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Indre 1914-1918 - Les 68, 90, 268 et 290e RI

3 mars 2005

Collection d'Arnell Andrea

Rares sont les groupes actuels abordant le thème de la guerre de 14.
En 1994, Collection d'Arnell Andréa (groupe de Gien qui a bercé mes années 90) a consacré un album au sujet de ce conflit, et plus particulièrement à la période de Février 1916.


                           


Je vous invite donc à découvrir ce groupe et cet album:
http://cdaa.free.fr/discography/villers
(1994-réédition 2003)

A découvrir d'urgence !!!!!!

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1 mars 2005

Pourquoi choisir l'infanterie?

Comme nous l'avons vu, le sous-officier de cavalerie Mallet est passé du 22e Dragons au 90e RI. Quelles ont les raisons qui l'on poussé à ce choix?

"De longues semaines se passent, pendant lesquelles la cavalerie, devenue inutile par suite de la saison et de la nouvelle guerre de tranchées, reste inactive loin du front, dans des cantonnements de repos boueux.
On nous envoie à tour de rôle dans les tranchées pour huit ou dix jours; des autobus nous y emmènent.
Quand nous revenons au siège du régiment, nous y menons la vie de quartier. L'union admirable, qui nous rend tous frères sur la ligne de feu, a des tendances à se relâcher parmi les petites mesquineries du métier; les jalousies du temps de paix se réveillent dans l'inaction forcée où nous sommes quand notre tour de service ne nous appelle pas loin des chevaux au combat à pied. Pour cette raison, et désireux de voir du nouveau, de revivre les heures d'ivresse auxquelles on finit par s'accoutumer comme à un élément nécessaire à la vie, préférant enfin faire le métier de fantassin avec
de vrais fantassins connaissant leur métier, équipés comme il convient, plutôt que de me résigner à devenir un dragon à pied , ce qui m'a toujours paru un peu déplacé, je fais ma demande pour passer sous-lieutenant dans l'infanterie aussitôt que parait la circulaire ministérielle concernant les sous-officiers de cavalerie.
Quinze jours après, ma demande est agréée".

Sources: "Etapes et combats - souvenirs d'un cavalier devenu fantassin" Christian Mallet Librairie PLON 1916

28 février 2005

Un dragon au sein de l'infanterie

La guerre de position a mise au "chômage" la fière cavalerie française et leur montures. Finies les cavalcades au travers des lignes ennemies. L'immobilisme règne, l'attente de la percée est vaine. Les dragons sont devenus des "Dragons à pied". Le commandement se décide a favoriser le passage des cavaliers vers l'infanterie, leur offrant ainsi des promotions de grade.

Depuis le début du conflit, Christian Mallet était affecté au 22e Dragons. Son passage au sein de l'infanterie lui permet de sortir du rang. Il est affecté sur le front de Flandres au sein du 9e corps d'Armée :

        "Vlamertinghe, 22 février 1915. - J'ai été nommé sous-lieutenant le 3 février. Le 22e Dragons était à Volckerinkove. C'est M. de V... qui m'a annoncé ma nomination, et quelques heures après j'étais expédié avec les nouveaux promus : F..., M... et P..., sur le quartier général de la 5e division, et de là à Poperinghe au quartier général du 9e corps.

          Malgré la résolution prise de mon plein gré, j'ai quitté le 22e en proie à un chagrin insurmontable. C'est une page de tournée, quelque chose de fini qui ne reviendra plus. J'ai passé devant mes hommes, tous ces camarades à côté de qui j'ai marché, j'ai dormi, je me suis battu pendant six mois; je leur ai serré à tous la main, et je suis parti à cheval par un beau soleil, sans tourner la tête.

          Affecté au 90e de ligne, du 4 au 22, j'ai suivi un peloton d'instruction à Vlamertinghe, avec des Saint-Cyriens nouvellement promus. Quinze jours de vie monotone et tranquille. Le peloton s'est dissous le 21. Le 22 au matin, j'ai rejoint le 90e de ligne et le soir nous partions pour les tranchées".

