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Indre 1914-1918 - Les 68, 90, 268 et 290e RI

11 novembre 2014

"Sans pitié pour le cheval - Quand nous partimes à la guerre ..."

Le 11 novembre, chacun fait son deuil, à sa manière:

Jean Louis Murat - Sans Pitié pour le Cheval

Il est à noter que "Murat" est un pseudo lié à Murat-Le-Quaire, dans le Puy de Dôme. De son vrai nom "Jean Louis Bergheaud", le chanteur est originaire de La Bourboule, haut lieu de colonies de vacances et autres séjours de sanatorium pour bon nombre de Berrichons, dont je suis.

On notera avec intérêt la présence d'un Jean Louis Bergheaud au 3e Zouaves et tombé en 1918 à Moreuil (80).

Sur cette chanson:
Sans Pitié Pour Le Cheval
La guerre 14-18… Bataille de la Marne… Mon nom d’état civil n’est pas le mien : j’ai celui d’un arrière grand-oncle, qui se prénommait également Jean-Louis. On m’a donc redonné le nom de Jean-Louis Bergheaud. Étant le premier garçon à être né, je me suis retrouvé dans la famille en charge de l’hérédité imposée d’un combattant héroïque de la guerre 14-18, qui meurt d’ailleurs en 1918. Sans faire de la psychologie à trois balles ou de la schizophrénie de comptoir, j’ai toujours eu du mal avec mon identité. Ainsi, je suis resté sensible à la guerre 14-18, où je suis donc mort une première fois. D’où cette chanson Sans Pitié Pour Le Cheval. J’en ai quelques-unes sur les chevaux et la manière dont les animaux sont traités depuis lors. Moi, j’ai eu la chance de jouer aux cowboys et aux Indiens avec mes enfants, en partant dès l’aube à la montagne avec un poney chacun. On faisait des cavalcades effrénées. Les êtres humains ont perdu le rapport aux animaux. Je regrette le temps où les hommes circulaient à cheval. Il y avait une noblesse qui n’existe pas dans une Clio ou un Picasso…

Sources: http://www.magicrpm.com/a-lire/interview/jean-louis-murat/track-by-track-14-10-11

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3 novembre 2014

Du micmac dans les sépultures

La Toussaint et la fête des morts viennent de se terminer, c’était l’occasion de se recueillir sur les sépultures de proches, mais aussi de profiter d’une visite de cimetière pour recenser quelques sépultures 14-18 de la région. Au fil de mes visites, donc, j’effectue un inventaire, mais je ne me limite pas à la présence de la sépulture, j’essaye de retrouver les données concernant les défunts.

Il y a donc quelques jours, j’ai effectué la visite du cimetière de Mosnay (36). J’ai ainsi retrouvé la sépulture d’un soldat du 90ème RI.

Mosnay 074 resize

 

Mais chose non prévue, il n’aurait logiquement pas dû se trouver là. Je m’explique :
Lorsque l’on observe la plaque, on remarque tout de suite, en tête de plaque, le « Ici reposent ». Nous avons donc vraisemblablement 2 frères qui sont inhumés à Mosnay.
Au passage, on note aussi que le label "Mort pour la France" est au singuler et ne semble concerné que le deuxième soldat.

Mosnay 075 resize

De retour à la maison, on ausculte les bases de données existantes comme Mémorial Gen Web ou Sépultures de Guerre.
Là, surprise, Henri Caillaud est certes du 90ème RI, mais il a une sépulture à Brocourt, dans la Meuse et de plus, il est natif de Maillet, son acte de décès serait transcris dans cette même commune et il figure d’ailleurs sur le monument aux morts communal  de Maillet et ne figure pas sur celui de Mosnay.

Comment un soldat peut-il avoir deux sépultures ? Le corps aurait-il été rapatrié et la sépulture à Brocourt, non modifiée. En auscultant les listes des 1707 retours de corps des Archives Départementales de l’Indre, Henri et Paul Caillaud ne sont pas nommés. Les corps ne seraient donc pas (administrativement) revenus. D'ailleurs, rien ne prouve que les listes de retour de corps disponibles aux archives soient complètes
Erreur administrative, erreur de la famille ayant demandé la gravure de la plaque, c’est la première fois que je rencontre cette anomalie.

Concernant le label "Mort pour la France", ces deux soldats figurent bien dans le fichier "Mémoires des Hommes", dans la catégorie des Morts pour la France.

