Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité

Indre 1914-1918 - Les 68, 90, 268 et 290e RI

24 mai 2016

"La tête à Guillaume" Partir en guerre et personnifier l'ennemi.

L'intérêt des clichés de l'époque ne se limite pas à la photo en elle-même. Il est toujours intéressant de se reporter au texte de correspondance qui se trouve parfois au verso du cliché, même si ce texte n'est composé que de peu de mots.

Voici un cliché d'un groupe du 66e RIT:

RIT066_1914_DepartSoldats_recto

Les soldats sont tous du 66e RIT (numéros de cols blanc et d'un certain age). La présence d'un adolescent en bas à droite, nous laisse supposer que nous sommes encore au pays. Le 66e RIT fut mobilisé au Blanc (36).

Analysons la composition du groupe:

Les soldats sont tous du 66e RIT (numéros de cols blanc et d'un certain age). Tous les soldats présents sur ce cliché portent le manchon bleu clair qui recouvre leur képi. Cet effet est un modèle 1913 qui fut distribué à la mobilisation en 1914.

RIT066_Mobilisation_recto_0 RIT066_Mobilisation_recto_Caporaux

En regardant le nombre et la composition des grades on observe que nous avons là l'effectif d'une escouade + 1. L'effectif d'une escouade est théoriquement de 15 militaires commandés par un caporal.
Nous avons là 16 militaires. L'escouade est normalement commandée par un caporal et le sergent (Photo ci-dessus gauche) est normalement affecté au commandement d'une demi-section (2 escouades). On peut donc imaginer que l'escouade pose avec le sergent responsable de leur demi-section.
2 caporaux sont visibles sur le cliché par leurs doubles galons de drap garance/rouge (Photos ci-dessus droit)  mais l'un d'un est directement assis à côté du sergent, tandis que l'autre se roule une cigarette.

Deux autres uniformes ont des spécificités, il s'agit de deux tenues de "Tambour et Clairon", ils sont facilement reconnaissables au galon tricolore "Cul de dés" que l'on peut voir sur les cols ou les bas de manches.

RIT066_Mobilisation_recto_Musiciens

Intéressons maintenant au verso de la carte. La signature m'est illisible, cependant le texte est intéressant car décrivant l'état d'esprit de certains soldats mobilisés en cette veille de départ pour le front. Faut-il y voir juste un effet de fanfaronnade? Cela résume-t-il l'état d'esprit de nos combattants en ce début aout 1914?
Je ne saurais répondre.

RIT066_Mobilisation_verso

C(h)er camarade je
par demain chercher la
tête à Guillaume pour
t en apporter un petit morceau
pour en faire manger les chiens


 

Cette référence à Guillaume II est une constante, il faut personnifier l'ennemi. On retrouve de tels cas aussi concernant des clichés de 1915. Voici par exemple, un cliché pris par un groupe de selliers territoriaux du 9e escadron (peut-être le 9e escadron territorial du Train des Equipages?).

 

1 ETE009Territoriaux_GroupeSelliers1  1 ETE009Territoriaux_GroupeSelliers2

En réalité, cette photo est celle d'un groupe de territoriaux qui cherche certainement à passer le temps, ou du moins à oublier un peu le présent (de 1915) Effectivement, une ressemblance d'un membre du groupe avec l'empereur allemand entraîne une mise en scène de potache

A noter qu'il s'agit d'un groupe de selliers du 9e escadron territorial, ce type d'unités ne vit jamais le front et l'ennemi rencontré était soit blessé soit prisonnier.
PS: Si vous avez des informations sur le 9e Esc. Ter., je suis preneur.


 

Un autre cas intéressant, pris par Raymond Rollinat sur le quai de la gare à Argenton où un civil se prend à singer Guillaume II à partir d'un casque de prise rapporté par un soldat de passage.

DSCN9433

 

Sources: Collection de l'auteur et Cercle d'Histoire d'Argenton
 

Publicité
Publicité
13 mai 2016

J'ai simplement honte #Centenaire1418 [Réactualisé]

La nouvelle est tombée récemment, le 29 mai 2016, un grand concert gratuit sera donné à Verdun pour clore les commémorations du Centenaire de la Bataille de Verdun.
Je n'ai jamais compris le pourquoi du choix de cette date, si ce n'est de se souvenir de celui de 1966, mais là n'est pas le plus important. La présence d'un grand concert festif me gêne. Ce n'est ni le lieu ni la date, facheuse décision.