Sources: "Etapes et combats - souvenirs d'un cavalier devenu fantassin" Christian Mallet Librairie PLON 1916

25 février 2005

Un tourangeau futur général à Chateauroux

Le 1er août 1914, dans la cours de l'Ecole de Saint Cyr, la promotion « La Croix du Drapeau » apprend la mobilisation à 17 heures, au son du clairon. Les élèves sont nommés sous lieutenant et reçoivent leurs affectations et ce malgré leur arrivée depuis seulement une année.

Pour le jeune Marcel Carpentier, ce sera le 90e de Châteauroux, où il arrive dès le 2 août au soir.

Le lendemain, les préparatifs se font pour le départ :

« Je me présente à mon commandant de compagnie, le lieutenant Dodinot.

La compagnie, la 1ère, est cantonnée dans une ancienne chapelle. A chaque instant arrivent les réservistes ; ils ont l'air heureux de se retrouver et évoquent des souvenirs de chambrée.

On les habille de neuf, on les équipe. Je touche moi-même une capote. Je fais mettre des galons de sous-lieutenant à mon képi de Saint-Cyrien. Mes premiers galons : ce n'est pas rien. Mon lieutenant me prête un sabre, ce qui me fait un plaisir extrême. Un officier sans sabre, ce n'était pas un officier. Et je revois encore la meule où nous avons affûté nos sabres. Si j'avais su combien peu il devait me servir ! Nous sommes reçus à bras ouverts par les officiers du régiment à qui nous rappelons leurs années d'école ».

Plusieurs fois blessé légèrement, Il est promu capitaine en moins d'un an. Il est très gravement atteint le 16 juin 1915 à Neuville-Saint-Vaast. Il reprend bientôt du service dans l'aviation jusqu'à la fin du conflit. Son dernier poste fut celui de commandant des forces terrestres alliées de Centre-Europe en 1956. Le général d'armée Marcel Carpentier, grand-croix de la Légion d'honneur, est décédé à Mettray (Indre-et-Loire) le 14 septembre 1977.

Sources : « Un cyrard au feu » Marcel Carpentier Editions Berger Levrault 1964


15 février 2005

Hommage du biffin du 90e à l'artiflot du 20e

S'il arrivait souvent que le fantassin maudissait l'artilleur et ses tirs trop courts, parfois l'hommage était sincère et mérité, voici ce qu'en raporte l'officier d'infanterie Carpentier:

29 janvier

"Je vais déjeuner aux batteries, invité par les artilleurs du 20e régiment. J'apprends que notre ami – l'ami des fantassins – le lieutenant Bachy a été blessé, légèrement Dieu merci, par une balle. C'est qu'ils ne se ménagent pas, nos artilleurs. Ils font tout pour nous aider, par la précision de leur tir et la rapidité de leur intervention, quand nous faisons appel à eux, mais aussi par mille attentions … victuailles, tabac … et surtout par la chaleur de leur présence. Tous les jours nous les voyons arriver, dans nos tranchées, au contact immédiat de l'ennemi, déroulant leurs lignes téléphoniques. Le secteur est-il nerveux, des indices d'attaque se manifestent-ils, l'artilleur passe la nuit avec nous. Le 4 décembre (1914), le capitaine Peytes de Montcabrier a été tué d'une balle en plein cœur en montant en première ligne. Aujourd'hui, c'est Bachy, qui déjà antérieurement, a eu sa capote déchirée par un obus. Tous les fantassins adorent Bachy. Non seulement c'est un excellent tireur ; il pose ses obus comme à la main sur les tranchées ennemies, mais il est bon, compréhensif de nos difficultés et de nos petites misères. Il me souvient qu'un jour cet automne, comme nous devions attaquer, j'ai entendu un de mes hommes dire : « On peut y aller, c'est Bachy qui tire »."

