des uns et des autres, nous arrivons au nombre de vingt et un morts pour la France dans l’entourage de Louise.

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Pierre MÉRIOT [01] et Louise MOMOT lors de leur mariage

Voyons tout cela dans le détail, avec l’aide visuelle de l’arbre généalogique ci-dessous.

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Les liens familiaux à partir de Louise MOMOT:

(Chaque mort pour la France est rattaché à un numéro, du style [01], afin de mieux se repérer dans cette énumération et dans l’arbre généalogique ci-dessus et dans le texte ci-dessous.)

Louise MOMOT, née le 18 décembre 1892 à Nuret-le-Ferron, épouse le 2 décembre 1913 Pierre MÉRIOT [01], tué à l’ennemi le 25 septembre 1915 à Wailly (62).

Celui-ci  est  le  frère  de  Louis  MÉRIOT  [02], disparu au combat le 6 novembre 1914 à Zonnebeke (Belgique) et époux de Léontine Valentine GAUTRON, sœur de Louis Aurélien GAUTRON [14], de Jean Baptiste GAUTRON [12] et de Louis Gaston GAUTRON [13], tous les trois morts pour la France et cités plus loin. Pierre MÉRIOT [01] a également pour sœurs Marie Louise MÉRIOT, qui a épousé Louis Aurélien GAUTRON [14], et Joséphine MÉRIOT, épouse d’Eugène Octave BRUNET, lui-même frère de François BRUNET [03], tué à l’ennemi le 27 avril 1918 à Renningelst (89).

Louise MOMOT épouse en secondes noces le 9 avril 1921, Louis BERTHOMMIER, frère de Georges BERTHOMMIER [04], décédé de ses blessures de guerre le 1er mai 1916 à Ville-sur-Coussances (55), et de Rémi BERTHOMMIER [05], tué à l’ennemi le 12 août 1916 à Cléry-sur-Somme (80).

Elle a aussi trois frères qui font partie de cette triste liste :

Georges MOMOT [06], décédé en captivité de ses blessures de guerre le 24 avril 1915 à Gardelegen (Allemagne) et marié à Louise MOREAU, la sœur de Joséphine MOREAU épouse de Louis Gaston GAUTRON [13] ;

Adrien MOMOT [07], décédé le 2 décembre 1916 à son domicile de Nuret-le-Ferron des suites d’une maladie contractée au service ;

Céleste MOMOT [08], décédé de ses blessures de guerre le 26 février 1916 à Bras-sur-Meuse (55).

Louise MOMOT a également été touchée du côté de sa sœur, Marthe MOMOT, qui est l’épouse d’Olivier PERRIN [09], décédé le 24 avril 1915 à Thouars (79) des suites d’une maladie contractée au service.

Par sa mère, Joséphine CELESTE, elle est la cousine de Louis PINÇON [10], décédé de ses blessures de guerre le 9 septembre 1914 à Linthelles (51), lui-même petit-cousin d’Alexandre PINÇON [11], tué à l’ennemi le 17 décembre 1914 à Potyze (Belgique).

Revenons à la fratrie GAUTRON, qui était composée de :

Jean Baptiste GAUTRON [12], tué à l’ennemi le 5 avril 1918 à Rouvrel (80) ;

Louis Gaston GAUTRON [13], jumeau du précédent, décédé de ses blessures de guerre le 29 octobre 1914 sur le navire-hôpital La Bretagne, entre Dunkerque(59) et Cherbourg (50), époux de Joséphine MOREAU, la sœur de Louise Moreau, épouse de Georges MOMOT [06] ;

Louis Aurélien GAUTRON [14], disparu au combat le 6 novembre 1914 à Zillebeke (Belgique), marié avec Marie Louise MÉRIOT, sœur de Pierre MÉRIOT [01] et de Louis MÉRIOT [02] ;

Léontine GAUTRON, épouse de LOUIS MÉRIOT [02].

Pierre MÉRIOT [01] est, par son père, le cousin de Léon GIRAULT [15], tué à l’ennemi le 8 novembre 1916 à Ablaincourt-Pressoir (80), lui-même frère de Jean Baptiste GIRAULT, époux de Léonie COTINIÈRE, sœur de Marie COTINIÈRE qui a épousé Philippe NUHANT [16], décédé de ses blessures de guerre le 29 octobre 1915 à Amiens (80). Philippe NUHANT [16] a pour frère Fernand NUHANT [17], décédé le 15 mai 1917 à Dinan (22) des suites d’une maladie contractée au service, mari de Joséphine MARGOUX, la sœur de Désiré MARGOUX [18], décédé en captivité le 5 décembre 1918 à Vorbeck (Allemagne) des suites d’une maladie contractée au service. Marie et Léonie COTINIÈRE sont les cousines de Louis COTINIÈRE [19], décédé de ses blessures de guerre le 9 septembre 1914 à Montereau (77).