Que dire, si ce n'est la honte ressentie devant de telles décisions.
Un concert pour clore les commémorations du centenaire de la bataille de Verdun, le 29 mai 2016, là où tant de soldats ont fait le don de leur vie. Quelle incongruité et d'ailleurs quelque soit l'artiste.
Honte à la ville de Verdun, aux élus locaux et nationaux, aux organismes officiels qui ont validés plus ou moins directement ce choix.

Honte à ceux pour qui le refus de ce concert est assimilable à une approbation des idées d’extrême droite. C'est un amalgame uniquement valable pour ceux qui ne peuvent tenir leurs arguments.
La défense du souvenir de nos anciens n'est pas liée à une idéologie quelle qu’elle soit (a fortiori quand celle-ci propage la haine de l'autre)

Personnellement, à compter du 29 mai, je me retire de toute activité liée à ce centenaire (Je suis membre du comité départemental du centenaire de l'Indre). je continuerai donc ma route historienne de mon côté, cela ne changera pas la face de l'univers, mais j'aurai la conscience tranquille.


Réactualisation 13/05/2016 15h00:

Au lendemain de ce message, nous apprenons que le concert est finalement annulé. Ce qui était prévisible est finalement arrivé, un déferlement de haine s'est propagé sur le net. Je le déplore et bien évidemment condamne ces faits.
Du haut de leur tour, nos édiles n'ont pas su prévoir que la "fachosphère" n'attendait que cela pour déferler.

Nos anciens tombés à Verdun et ceux qui en revinrent, ne méritaient pas cela, eux qui donnèrent leur vie. Qu'ils viennent de France, de Navarre, du Sénagal ou du Maroc, ils auraient mérité meilleur souvenir que celui donné ces derniers jours, juste du respect et du recueillement.

 


 

 

StephanAgosto1

StephanAgosto2

StephanAgosto3

StephanAgosto4

Merci à Stephan pour les illustrations

24 avril 2016

Le 290e RI au Bois Saint Pierre, en attendant la montée en ligne

"De Nubécourt et Bulainville nous nous sommes rendus au Bois de Prix-Saint-Pierre ou simplement Bois Saint-Pierre.
Ce bois se trouvait
immédiatement au Sud de la vallée profonde que suivaient la voie ferrée et la route de Verdun à Clermont-en-Argonne. La voie n'avait plus l'air de fonctionner.
Une fois au Bois Saint-Pierre on appartenait inéluctablement à la place de Verdun, ce grand bastion qui aspirait successivement presque tous les régiments de l'Armée française, et d'où ils sortaient invariablement pantelants et décimés. Nous avons été aspirés à notre tour depuis les bords de la Manche.
Ici la physionomie de la campagne était transformée. Il y avait des troupes partout. On se serait cru à l'arrière d'une Armée de siège. A part le grouillement des troupes tout était calme et tranquille, sur les chemins aucun désordre, ni encombrement. Jusqu'aux lignes les routes étaient excellentes. Ces constatations étaient réconfortantes. On sentait qu'une main invisible dirigeait et ordonnait tout cela. Quel contraste avec ce que nous devions voir un an après dans l'Aisne.
Nous avons fait notre entrée ,dans le bois par un temps de pluie abominable. Au bas du chemin creux que nous suivions il y avait une montagne de boue. Comme installation c'était le bivouac. Comme abris nous avions de mauvaises huttes en bois recouvertes de terre et qui étaient traversées par la pluie comme des tamis. Tous les matins, je baignais dans un petit
lac qui se formait dans mon imperméable. Le compte rendu légendaire d'autrefois : « Les troupes sont fraîches, il a plu toute la nuit » nous aurait été parfaitement applicable.
Le 23 avril, c'était jour de Pâques. Elles n'étaient nullement fleuries. On a néanmoins organisé une messe. La joyeuse voix des cloches était remplacée par celle du canon. Les sapeurs ont construit un autel, et le Sous-Lieutenant Bouchard a officié. L'assistance était nombreuse et très recueillie. Un vague pressentiment des événements prochains avait envahi chacun. Plus d'un des assistants devait en effet après les journées des 4, 5 et 6 mai dormir son dernier sommeil sur la croupe 304".