Dans ce même cimetière, une autre sépulture m’a intrigué. Aucunes indications, absence du macaron du Souvenir Français, cependant, les dates indiquées laissaient supposer une mort pendant le conflit et mon for intérieur me dit qu’il y a quelque chose de bizarre.
Effectivement, après quelques recherches, il s’agissait d’un soldat figurant dans le fichier des « non morts pour la France » et décédé de "maladie aggravée en service".
Dans tous les cas, je ne suis pas rendu à la mairie pour voir les actes de décès, pour vérifier la présence ou non du label "Mort pour la France".

Moralité: ne jamais faire confiance à une seule source, recouper au maximum les données, ceci est d'autant plus aisé que de plus en plus de documents sont consultables sur le net.

14 octobre 2014

14 octobre 1914, 1 fusillé au 68ème RI (Réactualisé 2014)

En ce 14 octobre 2014, je me dois de réactualiser ce message d'abord écrit en 2010.
A l'heure où je diffuse ce message (6 heures du matin), il y a 100 ans, un soldat du 68ème RI vient de tomber sous les balles tirées par ses camarades.

Le mois d'octobre 1914 est appelé par le Général Bach, "le mois des exécutions". Dans son ouvrage, "les fusillés pour l'exemple 1914-1915", il transcrit un ordre du général Dubois qui nous rapporte la première exécution capitale que connu le 68ème RI.

"Les Petites-Loges, le 13 octobre 1914.
Ordre.
Le général cdt le 9ème CA signale aux troupes sous ses ordres la lâcheté de deux soldats réservistes dont les noms suivent:
Le nommé Des... du 68, envoyé en traitement au dépôt des éclopés des Petites-Loges. Après huit jours de traitement était remis en route sur son corps et conduit jusqu'à Thuizy par un gradé. Là il se cachait et restait pendant quatorze jours dissimulé dans une habitation où il était découvert. traduit devant le CdG (Conseil de guerre) de la 17e DI, il a été condamné à vingt ans de détention avec dégradation militaire pour "désertion en présence de l'ennemi".
Le nommé Duv... du 68ème abandonnait la tranchée pendant une attaque de nuit et s'enfuyait jusqu'à Thuizy où il se cachait pendant quinze jours. Traduit devant le CdG de la 17e DI, Duv... a été condamné à mort pour "abandon de son poste devant l'ennemi".
Le général cdt le CA décide que la dégradation du soldat Des... et l'exécution du soldat Duv... auront lieu demain 14 octobre devant le front du 68ème d'infanterie. La garnison de Sept-Saulx, des détachements du 135e, 32e et 66e, en réserve à Wez et Thuizy, assisteront à l'exécution.
Le présent ordre sera lu à 2 appels consécutifs.
Dubois."

Le JMO du 68ème RI reporte l'évènement à la date du 14 octobre:
"Le 14, parade d'exécution à 6 heures pour 2 soldats du 68ème (Voir ordres généraux)" Il est à préciser que dans la terminologie définie de la justice militaire "Parade d'exécution" n'inclue pas nécessairement "exécution capitale", mais "exéution de la sentence" qui peut souvent se limiter à une dégradation par exemple.

Le condamné, originaire de la Vienne, avait 25 ans. Sa sépulture est inconnue.

Intéressons nous à la procédure qui amena des soldats de la 17ème Division a fusillé un de leur frère d’armes.
Après s’être caché, le soldat est arrêté le 12 octobre au matin, le jugement s’effectua le jour même, à 13 heures et l’exécution eu lieu le 14 octobre au matin.
L’interrogatoire du condamné :
Conseil De Guerre Spécial de la 17ème Division
…..