Soirée des hommages: saluons l'inestimable couvre-chef du 74e et allons sur un blog qui vaut une visite ;-)

Sources : « Un cyrard au feu » Marcel Carpentier Editions Berger Levrault 1964

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14 février 2005

Képi modèle 1884

Aujourd'hui, oublions les combats de 1915, je me permet un léger apparté
Merci à Joel qui m'a permis de me rapprocher du 9e CA et du 68e RI en particulier

RI068_Kepi_5

http://perso.wanadoo.fr/liddes.genealogie/1884.htm

13 février 2005

Retour à la réalité

25 janvier 1915

"Depuis le petit jour un marmitage effroyable nous faisait prévoir une attaque, que des prisonniers nous avaient annoncée comme imminente.

Elle s'est surtout produite sur le 68e à notre gauche, au carrefour de Broodseinde et a abouti à un fiasco complet".

Concernant cette attaque, on se reportera vers les messages des 25 au  28 janvier

"Dès les premiers coups de canon, j'avais couru à ma tranchée. Devant nous les Allemands tiraient comme des enragés, mais n'ont eu aucune velléité de sortir. Un homme vient d'être tué à mes côtés, pendant que je lui causais, d'une balle dans la tête. J'ai été éclaboussé de sa cervelle.
Quand je suis rentré à mon poste, j'ai trouvé mon petit Parisien, caché sous la paille et demandant sa maman à grands cris. L'alerte de ce matin lui a suffi. Dès la nuit tombante je le fais reconduire à l'arrière".

Sources : « Un cyrard au feu » Marcel Carpentier Editions Berger Levrault 1964

12 février 2005

Une visite incongrue

Voici une anecdote trouvée dans le journal du sous-lieutenant Carpentier:

22 janvier 1915

"Je relève une compagnie du 125e dans les bois du Polygone.

C'est un vrai paysage Vosgien. Notre tranchée est creusée au milieu des sapins.

Mon poste est à 80 mètres en arrière de la première ligne, dans une cabane en bois. Devant la porte coule un ruisseau traversé par un petit pont. D'anciennes tranchées anglaises sont à proximité. Des vestiges d'équipements et un petit cimetière montrent qu'on s'y est battu.

Nous jouissons d'une période de froid sec, fort et agréable. Toute la journée on se promène dans les bois, en sabots et en peau de mouton.

Aujourd'hui les cuisiniers m'ont amené une recrue.

C'est un petit parisien de treize ans, qui a voulu jouer au soldat et a suivi un régiment de hussards. Les hussards étant au repos, il s'est joint à des artilleurs ; mais la distance des pièces ne le satisfaisait pas et il est venu avec les cuisiniers du régiment. Et le voilà. Il a une figure intelligente et l'air tout à fait crâne sous son bonnet de police.

Moi, j'en suis bien embarrassé.

Toute la journée, il court d'un bout de la tranchée à l'autre insouciant du danger … (les Allemands sont à 100 m.) … montant sur les banquettes, tirant des centaines de balles. Quelques-unes lui sifflent à l'oreille ; cela n'a pas l'air de l'impressionner beaucoup".

Sources : « Un cyrard au feu » Marcel Carpentier Editions Berger Levrault 1964

31 janvier 2005

Les enfants du Pin

Suite à un rangement de mon bureau, j'ai retrouvé une photo qui m'avait servi pour un relevé Memorial GenWeb.
Il s'agit de la plaque qui se trouve dans l'église du Pin, commune de Badecon. Je n'ai pu m'empêcher de faire le rapprochement avec ma visite d'hier à l'Arc de Triomphe, à Paris.
Donc, ce soir, une pensée pour ces soldats dont les patronymes me sont si familiers et où cependant ne se trouve aucun membre de ma famille directe.

   

Plus d'informations: les relevés de la commune de Badecon Le Pin

25 janvier 2005

68e RI - Combat de Broodseinde - 25 janvier 1915

"Le 25, à 5 h. 45, l'artillerie allemande ouvre brusquement le feu et exécute un tir, non pas sur la première ligne, mais sur les soutiens, la deuxième ligne et le village de Zonnebeke. Son action est limitée au secteur du 68e depuis la voie ferrée au nord jusqu'à la gauche du 90e au sud. Ce tir, exécuté avec des 105 fusants, donne l'impression qu'une attaque se prépare. Il dure environ vingt-cinq minutes.