 

Eggen_07

Sources: Colonel Eggenspieler - Un régiment de réserve du Berry - Le 290e RI

16 avril 2016

En route pour Verdun

 Le 290e RI et le 9ème corps d'Armée de manière plus générale commencent à faire mouvement pour alimenter le "tourniquet" de la fournaise meusienne qu'est Verdun.

"Le 13 avril au matin, nous nous rendions à Tricot pour nous embarquer. A ce moment, nous étions fixés sur notre destination finale.

 Jabien0009
Sur le quai de la gare en attendant le départ - Ltn Jabien 268e RI

Nous nous sommes embarqués en trois trains, ce sera la règle dorénavant. Nous avons débarqué à Sommeilles-Nettancourt, au Nord de Revigny. Nous sommes allés cantonner l'E.-M., la C.H.R. et le 6e bataillon à Chardogne (Nord-Ouest de Bar-le-Duc), le 5e bataillon à Laimont (Est de Revigny). Pour nous rendre dans nos cantonnements nous sommes passés à Brabant-le-Roi, où le 21 février nos artilleurs avaient abattu un des Zeppelins qui étaient venus annoncer l'offensive allemande sur Verdun. Nous avons été bien accueillis dans ces premiers cantonnements de la Meuse".

Le 17, nous quittions nos cantonnements et nous revenions sur nos pas. Nous allions cantonner à Brabant-le-Roi et à Villers-aux -Vents. De là nous avons gagné Vaubécourt et Pretz-en-Argonne. J'étais personnellement logé à Vaubécourt, qui semblait avoir été un joli chef-lieu de canton. Les Allemands l'avaient quelque peu transformé. Beaucoup de maisons avaient été démolies à coups de canon et incendiées. Les habitants étaient pour la plupart restés dans la localité.

Mon gîte se trouvait dans une maison importante habitée par une dame veuve âgée. Elle avait dans sa maison un grand nombre de chambres inoccupées. Elle voulait bien me loger, mais elle ne voulait pas de mon Officier adjoint, le Lieutenant Davaillaud. Je parlementais d'abord poliment, mais quand je vis que cette vieille tourterelle ne voulait rien entendre, je lui déclarai que mon Officier resterait dans sa maison et que le drapeau, que j'y avais fait déposer, s'en irait dans une maison plus hospitalière. Là-dessus la bonne dame feignit de se trouver mal, elle eût quand même encore assez d'esprit pour me dire que les Allemands avaient été bien plus polis que nous. « En effet, lui dis-je, je n'ai qu'à regarder les décombres d'en face pour être fixé; je n'ai qu'un regret, c'est que votre maison ne soit pas dans le même état, cela nous aurait évité toute discussion.
Je tournai les talons et ne revis plus cette patriotique propriétaire"

De Vaubécourt nous nous sommes rendus à Nubécourt (E.-M., C.H.R. et 6e bataillon) et Bulainville (C.M. et 5e bataillon). Nous nous trouvions alors dans la riante vallée de l'Aire; nous y sommes restés pendant quelques jours. Les habitants étaient de braves gens qui nous ont fait le meilleur accueil. Comme à Maignelay, ils savaient où nous allions. Leurs relations avec le régiment étaient empreintes d'une certaine pitié.

Sources: Colonel Eggenspieler - Un régiment de réserve du Berry - Le 290e RI

21 mars 2016

Souvenons-nous, expos en Berry

Deux expos locales sont à noter sur votre agenda et se tiendront dans le département:

ExpoChassenneuil

ExpoThenay

Publicité
Publicité
20 janvier 2016

90e RI Somme, 6 novembre 1916, une confusion qui aurait pu être fatale.