  • Vous avez été trouvé ce matin dans un cantonnement de Thuizy par [illisible].
  • Oui
  • Que faisiez vous dans ce village ?
  • Rien.
  • Depuis combien de temps y étiez-vous ?
  • Huit jours [Nota Indre1418 : Certains autres documents officiels annoncent 15 jours]
  • D’où veniez-vous quand vous y êtes arrivé ?
  • Je venais des tranchées. A la suite d’une attaque à la baïonnette, je m’étais trouvé seul avec mon capitaine, le capitaine Berthellon m’avait ramené à Thuizy.
  • Depuis ce temps là vous êtes resté à Thuizy ?
  • Oui
  • Pendant ce temps, vous avez bien vu cantonner à Thuizy votre régiment ?
  • Il y avait des cuisiniers.
  • Les cuisiniers vous ont dit où était votre bataillon ?
  • Non.
  • Alors c’est que vous ne l’avez pas demandé ?
  • Si, mais on m’a répondu : « tu n’as qu’à le chercher ».
  • De quel bataillon étaient les cuisiniers qui vous ont répondu çà ?
  • Ils étaient sans doute du 1er bataillon, mais certainement pas de ma compagnie.
  • Mais si vous aviez le bataillon, il n’était pas difficile de trouver la compagnie.
  • C’est vrai.
  • Le 1er bataillon a cantonné à Thuizy.
  • Oui, mais je ne l’ai pas vu, car j’étais avec les éclopés et c’était pendant  la nuit.
  • Alors vous étiez avec Desherbais?
  • Oui, mais je ne l’ai vu que le lendemain matin.
  • Desherbais prétend qu’il était avec le 1er bataillon.
  • Je n’en sais rien.
  • Depuis ce moment là, qu’avez-vous fait ?
  • Nous allions dans les tranchées avec le 114 près de la gare.
  • Mais le 114 n’y est plus ?
  • Alors nous étions avec le 77 qui est au repos.
  • Avez-vous quelque chose à ajouter ?
  • Je demande à revenir en 1ère ligne. A Rethel, je suis allé chercher mon lieutenant Chapeau qui était blessé, sous le feu de l’artillerie. J’ai fait 2 ans de service au 60ème d’infanterie, je n’ai jamais été puni. Je n’ai jamais été condamné.

La persistance dans la déclaration du condamné entraina sa condamnation à mort.  Le commissaire rapporteur précise que Duverger « contrairement à la déposition de Desherbais prétend n’avoir pas vu son bataillon ».

Suite au jugement, et en attente de l'exécution des peines, une note est diffusée par la Division :

17° Division                                  Sept-Saulx le 13 Octobre 1914
Ordre de la Division ( crayon)
Deux soldats du 68° viennent d’être condamnés l’un à la peine de mort pour avoir quitté sa compagnie au moment où elle était attaquée par l’ennemi. Il a fui à 5 kms en arrière et s’est caché à Thuizy pendant 15 jours.
L’autre rentrant de l’ambulance, au lieu de rejoindre sa compagnie s’est caché à Thuizy pendant le même temps, il a été condamné à 20 ans de détention et à la dégradation militaire. Ces deux sentences seront exécutées demain 14 octobre.
Le Général espère bien que la répression sévère de ces actes de lâcheté portera ses fruits et que plus jamais un soldat de la division ne s’en rendra coupable.
Général Guignabaudet

Deux autres soldats du 68ème RI, subirent ce sort infâmant (juin 1915 et février 1916).

Il est maintenant possible de retrouver les pièces du dossier de justice militaire sur le site Mémoires des Hommes

De plus, retrouvez d'autres informations sur le site voisin, des Poilus de la Vienne:

http://poilusdelavienne.blogspot.fr/2014/10/duverger-ferdinand.html

Sources:
SHD - JMO 68ème RI
SHD - 22N554 - 24N432 9ème CA
SHD - 11J783 CDG 17e DI
Général André Bach - Les fusillés pour l'exemple 1914-1915 - Editions Taillandier 2003  (Nota perso: Indispensable !!)

11 octobre 2014

Fichtre, vous êtes et avez été 200.000!

Aujourd'hui, est un jour un peu spécial.
Au delà de l'inauguration de l'exposition casteroussine "L'Indre dans la Grande Guerre" à laquelle j'ai assisté ce matin et l'assemblée de la Société de Généalogie du Bas Berry de cet après-midi, ce qui au départ n'était qu'un essai entre amis a pris une tournure qui m'étonne.

En décembre 2004, il y a donc presque 10 ans, avec quelques amis, nous nous lancions dans l'aventure du Blog, un premier message lançait l'aventure Indre1418 fut alors diffusé, sans trop savoir quelle direction prendre.

540 messages plus loin, aujourd'hui, le blog vient de passer le cap des 200.000 visiteurs. Ce qui est certes peu vis à vis de sites institutionnels et de certains sites 14-18 que je considère comme références, cela reste cependant remarquable à mes yeux d'amateur, de passionné. Je ne suis pas chiffres, audiences et statistiques (du moins pas celles-là) mais cela me touche malgré tout. C'est quasiment autant que la population du département de l'Indre soit 230.175 au dernier recensement. OK, le chiffre départemental descend un peu plus tous les ans, mais quand même.

CaptureCanalBlog

Nous avions déjà eu un pic en 2008, pour les 90 ans de la fin du conflit et depuis novembre 2013, l'augmentation de l'audience liée à l'effet centenaire est aisée à visualiser.

Merci donc à vous toutes et tous, qui êtes de passage ou qui revenez régulièrement.