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Léon GIRAULT [15]   -   Désiré MARGOUX [18]

Alexandre PINÇON [13] est le frère d’Henriette PINÇON qui a épousé Alexandre LABEL, frère d’Alphonse LABEL [20], tué à l’ennemi le 22 août 1914 à Signeulx (Belgique). Ce dernier est le cousin de Jules LABELLE [21], décédé le 5 août 1917 à son domicile de Nuret-le-Ferron des suites d’une maladie contractée au service.

Index des soldats Morts pour la France:

[01] Pierre Alexandre MERIOT, né le 15 septembre 1888 à Nuret-le-Ferron, mort à 27 ans (68e RI) et inscrit sur le monument de Nuret-le-Ferron.

[02] Louis MERIOT, né le 13 novembre 1885 à Nuret-le-Ferron, mort à 28 ans (268eRI) et inscrit sur le monument de Nuret-le-Ferron.

[03] François BRUNET, né le 8 décembre 1893 à Thenay, mort à 24 ans (156e RI) et inscrit sur le monument de Nuret-le-Ferron.

[04] Georges BERTHOMMIER, né le 6 mars 1889 à Nuret-le-Ferron, mort à 27 ans (68e RI) et inscrit sur le monument de Nuret-le-Ferron.

[05] Rémi BERTHOMMIER, né le 26 juin 1892 à Nuret-le-Ferron, mort à 24 ans (170e RI) et inscrit sur le monument de Nuret-le-Ferron.

[06] Georges MOMOT, né le 14 décembre 1886 à Nuret-le-Ferron, mort à 28 ans (268e RI) et inscrit sur le monument de Nuret-le-Ferron.

[07] Adrien MOMOT, né le 21 août 1990 à Nuret-le-Ferron, mort à 26 ans (268e RI) et inscrit sur le monument de Nuret-le-Ferron.

[08] Céleste MOMOT, né le 26 janvier 1894 à Nuret-le-Ferron, mort à 22 ans (10e RG) et inscrit sur le monument de Nuret-le-Ferron.

[09] Olivier PERRIN, né le 8 octobre 1889 à Oulches, mort à 25 ans (9e SIM) et inscrit sur le monument de Nuret-le-Ferron.

[10] Louis PINÇON, né le 6 juin 1893 à Nuret-le-Ferron, mort à 21 ans (90e RI) et inscrit sur le monument de Thenay.

[11] Alexandre PINÇON, né le 28 septembre 1891 à Nuret-le-Ferron, mort à 23 ans (68e RI) et inscrit sur le monument de Nuret-le-Ferron.

[12] Jean-Baptiste GAUTRON, né le 5 octobre 1884 à Luzeret, mort à 33 ans (268e RI) et inscrit sur le monument de Neuillay-les-Bois.

[13] Louis Gaston GAUTRON, né le 5 octobre 1884 à Luzeret, mort à 30 ans (268e RI) et inscrit sur le monument de Nuret-le-Ferron.

[14] Louis Aurélien GAUTRON, né le 1er décembre 1885 à Luzeret, mort à 28 ans (268e RI) et inscrit sur le monument de Nuret-le-Ferron.

[15] Léon Alexandre GIRAULT, né le 19 juin 1895 à Nuret-le-Ferron, mort à 21 ans (1er RZ) et inscrit sur le monument de Nuret-le-Ferron.

[16] Philippe NUHANT, né le 6 avril 1880 à Ciron, mort à 35 ans (268e RI) et inscrit sur le monument de Thenay.

[17] Fernand NUHANT, né le 27 décembre 1883 à Ciron, mort à 33 ans (2e RA Colo) et inscrit sur le monument de Nuret-le-Ferron.

[18] Désiré MARGOUX [18], né le 2 mars 1890 à Chasseneuil, mort à 28 ans (66e RI) et inscrit sur le monument de Nuret-le-Ferron.

[19] Louis COTINIÈRE [19], né le 7 février 1890 à Chitray, mort à 24 ans (44e BCP) et inscrit sur le monument de Rivarennes.

[20] Alphonse LABEL [20], né le 24 décembre 1892 à Nuret-le-Ferron, mort à 21 ans (113e RI) et inscrit sur le monument de Nuret-le-Ferron.

[21] Jules LABELLE [21], né le 5 novembre 1891 à Nuret-le-Ferron, mort à 25 ans (32e RI) et inscrit sur le monument du Nuret-le-Ferron.

 

Dans l'index ci-dessus, les numéros d'unités ont été rajoutés par l'auteur principal du blog, car il nous a semblé significatif de signaler que sur 21 noms, 12 ont un lien avec les unités du département et surtout que 10 d'entre eux étaient affectés soit au 68e ou au 268e RI, les régiments du Blanc, la sous-préfecture et ville de garnison située à moins de 35 kilomètres. Pour rappel, la commune de Nuret dépend de l'arrondissement du Blanc.

Un très grand merci à Didier Bléron pour sa disponibilité et la confiance qu'il me fait.

