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Indre 1914-1918 - Les 68, 90, 268 et 290e RI
290e ri
15 janvier 2015

Le triste bilan de 1914

Il est temps de faire le bilan de l’année 1914.

Dans le courant de l’année 2010, j’avais diffusé des données statistiques sur les pertes globales des régiments du département, mais aujourd’hui intéressons nous uniquement aux pertes de l’année 1914 concernant les 4 régiments d’infanterie basés dans le département de l’Indre. 2 sont dits d’active (68 et 90e R.I.) et 2 sont formés à la mobilisation et sont dits de réserve (268 et 290e R.I.).

Les origines des MPF des régiments indriens

Ce travail n’aurait pu se faire sans le dépouillement systématique des fiches présentes du le site «Mémoires des Hommes» et qui me prit tant de temps, il y a quelques années et d’ailleurs je mis tout autant de temps à saisir celles-ci  au sein d’une base de données afin de pouvoir les exploiter. Une telle étude aurait pu être complétée avantageusement par un dépouillement des fiches matricules, mais la mise en ligne sur le site des Archives Départementales de l’Indre n’est pas encore effective.

Portons quelques précisions sur la période étudiée. En effet, nous ne nous intéressons ici qu’aux pertes de l’année 1914. Sachant que les régiments de l’Indre furent mobilisés dès le 2 aout, nous avons donc 152 jours entre la mobilisation et le 31 décembre 1914.

CaptureNbrePertesRégiments

Si nous comparons les pertes de ces 5 premiers mois avec le total lié au conflit, il est aisé de visualiser la prépondérance de ces pertes 1914 vis-à-vis des pertes globales.

Répartition1914_Conflit

CaptureTableauPertesMDH

Les combats de l’année 1914 (152 jours) représentent 9, 73% du temps que dura le conflit (1651 jours) alors que la proportion des pertes est tout autre. Les graphes suivants permettent de visualiser les taux de pertes. On note ainsi que les pertes des régiments en 1914 varient entre 29,6 et 41,9% des pertes globales (1914-1918).

CapturePertes

Les taux de pertes sont supérieurs au sein des 2 unités de réserve vis-à-vis des unités d’active. Afin de comprendre les différences, il est intéressant de regarder les causes de décès des soldats.

CaptureCausesPertesRégiments

Au sein des unités de réserve, les soldats sont de classes d’âge plus anciennes et de plus, les effectifs sont moindres. Ces unités sont alors structurées autour de 2 bataillons contrairement aux unités d’actives organisées en 3 bataillons.

Malgré des effectifs moindres, on note que les cas de maladies sont aussi nombreux que dans les unités d’active pour le 268ème R.I. et carrément de plus du double pour le 290ème RI. Malgré le fait que je n’ai pu avoir accès aux fiches matricules, sur les 92 fiches « Maladies » du 290e R.I. issues de Mémoires des Hommes, 47 sont liées à l’épidémie de typhoïde à laquelle l’armée française fut confrontée à partir de la mi-octobre 1914. Au 268ème, la proportion est d'un tiers de cas de typhoïde et ce sur la même période.
Les combats se tenant désormais sur une ligne de front statique, au sein de tranchées souvent insalubres. De plus, malgré les périodes de rappel pour exercice, les classes anciennes sont plus impactées par les conditions générales de vie au front. L’utilisation de ces unités comme troupe de première ligne n’était d’ailleurs pas dans les prévisions de l’armée française et l’usure se fit plus rapidement sentir.

Quels furent les secteurs de combat concernés et leur tribu humain ?

CaptureSecteursPertesRégiments

D’abord en position de couverture dans le Grand Couronné de Nancy, les 2 régiments d’active (68 et 90e) vont sur les Ardennes où le grand choc se produit. Le 68ème RI est particulièrement touché du fait de sa position en avant-garde lors de la rencontre avec les troupes ennemies.
Pendant ce temps, les 268 et 290e RI restent aux alentours de Nancy, avec la 18e Division, et résistent à la pression de l’armée allemande.
Le 9e Corps d’Armée (C.A.) est reconstitué lors de la bataille de la Marne où il résiste à l’avancée de la Garde, aux alentours des marais de Saint-Gond. Fin septembre, la guerre de position s'installe, pour le 9e CA, dans le secteur de Prosnes, au nord de la Marne.
A la fin octobre, le Corps d'Armée est envoyé en renfort de l’armée anglaise dans le secteur d’Ypres où il restera jusqu’en mi-1915.