Mais faisons fi des statistiques et empressons-nous de vous reporter ma journée castelroussine:

Ce matin, avec mon collègue Christophe (Prof HG de mon collège), nous avons donc visité le musée Bertrand et nous nous sommes félicités de la qualité de l'exposition qui s'y tient actuellement.
Il s'agit de l'exposition qui s'est tenue à Eguzon, cet été, mais qui a été augmentée de celle liée au jumelage entre Gutersloh et Chateauroux. De nouvelles pièces récemment répertoriées (Grande collecte) complètent cette exposition que je ne saurais que conseiller.

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Salut et coucou spécial à mes amis de l'ASPHARESD d'Eguzon (Je pense que Karine, Jean Paul et Alain se reconnaitront)

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"Mon panneau préféré"

A la recherche d'un restaurant, nous sommes allés musarder dans l'ancienne mairie et actuel conservatoire municipal, pour rendre un hommage aux castelroussins morts lors du conflit.

Chateauroux 002


Combien de personnes savent que ces plaques existent? Elles mériteraient une mise en valeur plus adéquate.

Après le repas, donc je suis allé rendre visite à mes camarades de la Société de Généalogie du Bas-Berry qui exposent leurs travaux à la salle Okadim du Poinçonnet, jusqu'à la semaine prochaine.J'ai ainsi pu admirer le travail de l'association et surtout de certains bénévoles, dont les travaux sont essentiels pour la tenue de la dite exposition et aussi pour la compréhension de notre histoire commune.

30 septembre 2014

Lettre T

 Logo1418

 

68e RI

TABUTEAU Philippe - TAFFET Georges - TAFFU Auguste - TAILLADE Francois - TAILLANDIER Hippolyte - TAILLANDIER Raoul - TAILLEPIED Victor - TALBART Albert - TALLUAU Albert - TAMBOUEZ Prudent - TANGUY Francois - TANIERE Paul - TANT Leon - TARDY Georges - TARTARIN Albert - TARTARIN Celestin - TARTARIN Eugene - TARTARIN Louis - TASTARD Pierre - TAUZIN Albert - TAVEAU Leon - TEILLON Michel - TENCE Albert - TENDRON Gabriel - TERRASSON Adolphe - TERRIER Louis - TESSEREAU Eugene - TESSIER Jules - TESTARD Martial - TETU Hippolyte - TEXEREAU Florimon - TEXEREAU Francois - TEXIER Julien - TEXIER Maurice - THAUBIN Alexandre - THEILHAUMAS Julien - THENAUD Amedee - THENAULT Marie - THEROND Auguste - THEUROT Raymond - THEVENET Desire - THIAUDIERE Adrien - THIBAULT Joseph - THIBAULT Rene - THIBAULT Victor - THIBEAU Adrien - THIBLET Paul - THIBOEUF Joseph - THIERRY Frederic - THILLET Alphonse - THILLET Andre - THIMON Louis - THINON Clotaire - THINON Leon - THIOU Maurice - THIRE Eugene - THIREAU Auguste - THOMAS Abel - THOMAS Alfred - THOMAS Joseph - THOMAS Jules - THOMAS Theophile - THORAUD Clement - THOUROUDE Henri - THOUVENIN Louis - THOUZE Marceau - THUILLIER Jules - THUILLIER Marcel - THURET Victor - THURMEAU Alfred - TILLIER Alexandre - TIMONIER Alfred - TINARD Andre - TINGAUD Louis - TIXIER Fernand - TOLLET Edouard - TONDELIER Daniel - TORSET Raymond - TOUBLANC Leon - TOUILLET Clement - TOUILLET Paul - TOULOPPE Rene - TOURAINE Desire - TOURAINE Edmond - TOURATIER Andre - TOURET Camille - TOURNANT Charles - TOURNEAU Louis - TOUTAIN Raymond - TOUZALIN Gustave - TOUZET Augsute - TOUZET Victor - TOUZOT Charles - TRACHEZ Victor - TRAJET ROBERT Maurice - TRANCHAND Henri - TRANCHANT Joseph - TRANCHANT Louis - TREBUGEAIS Camille - TREBUTIEN Armand - TREILLE Medard - TREUIL Gustave - TRIBERT Henri - TRICAUD Leonard - TRICHARD Gabriel - TRICOIRE Martial - TRICOT Alphonse - TRIGALOUX Gaston - TRILLAUX Jean - TROCHET Louis - TROMELIN Antoine - TROMPEAU Charles - TROMPEAU Cicary - TROUVE Paul - TRUFFY Marcel - TUILIER Victor - TURCAT Andre - TURMEAU Jules - TURMEAU Leonce - TURPAULT Emile - TURPAULT Georges