8 septembre 2015

Lettres U et V

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Lettre U

68e RI

 URBAIN Prosper

 

Lettre V

 68e RI

VACHER Albert - VACHER Joseph - VAILLANT Georges - VALADE Alphonse - VALENTIN Theophile - VALLAT Emile - VALLEE Anatole - VALLET Rene - VANBESIEN Eugene - VANDERCRUYSSEN Edmond - VANDERQUAND Rene - VANOVERBERGHE Alphonse - VANTREPOTTE Leon - VAREILLE Marcel - VARENNE Andre - VARENNE Frederic - VARIN Auguste - VAROQUIER Juste - VASLIN Georges - VASSEUR Julien - VAUGELAS (de) Vincent - VAUVY Louis - VAVASSEUR Charles - VAY Alexandre - VAZEREAU Auguste - VEAU Leon - VEAUVY Jean - VEAUVY Louis - VEDRINE Edouard - VELLUE Leon - VELLUET Louis - VENAULT Eugene - VENDE Alfred - VENDIER Leonce - VENENCIE Elie - VEPIERRE Achille - VERBOIS Jean - VERGEZ Thomas - VERGNAUD Georges - VERGNAUD Henri - VERGNAULT Jacques - VERGNE Albert - VERGONZEANNE Jean - VERHOYE Ernest - VERMOREL Jean - VERNA Abel - VERNEUILLE Octave - VERON Joseph - VERRECHIA Pietro - VERRIER Constant - VERRIER Georges - VERRIER Jules - VERRIER Louis - VERRY Georges - VEYRIRAS Francois - VIALE Germain - VIAU Armand - VIAU Ernest - VIAU Paul - VIAUD Francois - VIAUD Marius - VIAUD Valentin - VIAULT Antoine - VIAULT Firmin - VIAULT Louis - VIAULT Roger - VICARIO Virginie - VIDAL Arthur - VIDAL Louis - VIEILLARD Jean - VIGEANT Auguste - VIGET Edouard - VIGIER Charles - VIGIER Henri - VIGLIONE Laurent - VIGNA Constant - VIGNALE Henri - VIGNAUD Henri - VIGNAUD Louis - VIGNER Francois - VILCOT Felicien - VILET Leon - VILLAIN Raoul - VILLAUME Pierre - VILLECHABROLLE (de) Raymond - VILLECHANOUX Abel - VILLEDIEU Victor - VILLEFOURCEIX Pierre - VILLENEUVE Jean - VILLERET Joseph - VINATIER Octave - VINCENT Antonin - VINCENT Edouard - VINCENT Louis - VIOLET Marcel - VIOLLEAU Fernand - VIOT Clement - VIOT Jean - VIOT Maurice - VIOUX Louis - VIOVIS Jean - VIROLEAU Arthur - VIROLEAU Camille - VIRON Rene - VITAL Charles - VIVIER Clement - VIVIER Etienne - VIVION Eugene - VOET Alfred - VOLLEAU Maurice - VOIRY Arsene - VOISIN Henri - VUS Joannes

 

90e RI

VACHER Alcide - VACHET Louis - VADCARD Jules - VADECARD Celestin - VADOT Gustave - VAILLANT Albert - VAILLANT Henri - VAILLANT Julien - VAILLANT Louis - VAILLAUD Emile - VALADEAU Henri - VALADON Leon - VALATRON Octave - VALET Maurice - VALIERE Francois - VALIN Eugene - VALLEE Albert - VALLEE Francois - VALOIS Fernand - VALTON Georges - VANNIER Louis - VAREILLE Antoine - VAS Louis - VASSEUR Paul - VATEL Gustave - VATEL Marcel - VAUBRY Louis - VAUDRON Robert - VAUGELAS (de) Vincent - VAUZELLE Jean - VAY Henri - VEDIS Eugene - VEILLON Armand - VEILLON Francois - VENAULT Paul - VENEVIER Armand - VERBOIS Celestin - VERDEYME Leon - VERDUN Philippe - VERETOUT Paul - VERGER Leonard - VERGNAUD Baptiste - VERGNAUD Jean - VERGNAUD Louis - VERGNAUD Paul - VERGNE Georges - VERGNE Louis - VERNA Maurice - VERNAUDON Martin - VERON Joseph - VERON Louis - VERRIER Louis - VERRY Emile - VERSAVAUD Jean - VERVANT Marcel - VETAUX Germain - VEZINAT Frederic - VIAL Etienne - VIDAL Abel - VIDAL Charles - VIDAL Louis - VIEMONT Maurice - VIGIER Albert - VIGNANE Andre - VIGNAUD Francois - VIGNAULT Eugene - VIGNEAULT Pierre - VIGNERON Pierre - VIGNEROUX Francois - VILATTE Jules - VILLADIER Henri - VILLAIN Alfred - VILLAIN Emile - VILLAIN Georges - VILLARS Michel - VILLAUDIERE Gustave - VILLEBASSE Theophile - VILLECHABROLLE (de) Raymond - VILLECHALANE Jean - VILLEMONAIS Jean - VILLEMONT Eugene - VILLEMONT Fernand - VILLEMONT Maxime - VILLEMONTEIX Leonard - VILLENEUVE Alphonse - VILLENEUVE Celestin - VILLENEUVE Sylvain - VILLERET Denis - VILLERET Joseph - VILLERET Marcel - VILLESANGE Jean - VILLOING Charles - VIMONT Leon - VINATIER Rene - VINCENT Aimable - VINCENT Desire - VINCENT Henri - VINCENT Jean - VINCENT Joseph - VIOLET Gabriel - VIOLLEAU Ferdinand - VIOLLETTE Emilien - VION Eleonor - VIOT Alphonse - VIOT Joseph - VIOU Louis - VIOVY Eugene - VIRARD Ernest - VIREVIALLE Henri - VIVET Julien - VIVIER Floribert - VOIRET Antoine - VOISARD Gabriel - VOISIN Alfred - VOISIN Camille - VOISIN Georges - VOISIN Georges - VOISIN Henri - VOUILLE Louis - VOYER Henri - VRIGNAUD Pierre - VRIGNON Eugene - VRILLAC Eugene