Pour plus de précisions, les pertes indiquées « Zone des armées » correspondent principalement aux pertes dues à la bataille d’Ypres (Flandres belges), mais dont les évacuations eurent lieues dans les hôpitaux du département du Nord ou du Pas de Calais (entre autres) et non pas été assimilés avec ceux qui sont dans la rubrique "Intérieur".

Intéressons à l’origine des soldats qui décédèrent lors de ces 152 jours de la fin de l’année 2014. Reportons sur une carte, régiment par régiment, les départements de naissance des soldats « Morts pour la France »

 

France_location_map-Departements_1871-1914_RI068 France_location_map-Departements_1871-1914_RI090

France_location_map-Departements_1871-1914_RI268 France_location_map-Departements_1871-1914_RI290

Sans réelles surprises, nous constatons la régionalisation des unités, celle-ci correspond peu ou prou aux zones des bureaux de recrutement.

Capture10_BureauxRecrutement

Les 68 et 268ème R.I. mobilisés au Blanc (Indre) sont principalement composés dans l’ordre de Poitevins, Tourangeaux et Berrichons. Au contraire, les 90 et 290ème R.I de Châteauroux regroupent principalement des Berrichons.

 

Pour aller plus loin sur ce thème, je conseille la lecture de 2 ouvrages indispensables pour tous ceux qui s’intéressent au sujet et souhaitent approfondir la thématique:

  • « Armée, Guerre, Société – Soldats Languedociens 1889-1919 » de Jules Maurin réédité 2013 aux publications de la Sorbonne
  • « La France devant la conscription – Géographie historique d’une institution républicaine 1914–1922 » Philippe Boulanger Editions Economica 2001
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3 décembre 2013

Des nouvelles de Lucien.

Autre secteur, mais aujourd'hui, il y a 99 ans, dans ce paisible champ de maïs, à droite, Lucien Bessonneau disparaissait, corps et âme.

Secteur_VueChemin_DeFer_LignesFrancaises

http://indre1418.canalblog.com/archives/lucien_bessonneau/index.html

Mais aujourd'hui est une journée un peu spéciale, car outre l'anniversaire de la disparition de Lucien, de nouveaux éléments apparaissent au dossier familial.
Lucien est titulaire de la Croix de Guerre et de la Médaille Militaire!!!!
Je ne le savais pas, mais un ami, Jean Pierre Létang recherchait dans le Journal Officiel des traces de médaillés. Or, en consultant le J.O. du 17 septembre 1924, il a eu la surprise de découvrir un patronyme qui lui disait quelque chose. Bessonneau!!! Non pas le célèbre industriel angevin, mais le grand-oncle d'un de ses correspondants, c'est à dire moi-même. Il m'en avertit alors.
Autant vous dire, que j'ai eu un sacré frisson lorsque j'ai lu et relu le mail.

JO_19240917_Titre

JO_19240917

Merci Jean Pierre

Jusqu'à présent, j'avais un petit cadre avec une Croix de Guerre et une Médaille Militaire qui, dans mon fourre-tout, me servaient de décorations d'étagères. Maintenant, la Croix de guerre avec Etoile de bronze et la Médaille Militaire qui l'accompagnait prennent une toute autre valeur.

Médailles001_1

Rectificatif: Dans ma précipitation, je n'avais pas compris le message que Jean Pierre m'avait envoyé, l'attribution porte sur la Médaille Militaire, car Lucien, en 1924, est déjà titulaire de la Croix de Guerre. J'ai donc modifié en conséquence le message.

31 août 2013

Quelques portaits du 290e RI

Comme nous l'avions vu il y a quelques temps déjà, le lieutenant Sohier de la C.H.R. du 290e R.I. tient à jour son journal personnel. E. Sohier est l'officier qui a en charge les équipes téléphoniques du régiment.