 

90e RI

TABUT Alfred - TACHIN Jules - TALBOT Auguste - TALBOT Frederic - TALBOT Fridolin - TALBOT Leo - TALMON Alfred - TANCHOUX Joseph - TANCHOUX Silvain - TANGUY Francois - TANTY Andre - TARDIF Louis - TARDIVEAU Jean - TARDIVEL Felix - TARDY Adrien - TARDY Louis - TARDY Louis - TARIEL Paul - TARTEREAU Louis - TAUDE Jules - TAUNEAU Louis - TAUPENAS Claudius - TAUPIN Philibert - TAUVY Jean - TEMPEZ Georges - TERPEREAU Albert - TERTRAIN Eugene - TESSIER Alphonse - TESSIER Edouard - TESSIER Georges - TESSIER Rene - TESTARD Emile - TESTE Eugene - TESTE Louis - TESTON Marius - TETARD Roger - TETE Jean - TETY Joseph - TEULIERE Louis - TEXEREAU Pierre - TEXIER Emile - TEXIER Georges - TEXIER Marcel - TEYSSANDIER Childeric - TEYSSIER Jules - THEBAULT Celestin - THEBAULT Emile - THEBEAULT Raphael - THENAISIE Rene - THERET Andre - THERET Louis - THEVENIN Henri - THEVENY Felix - THIBAULT Alfred - THIBAULT Fernand - THIBAULT Joseph - THIEBLEE Leon - THIELOU Bernard - THIERRY Henri - THILLIER Joseph - THIN Marie - THINAT Emile - THIOU Constant - THIPHANEAU Camille - THIRARD Ernest - THOMAS Albert - THOMAS Edouard - THOMAS Etienne - THOMAS Frederic - THOMAS Georges - THOMAS Gustave - THOMAS Jean - THOMAS Jean - THOMAS Leon - THOMAS Louis - THOMAS Louis - THOMAS Louis - THOMAS Marcel - THOMAS Olivier - THOMAS Victor - THOMAS Vincent - THOMASSON Michel - THOMAZEAU Edmond - THOME Clement - THONNAT Pierre - THOREAU Albert - THOREAU Fernand - THORIN Leon - THOULET Fernand - THOUVENIN Leon - THOUZEAU Louis - THUAULT Alphonse - THURY Fernand - TIDIER Jean - TIENVRAULT Emile - TIFFANEAU Maurice - TILLOUX Ernest - TILLY Henri - TISSIER Constant - TISSIER Desire - TISSIER Ernest - TISSIER Jean - TISSIER Jean - TISSIER Jules - TISSIER Louis - TIXIER Barthelemy - TIXIER Maxime - TOFAN Fridolin - TONNEL Andre - TORNE Georges - TORTEVOIX Louis - TOUCHELET Sylvain - TOURAIN Alcide - TOURAINE Maurice - TOURANGEAU Leon - TOURET Emile - TOURNOIS Georges - TOURNY Henri - TOURNY Rene - TOURTEAU Antheme - TOUTARD Henri - TOUZALIN Siste - TOUZALLIN Charles - TOUZET Fernand - TRANCHANT Alexandre - TRANCHANT Auguste - TRANCHANT Leon - TRARIEUX Leon - TRAUMAT Emile - TRAVOUILLON Joseph - TREILLE Oscar - TREMINE Charles - TRENY Pierre - TREZY Francois - TREZY Remi - TRIBERT Andre - TRICARD Guillaume - TRICARD Pierre - TRICAUD Georges - TRICOCHE Leon - TRICOT Abel - TRILLAUD Abel - TRINGAULT Charles - TRINQUART Alexandre - TROLLIET Georges - TROMAS Fernand - TROMPEAU Fernand - TROU Raphael - TROUBAT Jean - TROUSSELET Ernest - TROUVAT Andre - TROUVE Gaston - TROUVE Jean - TRUMEAU Georges - TRUMEAU Jules - TUBOEUF Desire - TULASNE Armand - TULASNE Frederic - TULASNE Moise - TURMEAU Emile - TUYAU Raphael

 