 

268e RI

VAESREN Marcel - VAL Bernard - VALETTE Louis - VALLEE Fernand - VALLET Ernest - VALLET Fernand - VANY Henri - VASH Emile - VAUGELADE Emile - VENIN Baptiste - VERGET Constant - VERGNAUD Jean - VERGNAUD Jean - VERGNOLLE Henri - VERNA Victor - VERVIN Jules - VIAUX Rene - VIDAULT Frederic - VIGNAULT Albert - VIGNAULT Alphonse - VIGNAULT Emile - VIGNER François - VIGNERON Baptiste - VIGNIER Elie - VIGNIER Joseph - VIGUER Elie - VILLEGER Antoine - VILLENEUVE Eugene - VILLERET Louis - VILLERET Pierre - VILLIERS Eugene - VINCENT Louis - VINCENT Louis - VIOT Samuel - VIROLLEAU Alfred - VITEAU Honore - VIVIANT Alphonse - VIXXE Jean - VOISIN Felix - VOISIN Joseph - VOUDON Joseph - VOYER Eugene

 

290e RI

VALEIX Maxime - VALET Antheme - VALLET Francois - VALLOIS Antonin - VANDIER Clement - VAREILLE Jean - VASLET Armand - VAUBRY Louis - VEILLAT Jules - VEILLON Georges - VERDIER Charles - VERDIER Clovis - VERGNE Maurice - VERNET Louis - VERRET Gabriel - VETEAULT Gaston - VIAUD Denis - VIAUD Henri - VIDARD Louis - VIGNAIS Georges - VIGNAUD Georges - VILAIN Lucien - VILARMET Remon - VILLEMONAIS Andre - VILLEMONT Rene - VILLENEUVE Henri - VILLENEUVE Louis - VILLENEUVE Paul - VILLENEUVE Pierre - VILLERET Jean - VILLESANGE Jean - VILOTTE Louis - VINCENT Eugene - VINCENT Eugene - VINCENT Pierre - VINCON Eugene - VOILLOT Pierre

 

65e RIT

 VALANTIN Paul - VIROULAUD Elie

 

66e RIT

VAILLANT Albert - VALONNE Marc - VAN DYK Charles - VANIER Gaston - VARVOU Jean - VASSEUX Leon - VAUGIN Ernest - VAUGIS Georges - VERNA Desire - VERRIAC Jean - VERRON Alberic - VILLERET de la MOTTE Endrien

 

Retrouvez l'alphabet du Monument aux Morts des régiments de l'Indre en cliquant ICI

2 septembre 2015

L'Indre à l'épreuve de la Grande Guerre - Parution du catalogue d'exposition

Retour de vacances, je commence doucement à me réapproprier le blog et commence dès ce message à vous faire part d'une nouvelle publication qui me tient à coeur. Ultérieurement, je vous ferais part de mes découvertes estivales.

En 2014, année du début du Centenaire 1914/1918, nous eûmes la possibilité de découvrir une exposition liée au conflit qui fut montée à Eguzon puis à Châteauroux.
Pour ses organisateurs, le défi d’une telle exposition fut de rendre compte de ce conflit, alors que l’Indre fut un département dit de « l'arrière ». Ce qui au départ put sembler être une gageure tant le lien avec ce même conflit pouvait de prime abord sembler être ténu, se transforma en coup de maitre.

En Bas-Berry, point de tranchées, de bombardements, mais au final une foultitude de souvenirs, d’objets, de mémoires familiales encore imprégnées, endeuillées par les conséquences de ce que l’on appela la Grande Guerre.
Ce Centenaire permit aux citoyens du département de se sentir impliqués, de participer, chacun suivant ses moyens, ses trésors trouvés dans les vieux tiroirs.
Avec le recul, il est maintenant certain que la participation et l’adhésion dépassèrent les attentes des organisateurs. Suite à cette exposition, il devint rapidement évident qu’il fallait profiter de ce moment pour numériser, inventorier les souvenirs ressortis des vieilles malles.