AlbRoger_RI290_LtnSohier
Lieutenant E. Sohier - Zonnebeke 1915

De temps en temps, il se laisse aller à décrire ses collègues qui sont autout de lui. En cette fin aout 1914, le 290e RI est, avec le 268e, dans le secteur du Rambétant non loin de Nancy, alors qu'une bonne partie du 9e CA est en retraite en Belgique.

Depuis que je suis au Rambétant j'ai plus de contact avec tous les agents de liaison. Les cyclistes, bons petits gars qui marchent avec d'autant plus de zèle qu'il fait plus mauvais (j'entends mauvais au sens de dangereux), un Chaine, par exemple, petit commerçant dont l'esprit fuit fréquemment vers sa famille et ses affaires, mais qui s'est trouvé l'âme d'un vaillant, d'un ardent, même, souvent. Les hussards éclaireurs de terrain, cavaliers avec tous les défauts des cavaliers, mais courageux, débrouillards, rouspéteurs, quoique sachant harder sous la fantaisiste impulsion de leur margis, Potet, intelligent, ayant le sens inné de la direction, sixième sens dont j'ai pu apprécier la nature extraordinaire, buveur, coureur, fanfaron mais brave, avec simplicité, au moment où sa bravoure est le plus remarquable. Il y a là Galisson, peu bruyant, un peu entêté, mais tenace avec toutes les caractéristiques du paysan breton.

J'ai aussi plus de contact avec la garde du drapeau, bande de coloniaux peu estimables, que le colonel Hirtzmann apprécie parce qu'ils sont coloniaux. De Tarlé les juge à leur juste valeur, mais il ne lui est pas désagréable de les commander. Nous aurons à en reparler - jamais en bien.

Les sapeurs, flemmards, costauds, arrivant sous une vigoureuse impulsion, bien secoués par de Tarlé, qui sait mettre la main à la pâte, à faire du travail consciencieux.

RI290_DeTarleJeanJean de Tarlé (1879-1970)

Il y a aussi deux personnages : Blin, l'ordonnance du colonel, dévoué et bon bougre, mais le parfait ordonnance de colonel. Et le cuisinier. Celui-là je ne me souviens plus de son nom. Il fait de la bonne cuisine, et sait se débrouiller quand il est en place. Mais disparait dès qu'il faut se débrouiller réellement, de sorte qu'aux heures un peu difficiles nous risquons toujours de claquer du bec. Avec cela, il est froussard intensément, et fainéant comme une couleuvre.

On lui pardonne quand on voit apparaître une quiche dorée, une tarte onctueuse aux mirabelles, ou qu'il a su trouver à acheter ou faire dénicher par la garde du drapeau (cela nous le saurons surtout plus tard) une vieille bouteille de kirsch ou de mirabelle.

Sources: E. SOHIER - 1914/1915 livre auto édité

1 juillet 2013

Les Zigouilleurs du 290e (Réactualisé 2013)

En 2006, à la lecture de l'ouvrage du Lieutenant-colonel Eggenspieler, nous avions découvert l'existence des Zigouilleurs. Je reprend donc le message de l'époque afin de le réactualiser avec ma dernière trouvaille qui vient agrémenter ce sujet de fort belle manière.

"C'est en vue de l'exploration des tranchées allemandes, après l'émission de gaz, que fut créée au régiment l'équipe des «zigouilleurs», de leur nom technique «nettoyeurs de tranchée». La première appellation indique quel devait être leur genre de nettoyage. Pour exécuter leur besogne, on avait doté ces hommes d'une arme comme pouvaient en avoir nos ancêtres de l'âge de fer. Si d'anciens combattants en ont gardé un spécimen, qu'ils le gardent précieusement pour l'édification des générations futures. L'arme comprenait essentiellement une tringle en fer (ou acier) de la grosseur d'un petit doigt. A une de ses extrémités, la tringle était recourbée de façon à former une poignée dans laquelle on pouvait passer la main. A l’autre extrémité, elle était aplatie au marteau et se terminait en pointe de lance. Cette arme pouvait se placer dans une gaine en bois blanc".