268e RI

TABUTEAU Maxime - TABUTEAU Narcisse - TACHON Francois - TANCHOUX Eugene - TANCHOUX Ludovic - TANGUY Georges - TARASCON Jean - TARDIF Fernand - TARTARIN Georges - TASTET Laurent - TAUREAU Constant - TAUZIA Sylvain - TERRASSIN Georges - TESSERAUD Leon - TESSIER Valentin - TESTE Desire - TESTE Eugene - TESTU Gaston - TEXIER Achille - TEXIER Constantin - TEXIER Francois - TEXIER Joseph - TEXIER Maximin - TEYSSIER Jean - THIAUDIERE Francois - THIAUDIERE Gabriel - THIBAULT Emilien - THIBAULT Paul - THIMONIER Rene - THIMONIER Louis - THOMAS Andre - THOMAS Gilbert - THOMAS Marie - THOMAS Paul - THURET Albert - TILOR Victorin - TISSIE Etienne - TIXIER Paul - TORNAT Marc - TORTEVOIX Emile - TOTY Eugene - TOUCHARD Emile - TOUCHARD Honore - TOURATIER Sylvain - TOURMEAU Joseph - TOURNE Rene - TOURON Emile - TOURTON Joseph - TOUZET Leon - TRAVOUILLON Ernest - TREBUJAIS Alexis - TREMINE Rene - TRICARD Antoine - TRICOHE Adolphe - TRICOT Desire - TRIDON Alexandre - TRINQUART Louis - TROCHET Eugene - TRONCHE Jacques - TRUGAL Charles - TRUMEAU Charles

 

290e RI

TABOURDEAU Gustave - TAILLIBERT Armand - TALAND Ernest - TALBOT Clement - TARRERE Claude - TARTIVEAU Jean - TAUPIN Anatole - TAUREAU Celestin - TAUVY Ambroise - TEINTURIER Desire - TENNEDIEN Francois - TERRASSIN Henri - TERRIEN Alexandre - TERRIEN Armand - THERET Camille - THIAIS Felix - THIERCELIN Auguste - THION Adalbert - THIOT Georges - THIRIET Georges - THOMAS Alphonse - THOMAS Leon - THOMAS Silvain - TIDIER Leon - TIDIERE Leon - TIERCELIN Theophile - TIRJOU Joseph - TIRLOREAU Francois - TISSEROND Francois - TISSIER Eugene - TISSIER Francois - TISSIER Jean - TIXIER Alexandre - TOURATIER Paul - TOURIN Lucien - TOURY Louis - TOUTAIN Edmond - TOUZEAU Pierre - TOUZET Joseph - TRANCHANT Georges - TRAVERT Louis - TRIBET Jean - TRIOLLET Eugene - TROMPAT Jean - TROMPEAU Sylvain - TUE Marcel

 

65e RIT

THOMAS Theodule

 

66e RIT

TABUTEAU Jean - TAULIERE Augustin - TESSEREAU Louis - TESSIER Ernest - TOURNAT Jules - TRICOIRE Philippe

 

Retrouvez l'alphabet du Monument aux Morts des régiments de l'Indre en cliquant ICI

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23 septembre 2014

SGBB: "Les familles de l'Indre et la grande guerre" - Le Poinçonnet 2014

Une exposition qu'il ne faudra pas louper.
La Société de Généalogie du Bas Berry (dont je suis membre) dans le cadre de son congrés annuel 2014, exposera au Poinçonnet. Du 12 au 16 octobre 2014, à la salle Okadim du Poinçonnet, le thème retenu cette année est "Les familles de l'Indre et la grande Guerre".
Nous retrouverons donc avec plaisir le travail des bénévoles de l'association, à qui j'adresse d'avance mes remerciements.

Je note avec intérêt le mercredi 15 octobre (18h30), une conférence de Daniel Bernard qui se tiendra à la salle Okadim (Le Poinçonnet).

 

AfficheSGBB

15 septembre 2014

Les Monuments de l'arrondissement du Blanc

Dans le cadre du centenaire 14-18, il est des ouvrages départementaux qui feront date lors de leur parution. Il en est un qui est en souscription jusqu'au 30 septembre que je me dois de présenter:

Les Monuments de l'arrondissement du Blanc par InterBrenne

CaptureJC

"A l'occasion du Centenaire de la Première Guerre Mondiale, huit associations se sont regroupées en une fédération baptisée InterBrenne pour éditer un ouvrage exceptionnel, fruit de leur travail collectif, Les monuments aux morts de l'arrondissment du Blanc (Indre)
Ce catalogue exhaustif des monuments des six cantons de Belâbre, Le Blanc, Mézières en Brenne, Saint Benoit du Sault, Saint Gaultier et Tournon Saint martin couvre 56 communes. Chaque monument fait l'objet d'une fiche d'enquête comprenant les principales dates de décision, le nom du maire, les entreprises ou les sculpteurs pressentis, le financement, les matériaux, les dimensions, les inscriptions, la date d'inauguration et la localisation des éventuels autres lieux de mémoire de la commune (plaque paroissiale, carré militaire, etc ... ) S'y aloutent de très nombreuses photos et la liste des morts inscrits au monument (sous forme de photo ou de transcriptions en cas d'illisibilté des plaques nominatives. On y trouvera également des textes sur la première guerre mondiale: nouvelles, chansons, extraits de romans écrits par des auteurs locaux pendant ou peu après le conflit, ainsi que divers articles (l'hôpital militaire belge de Fontgombault, les vitraux commémoratifs de Lux Fournier, etc ... )"