Le Musée de la Vallée de la Creuse, l’ASPHARESD (Association pour la sauvegarde du patrimoine historique et archéologique de la région d'Éguzon et du Sud du Département) ont donc entrepris ce travail et publient maintenant le résultat de cette collecte qui servit de support pour l’exposition, sous la forme d’un catalogue et ceci sous l’égide du Comité national du Centenaire 14/18.

 

Je profite donc de ce message pour vous annoncer la publication de ce catalogue qui est disponible au « Musée de la Vallée de la Creuse » à Eguzon (36).

couverture catalogue expo 1

"L’Indre à l’épreuve de la Grande Guerre" – Editions Points d’AEncrage
144 pages, dont 72 en couleurs.

 

couverture catalogue expo 2

 

Il est possible de se procurer ce catalogue auprès du « Musée de la vallée de la Creuse » :

  • Directement à la boutique du « Musée de la vallée de la Creuse » : 20 €uros
  • Par correspondance, en contactant le Musée et en prévoyant 7,25 €uros de port.

 

Musée De Le Vallée De La Creuse
2 Route de la Gare, 36270 Éguzon-Chantôme

Téléphone : 02 54 47 47 75

 

3 juillet 2015

Les Robert de Beauchamp à Château-Guillaume

Les vacances arrivent, le blog est donc mis en période de quasi repos. J'essaierai de faire quelques messages, au gré des humeurs.
Comme à mon habitude, je me prépare toujours des objectifs de visite lors de mes séjours indriens. Si l'exposition sur la "libération de l'Indre en 1944" du musée de la vallée de la Creuse est au programme, je tiens à signaler une sujet de visite auquel l'ami Jérôme (Il se reconnaitra, il travaille aux archives départementales de l'Indre) m'a transmis des informations très intéressantes:

Dans le cadre du centenaire 1914-2014, les actuels propriétaires de "Château-Guillaume" à Lignac ont choisi de consacrer une exposition à trois frères décédés durant le conflit : Hubert, Jean et Louis Robert de Beauchamp.
Ces hommes, militaires, étaient originaires de Château Guillaume, entre Lignac et Bélâbre dans le sud de l'Indre.

Un espace à l'intérieur du château, dans le circuit de visite leur est donc consacré. Des lettres, des photos, des objets ayant appartenus aux trois frères sont exposés.
Deux des trois frères étaient aviateurs. L'un, le capitaine Louis Robert de Beauchamp fut élève de l'École militaire de Saint-Cyr en 1910, il en est sorti officier de cavalerie et passe son brevet de pilote militaire en 1912. Au début de la guerre, Louis Robert de Beauchamp est nommé commandant de l'escadrille n° 23 sur le front de l'Est. Il a sous ses ordres entre autres, le célèbre Roland Garros. En juillet 1916, il avait trois avions et un drachen abattus à son actif, ainsi que deux raids de bombardement sur Essen et Munich. Il est abattu en vol le 7 décembre 1916.

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L'exposition est visible jusqu'en septembre, chaque après-midi au château de Château-Guillaume.
J'en profiterai pour visiter ce superbe château qu'est "Château-Guillaume".

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25 juin 2015

"D'âmes et de pierre", Ernest nivet, un sculpteur berrichon.

Il est un artiste du département qui a un lien profond et encore présent avec les combattants indriens de 14/18, j'ai nommé Ernest Nivet qui fut l'auteur de quelques monuments aux morts du département.

Un documentaire de 52 min sera prochainement diffusé (sur France 3 semble-t-il) et sera présenté en avant-première au cinéma Appolo de Châteauroux, le 7 juillet à 20h45.

Voici la bande annonce de ce documentaire "D'âmes et de pierre“ réalisé par  Pascal Guilly:

 

Mardi 7 juillet 2014 à 20h45
Cinéma Apollo
4 Rue Albert 1er, 36000 Châteauroux

 

Quelques monuments oeuvres d'Ernest Nivet:

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Le monument départemental - Préfecture de l'indre


 
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Le monument aux Morts - Place Lafayette Chateauroux


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Le monument "pacifiste" d'Eguzon
"Les mères détestent la guerre"

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"La Pleureuse" du monument 1870 du canton de Buzançais

 

17 juin 2015

La difficulté pour retrouver un soldat ou l’intérêt de recouper un maximum de données.