La partie du secteur attaquée était tenue par le 3e bataillon du 68e, commandé par un chef plein d'entrain et d'énergie, le commandant Potron.

A 6 h. 15, les Allemands lancent seize bombes sur les tranchées du carrefour au moyen d'un minenwerfer placé en A, tandis qu'une vive fusillade éclate sur le front de la 10e compagnie.

Immédiatement après l'envoi de la dixième bombe, on entend les sifflets des téléphones allemands et d'autres coups de siflets répétés dans la ligne ennemie.

L'attaque se déclenche. Elle comprend deux actions simultanées : l'une, principale, sur le carrefour de Broodseinde; l'autre, secondaire, en avant de Bellevue.

Les deux compagnies de soutien du 68e sont immédiatement poussées en première ligne et remplacées par un bataillon du 125e appelé de l'arrière.

L'attaque principale a pour objectif le carrefour de Broodseinde. Elle se produit à 6 h. 25 suivant trois directions marquées sur le croquis.

      a) Sur la tranchée de la 9e compagnie que l'ennemi semble vouloir prendre à revers. Il débouche par le boyau F. Une compagnie réussit, grâce aux décombres figurés en C, à se glisser à proximité du poste d'écoute de l

 

a 9e compagnie et à le bousculer, mais elle est arrêtée net par le feu des fractions en arrière et se tapit dans les décombres C et la maison en ruines M.

      b) Par la route de Moorslede, suivant F'', une compagnie environ qui, ayant gagné l'abri de la haie H, se porte à l'attaque par des passages individuels créés dans cette haie. Cette compagnie est décimée par les feux et ne peut déboucher.

      c) Sur la 10e compagnie, suivant F''', où une compagnie ennemie se présente en ligne de tirailleurs suivis par des groupes compacts.

Cette attaque est dispersée par le feu; une partie des assaillants reflue dans ses tranchées, une fraction (deux sections environ) se détourne vers le carrefour et vient se jeter dans les maisons en ruines, C, M, où elle est bloquée par les feux de la 4e compagnie du 68e.

Pendant que se produisait l'attaque, les réserves allemandes venant du bois B s'étaient rassemblées à l'abri des saules et commençaient à déboucher dans la direction de la flèche F'. Mais elles sont aperçues par le capitaine de la 12e compagnie qui, ouvrant sur elles un feu d'écharpe de fusils et de mitrailleuses, paralyse complètement leur action. Elles sont prises en même temps de front par la 9e compagnie.

Vers 7 heures, le capitaine Andréi aperçoit un rassemblement (une compagnie en colonne) qui s'est formé dans le bois B. Grâce aux liaisons établies entre les troupes de la première ligne et l'artillerie, il peut le signaler immédiatement par téléphone à la 7e batterie qui le disperse instantanément.

A 9 heures, un nouveau rassemblement semble se former à l'abri des saules. L'artillerie le disperse également.

En même temps que se produisait l'attaque principale, une attaque secon

 

daire avait été déclenchée, à 6 h. 25, sur la 8e compagnie. Une compagnie allemande était sortie du boyau qui aboutit à la route près de Bellevue mais elle avait été clouée au sol par nos feux et avait fait instantanément d'importantes pertes (63 cadavres comptés sur le terrain)".