Concentré sur le nouveau blog concernant les soldats du département, je peine à trouver du temps pour répondre aux mails en attente et à alimenter ce blog ci. Histoire de ne pas vous abandonner, voici un petit rapport très intéressant trouvé au SHD par Alain Malinowski, historien et grand "fouilleur" d'archives. Voici donc le rapport en question tel qu'Alain le diffusa en 2005 sur le forum Pages1418 (Entre les lignes) - Le message d'origine d'Alain n'est plus accessible.

 

Aux armées le 10 novembre 1916
Rapport du chef d’escadron Breant commandant le 1er bataillon du 90e R.I. relatif à un incident survenu au cours de la nuit du 6 au 7 novembre 1916.
9e CA ; 17e division; 33e brigade; 90e R.I.
 
Au cours de la nuit du 6 au 7 novembre, la 2e compagnie se portait en avant du boqueteau (point 0505) dans la partie du terrain où la 17e D.I. se reliait avec la 18e.
Pendant le mouvement en avant, une demi-section commandée par le sergent-fourrier Aubron dépasse légèrement la ligne à atteindre et tomba sur une tranchée allemande occupée. Les Allemands se rendirent sans combattre et le sergent-fourrier Aubron les ramena, mais il obliqua à gauche et se présenta devant le front d’une section de la 1ère compagnie commandée par le sous-lieutenant Caillou.
Un sous-officier, le sergent Maerten, apercevant le groupe, et reconnaissant très nettement les uniformes des Allemands, ne sachant pas que ceux-ci étaient accompagnés, leur cria :”camarades” en leur faisant signe de lever les bras. Brusquement, les huit hommes qui étaient en tête firent demi-tour.
Le sergent et quelques hommes qui étaient près de lui voyant les boches s’enfuir, tirèrent dans leur direction, le sergent-fourrier Aubron cria alors :”Ne tirez pas, nous sommes des Français qui ramenons des Boches!” Le feu cessa, mais les Allemands avaient disparu à l’exception de cinq.
Il résulte des déclarations du sous-lieutenant Caillou qu’il n’y a eu aucun affolement, mais que le sergent Maerten et ses hommes étaient en première ligne, avaient réellement cru se trouver en présence d’une patrouille ou d’une reconnaissance ennemie égarée.
Cette erreur, au dire du sous-lieutenant Caillou dont le sang-froid s’est affirmé dans ces périodes de combat, est explicable, attendu que les Allemands formaient un groupe suffisant pour que les uniformes français fussent, pour ainsi dire, cachés par les uniformes allemands.
Le sergent Maerten, sous-officier grenadier, a donné maintes preuves d’énergie qui excluent l’idée d’affolement.
Signé : Breant
Vu et transmis :
Il y a là un incident de guerre regrettable mais qui ne me paraît mériter aucune sanction.
Le sergent Maerten, sous-officier grenadier du bataillon est connu pour son courage. Quant au sous-lieutenant Caillou nouvellement arrivé au régiment, il s’est fait remarquer par son sang-froid au cours de cette période.
P.C. le 11 novembre 1916
Le lieutenant-colonel Jumelle commandant le 90e RI.
De l’enquête exposée ci-dessus et dont les résultats sont conformes aux faits dont il m’a été rendu compte, il résulte, à mes yeux que dans des circonstances infiniment difficiles, des gradés du 90e R.I. se sont employés avec audace et énergie. Une erreur regrettable s’est produite, on ne peut le nier, mais on ne saurait accuser d’affolement aucun gradé responsable. Chacun a cherché à s’employer au-delà de son devoir et a dignement porté le poids des responsabilités qui lui incombe.
L’honneur au régiment n’y a rien perdu, au contraire.
Signé : le général Lasson commandant la 33e brigade, PC le 11 novembre 1916.

 

Le JMO du régiment signale que "Huit prisonniers du 105e RI ont été faits dans la nuit", mais il arrête là la mention des faits, il omet de signaler que 3 s'échappèrent dans la confusion. Pour découvrir les faits de la journée et une superbe carte du secteur (page suivante) , on pourra lire le JMO sur le site Mémoires des Hommes

Capture
Sources carte JMO 90eRI - Service Historique de la Défense - Mémoires des Hommes

13 décembre 2015

Les soldats de l'Indre 1914-1918

Depuis plusieurs jours, j'ai entrepris de créer un nouveau blog complémentaire de celui-ci afin de présenter la liste des soldats indriens définie dans le message "Combien de soldats de l’Indre sont morts pendant le conflit 1914/1918?"