Vous avez la possibilité de souscrire cet ouvrage en retournant le bon ci-après: Bon de souscription

4 août 2014

Août 1914, mobilisation au 68eme RI- 3ème Sect. Mitrailleuses

Certaines cartes-photos nécessitent plus d’explications que d’autres. Celle présentée ci-dessous en est une.

RI068_Mobilisation_3eSectionMitrailleuses_Recto2

De la mobilisation d'aout 1914, il existe peu de photos ayant trait à celle-ci dans le département de l'Indre. Il y a bien sûr la collection Rollinat mais elle est non numérisée. Il y a quelques temps déjà, j'ai eu le bonheur de découvrir un cliché se rapportant à ce moment. En ce 4 aout 1914, les hommes de la 3e Section de mitrailleuses du 68e RI se préparent à partir et posent « avant le départ pour Berlin » Avant de voyager, il y a 100 ans jour pour jour, essayons de comprendre le contexte régimentaire et l’organisation des sections au sein des régiments d’infanterie en cette année 1914 :

Un régiment d’infanterie en aout 1914 comprend 3400 hommes autour d’un drapeau.

Une section de mitrailleuses, liée à chaque bataillon est composée comme suit:

1 lieutenant, 1 sous-officier, 4 caporaux et 24 soldats. Dans cet effectif, on retrouve 2 chefs de pièces, 2 tireurs, 2 chargeurs et 2 aides chargeurs. Les autres membres de la section alimentant les pièces (liaison, télémètre, pourvoyeurs, conducteurs, ...)

Capture2

Capture3
Une section de mitrailleuses en février 1914, au 68e RI, à la caserne

La section de mitrailleuses est ainsi équipée:

  • 2 mitrailleuse Saint Etienne 1907
  • 1 télémètre
  • 4 chevaux attelés
  • 8 mules et 1 mulet
  • 1 voiture à 4 roues et 4 chevaux


Analysons maintenant la photo présentée:

 

RI068_Mobilisation_3eSectionMitrailleuses_Recto2

Le lieu où la photo a été prise semble être une demeure civile. Les plantations ne correspondent pas à une caserne, il s’agit vraisemblablement d’une arrière cour, d’un jardin de ville.

Quelle est l’unité concernée ?
Il s’agit du 68e RI, comme l'indiquent les pattes de col

Capture5

L’unité et les dates sont confirmées par le verso de la carte postale:

Capture6

Cachet de la poste du 6 aout 1914, 8h38, au Blanc. L’auteur écrit « Nous partons ce soir sur les 2 heures ». Si nous regardons dans le Journal de Marche et Opérations du 68ème Régiment d'Infanterie, ceci est d'ailleurs confirmé.

Capture7
Sources : SHD JMO 68e RI 26_N_657

Une fois l'unité, le lieu et la suite des évennements déterminés, intéressons nous au panneau:

Capture8

Le cliché est daté du 4 aout 1914. Le régiment commencera à partir le 6 aout 1914, à 6h15.
Nous sommes bien avant le départ du régiment.
Sur ce qui semble une toile, un cuir souple, les soldats ont écrits :

3e Son de Meuses (3e section de Mitrailleuses)
4 aout 1914 (La position des écritures permet de déterminer que la date a été rajoutée à la fin)
Avant le départ pour Berlin.

La 3ème S.M. affectée au 3e bataillon était bien en garnison au Blanc. L’action se situe donc au Blanc ou dans ses environs.

 

 

 

 

 

Trois groupes d’individus composent le cliché:

Les soldats équipés:

Capture9 Capture10

On note tout d’abord, la présence d’1 sergent et de 3 caporaux posant fièrement autour du panneau.
Les caporaux et soldat de 1ère classe ont passé leurs grades à la craie pour les faire ressortir sur le cliché noir et blanc (pratique courante).
Cependant, deux n’ont pas passé de craie sur leurs galons, ils restent ainsi de teinte foncée.