 

ArmeZigouilleur

"Ces poignards primitifs disparurent sans qu'on ait su comment et sans demande d'explication de la part du Commandement".

 

Sources: Colonel Eggenspieler - Le 290e RI un régiment de réserve du Berry - Editions Bourdier 1932

 

Quelques surins distribués aux troupes:

Clou
Le Clou

 

Couteau
Le Courot
(Photo: G. Roland)

 

 PoignardVengeur
Le Vengeur

 

 

PoignardDeFortune
Poignard de fortune


Actualisation 2013:

7 ans plus tard, donc, l'affaire des Zigouilleurs rebondit, par l'intermédiaire de Cédric "Les Alpins" du forum "HistoireMilitaria". Qu'il en soit vivement remercier car il s'agit là d'un document unique:

Voilà donc une partie de l'équipe "S.Z." du 290e RI (Section de Zigouilleurs).

 

CaptureZigouilleurs_2

 

Dans chaque groupe, on trouve toujours un boute-en-train, et celui-là son nom il le signe à la pointe de son épée, d'un Z qui veut dire ... (Désolé, je m'égare.)

 

CaptureZigouilleurs_1

Sur ce, je pars en congé dans quelques jours.

Retour en Septembre, j'ai quelques séjours aux AD36 à préparer, ainsi qu'un passage à la Médiathèque de Châteauroux, voir aux archives municipales. Je prévois aussi quelques randonnées afin de suivre les anciennes lignes de chemin de fer départementales, celles qui servirent à la mobilisation de 1914 et qui depuis sont tombées dans l'oubli. Un été studieux au final.

 

CaptureJC2

 

4 janvier 2013

Flandres 1914-1915 Les sépultures disparues

Alors que le 3 du mois dernier, je me souvenais de Lucien Bessonneau, je ne peux pas m'empêcher de penser aussi aux multiples soldats dont les sépultures précaires et au combien provisoires finirent par disparaitre. Le champ de bataille de 1914, autour d'Ypres connut les combats et les bombardements jusqu'en 1918.

L'apreté des combats, la difficulté des évacuations engendraient l'impossibilité d'ensevelir convenablement les compagnons d'armes.

 

RI290_SepultureProvisoire_BoisDuPolygone

On notera l'effet de la mitraille et des bombardements sur les arbres environnants.

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3 décembre 2012

La reconnaissance du Peuple Français

3 décembre 1914 - 3 décembre 2012

Une pensée pour Lucien.

En 1921, en l'absence de corps et au vu des documents fournis par l'armée, le tribunal de La Châtre émet un jugement permettant de dresser l'acte de décès en la commune du Pin et la transcription de la mention de Mort pour la France sur les documents administratifs.

Au nom du Peuple Français, le Tribunal civil de La Châtre (Indre) a rendu le jugement dont la teneur suit:
Vu la requète qui précède Qui M. Souffron, président du tribunal en son rapport et M. le procureur de la République en ses conclusions le tribunal après en avoir délibéré a rendu le jugement suivant:

Attendu qu'il résulte des pièces mentionnées dans la requête présentée par M. le procureur de la République que le soldat BESSONNEAU Lucien Jean baptiste du 290e RI, né à Cuzion le 17 octobre 1887 de Silvain et de BLANCHARD Angèle, célibataire, domicilié à Le Pin a disparu le 3 décembre 1914 à Zonnebecke (Belgique). Vu la loi du 25 juin 1919 art. 9 Par ces motifs, le tribunal dit que le soldat BESSONNEAU Lucien Jean Baptiste est "Mort pour la France" le 3 décembre 1914 ) Zonnebecke (Belgique). Ordonne que le présent jugement sera transcrit sur le registre de décès de l'année courante de la commune de Le Pin et que mention de ce jugement sera faite à la date que l'acte de décès aurait du occuper tant sur le double du registre des décès qui existe à la mairie de Le Pin que sur celui déposé au Greffe du Tribunal conformément à l'article 92 du Code-Civil ...

 

BessonneauLucien_1909ToursLucien Bessonneau en 1909
à Tours, lors du service militaire au 66e R.I.