A partir de la liste des soldats issue des monuments aux morts (MAM) départementaux, il n’est pas rare de faire chou blanc et de ne pas retrouver la fiche Mémoires des Hommes (MDH) qui correspond aux noms gravés sur ces mêmes monuments. Pour résoudre ce problème, il est alors conseillé de faire appel à d’autres sources :

La première possibilité est que la fiche issue du site Mémoires des Hommes n’existe pas, en effet, comme l’indique ledit site « Cet ensemble de fiches nous a été transmis tel qu’il a été constitué et ne prétend pas à l’exhaustivité. »
La deuxième est que sur la fiche MDH ne figure pas assez d’indices pour rattacher le nom gravé et ladite fiche. Il faut alors passer par d’autres sources.

Rencontrant souvent ce cas, je vous présente ci-dessous une des techniques de recoupement utilisée et particulièrement le cas d’utilisation des listes issues des remises de « diplômes de Mort pour la France » que l’on peut trouver aux archives départementales et qui furent tenues par la préfecture de l’Indre et consultable en R982.

Prenons un exemple concret.

A partir du site Mémorial Gen Web (MGW), on obtient la liste des noms du monument aux morts de la commune d’Aigurande.
http://www.memorialgenweb.org/memorial3/html/fr/resultcommune.php?insee=36001&dpt=36&idsource=24605&table=bp04

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Collection de l'auteur

 

Parmi les noms, se trouve celui de COUTURIER Alphonse. On notera aussi que ce même nom figure sur le relévé MGW des plaques qui sont situées dans l'église d'Aigurande.

Le premier réflexe est donc de se rendre sur Mémoires des Hommes, en saisissant le nom et le prénom, on obtient une liste de 6 fiches, or, en auscultant chaque fiche on se rend compte qu’aucune ne fait mention du département de l’Indre ou de la ville d’Aigurande.

MDH
Sources Capture Ecran Mémoires des Hommes

A force d’effectuer ce type de recherche depuis quelques temps, un premier doute se porte sur 2 fiches.
La première est celle Alphonse Couturier natif du Cher, donc le département voisin et la deuxième est celle de d’Alphonse Victor, lui natif de Paris, or, nombreux sont les enfants de la région du sud du département qui montèrent à la capitale et qui gardèrent des liens forts avec la commune d’origine. A noter aussi que l'on ne trouve pas de trace de soldat Couturier dans les relevés MGW liés au 4e arrondissement de Paris, mais les relevés sont loin d'être complets.

Cependant, tout ceci ne constitue pas des preuves, il est nécessaire d’avoir des renseignements complémentaires.

Première source possible, la consultation du Livre d’Or communal sur le site des Archives Nationales. Pas de chance, si les fiches communales d'Aigurande existent, il y a des manques dans celles-ci (2 feuilles sur 9 sont manquantes). Concernant le Livre d'Or de Paris 4ème, il est plus qu'incomplet puisque comportant que 4 feuillets.
Il faut donc chercher des indices ailleurs.

Autre source possible que je suis actuellement en train de rentrer dans une base de données, le fichier issu des enregistrements de remise des diplômes de Morts pour la France que l'on trouve aux Archives Départementales (ADI36-R982). Au numéro d’enregistrement 5004, il est indiqué :

CaptureR982
Sources Archives Départementales Indre - R982

5004 - Couturier Alphonse - Sold. - 303e Inf – Aigurande.

En retournant sur Mémoires des Hommes, en regardant le numéro d'unité, il est alors possible de faire le lien avec le parisien Alphonse Victor.

archives_D570148R
Sources Mémoires des Hommes

Pour information, actuellement ce sont pas moins de 1411 noms présents sur les Monuments de l'Indre que je n'arrive pas à identifier sur Mémoires des Hommes (sur un total de 11500 noms inscrits).

Suite à la diffusion de ce message, des lecteurs me signalent que l'on peut aussi s'appuyer sur l'Etat-civil, les recensements et autres décomptes de la population.

9 juin 2015

Le drapeau du 90e RI est de retour à la caserne Bertrand

Avec un peu de retard et grace à la vigilance d'Huguette, je tenais à vous faire part du retour du drapeau du 90e RI, à la caserne Bertrand. L'emblême du régiment a été remis à l'amicale des anciens du régiment. Certes, il s'agit d'une copie car l'original n'est plus en l'état d'être sorti des réserves du Service Historique de la Défense, mais malgré cela c'est malgré tout un moment important à qui s'intéresse au régiment castelroussin.
Je n'ai pas pu me rendre à cette cérémonie, n'ayant pas été prévenu, mais je transmet ci dessous le report effectué par la Nouvelle République de l'Indre:

90 e régiment d'infanterie : un nouveau drapeau

CaptureJC
Le drapeau du 90e RI, la garde et le chef de corps, en 1904

Un autre regret, celui de ne point avoir pu voir cet emblème lors de la journée du 9 mai dans le secteur de Loos en Gohelle, où seuls quelques berrichons (des familles) furent présents.