Bien évidemment cela se fera dans la durée jusqu'en 1918, voir au delà, car le nombre impose de faire cela fiche par fiche. Je vous propose donc de découvrir le nouveau blog consacré aux Soldats de l'Indre, au fil des jours qui passent, il y a 100 ans.

http://indre1418soldats.canalblog.com/

Capture

Pour l'instant, seuls les soldats de 1914 et 1915 sont saisis (lettre D en cours). Patience.

25 novembre 2015

Issoudun, cantons Sud et Nord - Hommage aux Poilus tombés au champ d'Honneur (1914)

Il est des parutions locales dont je me plais à relayer la parution:
L'année dernière, nous avions eu l'imposant "Monuments de l'arrondissement du Blanc" qui avait été édité par "Les amis du Blanc". Cette année, Les "Amis du vieil Issoudun" nous gâtent avec ce qui s'annonce comme le premier tome d'une série à venir:

"Hommage aux Poilus tombés au champ d'Honneur en 1914"
Cantons Issoudun Nord et Issoudun Sud

Vierzon 006

Il s'agit d'un hommage rendu aux soldats des cantons Issoudun Nord et Issoudun Sud tombés en cette année de début du conflit. L'ouvrage commence par une très intéressante liste des unités concernées, ensuite nous retrouvons un lexique illustré autour des thèmes de cette année 1914 (Artillerie, Mitrailleurs, Hopital, Aérostier, Blessés ... )Au fil des pages, il est possible de découvrir le témoignage de Paul Marteau qui combattit au sein du 95e Régiment d'Infanterie. Ayant reçu l'ouvrage ce matin, je n'ai pas eu le temps que de le parcourir brièvement. Il ne s'agit pas d'un "journal de tranchées", mais d'un texte écrit après le conflit, en tout cas intéressant à lire et prometteur.

La liste des soldats tombés en 1914 est donné au fil des pages, mais aussi par unités, ce qui sera intéressant pour les recoupements avec mes bases personnelles des soldats indriens.

Tout en le feuilletant, j'ai le plaisir de voir que le blog Indre1418 a servi d'inspiration pour la rédaction de ce livre, même s'il n'est pas "sourcé" en fin d'ouvrage.

1 novembre 2015

Velles, Maron, Rivarennes (36) - Hommage à nos Poilus (Réactualisé 01/11/2015)

Tous les ans, la période allant des congés de Toussaint au 11 novembre est une période propice à la Mémoire.

Après Velles et Maron, je rajoute l'affiche concernant l'exposition de Rivarennes.

CaptureJCh1

Je profite de ce message pour signaler une autre expo dans le département, à laquelle je vous convie:Capture

CaptureVelles

Je n'ai pu être présent pour l'inauguration de l'exposition de Velles, mais je suis passé quelques jours plus tôt. Une bien belle expo avec de pièces très intéressantes. J'y ai découvert des points qui étaient, pour moi, restés dans l'ombre. Notamment concernant la présence de soldats russes affectés dans le secteur après les mutineries de La Courtine (Je comprends mieux la présence de la plaque de ceinturon que j'avais trouvé dans un vieux tas de ferailles à Malicornay, il y quelques années. J'ai aussi particulièrement apprécié le travail des enfants de Velles qui ont été mis à contribution, mais là, c'est mon regard professionnel :-)

Grande

8 octobre 2015

Histoire et généalogie - Exposition à Lucay le Male

La Société de Généalogie du bas-Berry organise sa réunion annuelle autour de laquelle une exposition est organisée. Cette année, l'exposition se tiendra à Lucay de Male et outre la généalogie, les poilus de Lucay seront à l'honneur.

Entrée libre et gratuite les dimanche 11 et lundi 12 octobre à la Salle des Fêtes.

 

CaptureJC

Publicité
Publicité
Indre 1914-1918 - Les 68, 90, 268 et 290e RI
Publicité
Visiteurs
Depuis la création 624 041
Indre 1914-1918 - Les 68, 90, 268 et 290e RI
Newsletter
34 abonnés
Publicité