Les soldats non équipés :

Capture11

3 soldats en haut ne sont pas équipés de capotes et portent encore la tunique habituelle. On suppose qu’il s’agit de soldats de la section, non encore équipés ou ayant posé capote, le temps du cliché.

Les civils :

Capture13  Capture12

Une femme est présente sur la droite du cliché, il y a de fortes chances que ce soit la « logeuse ». La mobilisation générant un afflux de personnes, la caserne ne peut tous les héberger, on fait appel à des réquisitions de logement, d'autant que dès le 2 aout les 2 bataillons habituellement en garnison à Issoudun ont été transportés au Blanc (voir JMO ci-dessus).

Un deuxième personnage est en partie visible, à l’extrême gauche du cliché. Malheureusement, il n’est pas suffisamment visible pour une identification complète. Cependant, la tenue semble civile et la position assise remontant les jambes du pantalon, les mollets deviennent visibles. Peut-être un adolescent.

Une seule arme est visible, il s’agit d’un mousqueton 1892 (modèle gendarmerie) ou une carabine 1890 qui équipent toute les deux réglementairement les sections de mitrailleuses. L’arme étant plus courte et moins lourde que le traditionnel Lebel du fantassin.

Capture14

Le texte de la carte-photo :

Adresse du destinataire :
Monsieur Alexandre Triptolème
à Brissais Canton de Béruges
par Poitiers Vienne

J’ais reçu votre argent. Je vous en remercie beaucoup nous partons ce soir sur les 2 heures pour la frontière mais ne vous faites pas trop de chagrin pour moi car j’ai tout espoir de revenir
Votre fils qui vous aimera toujours Emile Triptolème
N’écrivez pas on ne peut déjà pas recevoir les lettres
Je vous conseille de garder cette carte avec précaution car ce sera un souvenir pour plus tard.

L’auteur a pris soin de mettre une croix le concernant sur la photo de groupe, au recto :

Capture15
Le 1ère classe Emile Triptolème

Que devint notre soldat?

Tout le détail du parcours est consultable sur le site des Archives Départementales de la Vienne. En effet, sur ce site, il est possible de consulter la fiche de registre matricule d'Emile Triptolème (Classe 1912 Bureau de Poitiers n° matricule 1150)

Alors domestique, il effectue son service militaire au 68e RI (Classe 1912), il passe 1ère classe en mai 1914.
Emile fut tout d'abord blessé le 23 aout 1914 et évacué. Il est à nouveau blessé le 19 décembre 1914 à Zonnebecke. Il sera nommé caporal en octobre 1915 et sergent en mars 1916. En 1917, il se vit décerner la Médaille Militaire. En 1918, il est affecté au 1er groupe d'Aviation puis revient au 68ème RI. Il sera démobilisé en 1919 au 125e RI.
Il s'engagea alors à la 9ème Légion de Gendarmerie.

 

Sources:
Documents de l'auteur
SHD JMO 68e RI 26_N_657AD86 Registres matricules
Merci à "Le Mitrailleur" sur Facebook pour les corrections techniques

22 juillet 2014

Déols (Indre) pendant la première guerre mondiale

Toujours reclus dans mon antre berrichonne, voici cependant un très rapide message pour signaler l'exposition qui se tient à Déols jusqu'au 2 septembre.

Affiche Expo ETE 2014

Retrouvez toutes les expositions et évennements autour du centenaire sur le site départemental:

http://www.indre.fr/centenaire14-18

30 juin 2014

L'été 14 (1900 ou 2000?)

Le clin d'oeil du titre est lié bien évidemment à l'Eté 14 de Roger Martin du Gard (voir son oeuvre Les Thibault), mais aussi à cet été 2014, celui qui nous invite à fêter le Centenaire du premier.

Comme tous les ans, je ne vais pas tarder à rentrer en hibernation estivale (et oui, j'invente le concept). Je vais donc, à la fin de la semaine, me retrancher non loin des côteaux de la Boucle du Pin.

Dans les communes du département de l'Indre, j'espère que nous entendrons le tocsin résonner le 1er aout vers 16 heures et cela comme il y a 100 ans.
De plus, j'aurai l'occasion de peut-être vous voir à Eguzon, ce même jour, vers 18 heures (à confirmer). Je donnerai alors mon avant-dernière conférence sur les régiments de l'Indre.

AfficheBrulot_Eguzon

 

En parallèle, je ne peux que signaler l'expo qui se tiendra, tout l'été, au Musée de la Vallée de la Creuse:

Affiche_Eguzon_IndreEpreuveGG

N'oubliez pas non plus, le théatre à la forteresse de Cluis (Un enchantement)

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