24 mai 2015

A la recherche de Marcel Robin - Classe 1912 au recrutement de Châteauroux, matricule 1304 (réactualisé)

Un correspondant artésien, Gilbert, me signale une plaque d'identité de soldat qu'il a trouvé au sol lors d'une partie de chasse dans le secteur de Souchez, limite Vimy. Il s'adresse à moi connaissant mon intérêt pour les soldats du département de l'Indre, car cette plaque est celle d'un classe 1912 qui dépendait du recrutement de Châteauroux.

En l'absence d'accès aux fiches matricules, toujours pas accessible en ligne, je recherche donc la fiche matricule de Marcel Robin, matricule 1304, classe 1912 au recrutement de Châteauroux.

Indre_RobinMarcel1912
ROBIN                                                CHATEAUROUX
MARCEL                                                            1304
1912                                                                     

Que savons-nous pour l'instant de Marcel Robin?

Ce soldat est présent sur Mémoires des Hommes, mais le prénom ne correspond pas.
Cependant, la classe, le recrutement et le numéro de matricule correspondent. Pierre est donc très certainement Marcel ou inversement. La fiche matricule nous permettra donc d'en savoir plus.
http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/fr/ark:/40699/m005239fedf4b5ce/5242c031dcf63

archives_J500503R

Pierre Robin figure sur le monument aux morts de Langé et sur le livre d'or de la commune.
Son acte de naissance est consultable sur le site des Archives de l'Indre http://archives36.cg36.fr/siterecherchecg36/FrmListEtatCivil.aspx
Nulle mention du prénom Marcel, s'agirait-il alors d'un prénom usuel? J'ai déjà rencontré le cas au sein même de ma famille où mon oncle Michel s'appelait en réalité René (Ce que je n'appris qu'au moment de son décès, il y a quelques années).

CaptureLange_PierreRobin_ActeNaissance
Archives Départementales de l'Indre

Concernant le secteur de disparition, il est intéressant de se reporter sur le Journal de marche de la 11e Division dont dépendait le 69e Régiment d'Infanterie qui contient une carte du secteur à la date du 17 juin 1915, soit le lendemain de la disparition.
http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/fr/ark:/40699/e005280a98f56905/5280a9a51fe89

CaptureJMO
JMO 11e DI - Mémoires des Hommes - SHD

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Réactualisation 24 mai

Suite à mon appel à l’aide, Didier Bléron et Dominique Blanc de Nuret-le-Ferron m’ont fait parvenir une copie de la feuille de registre matricule de Pierre Robin. Je les remercie vivement de leur aide car la solution de l’énigme est, au final, transcrite à même la fiche matricule.

Pierre ROBIN, classe 1912, matricule 1304 au recrutement de Châteauroux a pour surnom : Marcel

 CaptureRobin_FM1Archives départementales de l'Indre - Série R

Les données d’état-civil recoupent celles de l’acte de naissance. La fiche matricule est très succincte, mais elle permet enfin de découvrir le parcours de Pierre Robin pendant le conflit.

Déclaré « ouvrier agricole » lors de son conseil de révision, classe 1912 , il est incorporé au 95e Régiment d’Infanterie de Bourges, le 8 octobre 1913. Il part donc en guerre lors de la mobilisation comme appelé et suit le parcours de ce régiment. Le 26 mai 1915, il passe au 69e R.I. et disparait au combat le 16 juin 1915 à Neuville-Saint-Vaast.

CaptureRobin_FM2Archives départementales de l'Indre - Série R

Je lance donc un  nouvel appel:
Gilbert aimerait remettre cette plaque aux descendants de ce soldat, alors si vous êtes de la famille, si vous connaissez des descendants de cette famille de Langé (36), n’hésitez pas à me contacter afin de faire avancer cette enquète.

                    

12 mai 2015

9 mai 1915-2015. De retour d'Artois

Faire un séjour en Artois, pour le passionné que je suis, c’est toujours un plaisir, et comme j’étais déjà venu en 2006 avec ma petite famille, je savais déjà ce qui m’attendait, mais il y a tant à découvrir. L’Artois fut une terre de souffrance pour nos soldats du 9e Corps d'Armée, ceux-ci y séjournèrent pendant de longs mois, d’avril 1915 à mars 1916.
Certes, je ne m’y rendais que pour une journée et le départ fut bien matinal, mais j’avais hâte de faire le voyage pour rendre hommage aux gars de la 17e Division d’Infanterie.

Tout d’abord, entreprendre ce voyage, c'est partir de la région Centre, passer par la gare du Nord et tout d'abord profiter de l’attente du départ pour faire un petit tour par la rue des Vinaigriers (zone de départ des taxis) pour rendre hommages aux cheminots de 14.

GareNord_20150509
Les plaques 14-18 et 39-45 de la Gare du Nord

Ensuite prenons le TGV pour Arras. Là je retrouve mes deux amis Frédéric et Thierry, spécialistes du secteur artésien. Direction maintenant Loos en Gohelle pour l’inauguration de la plaque en l’honneur des soldats de la 17e Division d’Infanterie.