"Le reste de la journée fut calme.
Les fractions de la 9e compagnie, voisine du carrefour, surveillaient attentivement les Allemands qui s'étaient réfugiés dans les ruines C et M au nombre de 70 environ. Les isolés qui essayaient de s'en échapper pour regagner leurs lignes étaient immédiatement abattus, tandis que des pétards etaient constamment jetés sur ceux restés près des ruines. On sut, plus tard, que les Allemands se seraient volontiers rendus, mais qu'ils ne l'avaient pas fait par suite de l'énergie des deux sous-officiers qui étaient avec eux.
Toutefois, à 17 heures, quelques hommes, avec le lieutenant Bidet, se glissant à proximité de la maison, réussirent à jeter dans la cave un pétard qui, tuant plusieurs hommes, détermina tout le monde à mettre bas les armes.
On s'attendait à une nouvelle tentative dans la soirée, un sous-officier fait prisonnier ayant annoncé que l'attaque se renouvellerait à 18 heures.
A 19 heures, on apercut un rassemblement dans la direction du bois B. Un tir d'artillerie fut exécuté immédiatement sur ce bois. On entendit des cris terribles, suivis d'une vive fusillade non dirigée sur nous. Il est à croire qu'une panique a du se produire dans les rangs ennemis.
Ce rassemblement ne fut suivi d'aucune attaque.

L'attaque allemande avait été minutieusement organisée".

"On peut évaluer à une brigade l'effectif mis en ligne et l'attaque principale semble avoir été faite par un régiment disposé de la façon suivante : un bataillon à cheval sur la route de Moorslede; un bataillon en échelon en arrière à droite, dont une compagnie a fait une fausse attaque sur la 8e compagnie; un bataillon en soutien; un deuxième régiment étant en réserve en deuxième ligne.
Les régiments présents ou représentés étaient les 242e, 243e, 244e saxons et le 25e bataillon de chasseurs. 

Chaque attaque particulière était précédée d'un groupe de dix-huit à vingt volontaires. On voyait là, pour la première fois, l'utilisation des groupes d'assaut (stosstruppen).
Les hommes étaient sans capote, sans sac, munis de 300 cartouches, les cartouches de supplément étant portées dans les poches et dans des ceintures mises en bandoulière. Les musettes étaient bourrées de victuailles (pain de seigle d'excellente qualité, une tranche épaisse de jambon, du saucisson) et les bidons étaient pleins d'eau-de-vie.

Afin de faciliter le débouché de leurs tranchées, les Allemands avaient créé des passages dans leurs réseaux de fil de fer au moyen de ponts en planches (portes, volets, etc...) et chaque groupe d'attaque était précédé de porteurs de cisailles.
Les hommes des groupes de tête se tenaient par la main et l'on entendait crier : « Camarades, ne tirez pas, rendez-vous »".
"
L'ennemi laissa entre nos mains 44 prisonniers et abandonna sur le terrain 313 morts dont beaucoup étaient venus tomber jusque dans nos fils de fer. Quant au 68e, il n'avait perdu dans ce combat que 10 tués et 22 blessés.
L'échec allemand fut du à la fois à la parfaite liaison de l'artillerie et de l'infanterie et au sang-froid et à la belle discipline de combat du 68e. Ce vaillant régiment, reconstitué après les pertes terribles au cours de la bataille d'Ypres, montra ce jour-là qu'il n'avait rien perdu de son ancienne valeur".

Sources: Deux ans de commandement Général Dubois Tome 2 Editions Lavauzelle 1921


Si le JMO du 68e et l'ouvrage du Général Dubois donnent 10 tués et 22 blessés, à partir du site Mémoires des Hommes, il est possible de trouver une liste de 23 soldats et officiers tués à l'ennemi, à cette date du 25 janvier 1915:

BASTY Andre Louis Marie Joseph, BEAUDET Marcel Philibert Jean Baptiste, BERTON Alexis, BOISSONNOT Xiste Felix, CHABERNAUD Paul, CHEZEAU Roger Auguste, CIRE Maurice Marie Joseph, CLEMENT Jules Adelson, COSSE Jean, FAUDOU Marc, GAGNERON Georges, GAVALET Eugene, GIRON Georges, HERAULT Leon Armand Jules, JULIEN Joseph, LAFOND Adrien Auguste, LAROQUE Jules Charles, LIEGE Daniel, MARCELLIN Julien, MORIN Gabriel Louis, RENARD Victor Emile Octave, SAVARI Augustin, VANOVERBERGHE Alphonse Henri

Mise à jour de la liste des "tués à l'ennemi": Mars 2014

 

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