En effet, en ce 9 mai 2015, l’association « Loos en Gohelle sur les traces de la Grande Guerre » a décidé de rendre hommage aux soldats qui tombèrent lors de l’attaque du 9 mai 1915. Cette association s’occupe de faire découvrir le passé de la commune de Loos qui fut si touchée et dévastée par le conflit. L’inauguration de la stèle eut donc lieue Chemin de Vermelles, à l’emplacement de ce qui fut la « Redoute de Loos » et ce en présence des autorités locales, notamment M. Jean François Caron, maire de Loos et conseiller régional. Cette stèle devrait à terme être incluse au sein d’un parcours historique qui est en projet.

Loos_9mai2015 013  Loos_9mai2015 020
La cérémonie d'inauguration de la plaque en l'honneur aux soldats de la 17e Division

Quelle émotion de se trouver là, à l'heure précise, 100 ans plus tard.
Que penser de cet effort demandé à de jeunes hommes, à des pères de familles de traverser cet espace alors bouleversé par la mitraille et les explosions, alors que je le découvrais calme et cultivé.

CaptureJC
Le secteur d'attaque de la 17e DI, vu depuis les positions allemandes de l'époque

 

A l’issue de l’inauguration, une surprise m’attendait, à la médiathèque, une exposition avait été montée et permettait de mieux comprendre cet épisode du parcours des régiments indriens. Mais une deuxième surprise m’attendait. Sur les panneaux, figurait un patronyme qui m’est proche, du moins qui est connu en Berry. Je découvrais ainsi un panneau concernant Léon AUGRAS, un agriculteur de Maillet. Le patronyme m’est généalogiquement connu et la commune est celle dont est issue une partie de ma famille. Le summum fut de découvrir que les personnes devant ledit panneau étaient les descendants du soldat berrichon en question et plus précisement la petite-fille de Léon Augras. J’entamais alors la discussion, mais je dois reconnaitre que ma voix fut d’abord chevrotante, car j’en étais ému. Sans nous connaitre, nous nous découvrions des connaissances communes et nous échangions aussi des informations sur le parcours de Léon qui l’amena jusqu’en Artois.

CaptureJC1
Devant le panneau dédié à Léon AUGRAS, en compagnie de sa petite fille

Suite à l’inauguration, nous nous rendimes à une adresse que je conseille tant pour la qualité de sa table que pour son cadre: l’Estaminet de Lorette, sur le lieu même de la butte de Lorette.

http://www.estaminet-de-lorette.com/

Je conseille très vivement les spécialités locales et notamment la bière locale « Page 24 » qui sait si bien accompagné la carbonade.

CaptureJC3
La nécropole Notre Dame de Lorette

Après le repas, je me laissais aller à divaguer au sein de la nécropole de Lorette, au fil des sépultures à la recherche des soldats l’Indre, alors que j’étais surtout perdu dans les pensées qu’un tel lieu peut inspirer. Nous rendîmes ensuite pour admirer le récent anneau de la Mémoire qui a été installé devant la nécropole et qui à mon avis gâche le paysage que l’on avait avant depuis la nécropole sur le champ de bataille. A mon humble avis, il eut été préférable, sans en changer l’emplacement, d’enterrer un peu plus cet anneau mémoriel afin de l’intégrer un peu plus en cette terre artésienne. Oubliant le site, une fois dans l’anneau, le vertige engendré par la longue liste de noms prit place. Comment tant d’hommes vinrent mourir en ces lieux?

CaptureJC2

On regrettera cependant que les noms de ceux qui tombèrent en Flandres belge n’y figurent pas alors que certains de leurs corps furent rapatriés à Notre Dame de Lorette, mais le monument ayant été pensé par le conseil régional, on comprendra cette inopportune absence.

Au fil de l’après-midi, mes deux acolytes me firent découvrir des secteurs que je ne connaissais pas. Nous nous rendîmes au Bois en Hache, à Angres, qui sera le secteur des 268 et 290e RI, au début de l’année 1916. Je découvris ensuite les cimetières de la Tranchée de Meknés et celui d’Aix-Noulette. Là, je découvris des sépultures indriennes que je ne connaissais pas et qui sont inclues dans des cimetières gérées par les autorités britanniques. Il est toujours plaisant de se rendre dans ces cimetières anglais, surtout à l’époque où les fleurs apparaissent. De vrais jardins.

CaptureJC4
Le "Tranchée de Meknés Cemetery" où je découvris une sépulture du 90e RI que je ne connaissais pas

Nous finimes la journée par la visite de divers secteurs où les combats firent rage en ce 9 mai 1915, à Aix-Noulette, Carency, …

Je tiens vivement à remercier Frédéric et Thierry
pour m’avoir promené tout au long de cette trop courte journée.

Le temps de rentrer en Berry vint alors, mais je reviendrais ultérieurement sur ce séjour, alors dans le cadre de publications spécifiques. Rendez-vous est pris pour l'année prochaine pour la thématique liée à la défense de la Cote 304 en mai 1916, dans le secteur de Verdun.

 

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