 

Sources:
Etat-civil Badecon le Pin
Collection de l'auteur

 

 

 

 

 

23 septembre 2012

Une correspondance au sein du 290e RI

Aimant fureter sur le net, voici une intéressante trouvaille. Il s'agit là d'extraits de la correspondance d'Henry Arnault qui partit en 1914, comme sergent au 290e RI.

On ne peut que rester coi devant l'extrait du 21 janvier 1916:

"Ceux qui viendront après nous ne comprendront sans doute jamais le genre de souffrances que des millions d'hommes auront subi pendant plusieurs années, volontairement, pour s'entre-tuer. Est-il possible à des cerveaux modernes d'imaginer un tel cataclysme ?"


Henry Arnault était alors très loin d'imaginer que 4 mois plus tard, il serait à la Cote 304 et qu'il enchainerait ensuite avec la Somme.

A lire: "Ecrire, correspondances rélles ou imaginées"

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8 avril 2012

Le boyau des Biarnais de Calonne

Sur le net, sur l'excellent Histoire -Généalogie, on reparle du sergent Luneau dont nous vous avions présenté le parcours en 2007.

http://www.histoire-genealogie.com/spip.php?article2186

Dans l'article, il est à noter que le "boyau des Biarnais" est en réalité la "tranchée des Béarnais", face à la Fosse 11 de Lens.

Bearnais_268e RI
Extrait du JMO 268e RI - SHD - 26N733


Si un lecteur du 290e RI reconnait un de ses aieux, pensez à envoyer un message à Marie Claude.

 

2 avril 2012

Honneur aux troufions

Bien d'autres actes seraient à signaler. Honneur doit être rendu aux artilleurs qui ont admirablement travaillé. Le capitaine Baschi a accompagné les vagues d'assaut transmettant à sa batterie l'ordre d'allonger le tir en agitant son képi, signal repris par les agents de liaison. Le colonel lui fera avoir la Légion d'honneur. Tous en sont ravis, car nous avons des artilleurs admirables que nous savons apprécier et aimer.

Baschi, décoré, recevra un éclat d'obus qui ouvrira son manteau juste à hauteur de la croix, la mettant à découvert.

Plus tard, il sera grièvement blessé, et quand je le retrouverai au bois du Polygone, je lui rappellerai Wallemolen, le félicitant de sa croix, il m'engueulera en ces termes : « Ma croix, mais j'en suis furieux : ce ne sont pas les artilleurs qui devraient être décorés en pareille occurrence. A Wallemolen, tous les fantassins à ce prix en méritaient autant depuis le colonel jusqu'au dernier troufion. »

Sources: 1914-1915 E. Sohier - Auto-édition

3 décembre 2011

Known unto God - Zonnebeke / Broodseinde

3 décembre 1914 - 3 décembre 2011

Une pensée pour Lucien Bessonneau

Une visite virtuelle du lieu de la disparition à partir du nouveau service de Google Street View: L'intersection de l'ancienne voie ferrée et de la route pour se rendre à Tyne Cote (cliquez sur le lien)

CarrefourBroodseinde

Les positions du 290e RI, en ce 3 décembre 1914 étaient réparties à droite et à gauche de ce chemin, l'ancienne voie ferrée.

CarrefourBroodseinde_TyneCote

Non loin, en faisant demi tour, on peut voir, à 300 mètres, l'actuelle nécropole britanique de Tyne Cote. Au premier plan, une des nombreuses bornes "Road to Passchendaele" commémorant la bataille de 1917.

Plus rien ne rappelle le passage de l'armée française de 1914-15, toute la Mémoire est maintenant tournée vers l'autre côté de la Manche.
Dans la nécropole de Tyne Cote, je me plais à croire que Lucien repose peut-être au pied d'une des stèles "Known unto God", là où lors de mon dernier passage, j'ai déposé quelques "poppies".


ASoldierOfTheGreatWar_KnownUntoGod1
Un soldat de la Grande Guerre
Connu de Dieu seul

Pour retrouver tous les messages sur Lucien Bessonneau cliquez ICI

Sources Photos:
http://maps.google.fr/intl/fr/help/maps/streetview/
http://www.liamshepherd.co.uk/tyne-cot-sanctuary-wood-menin-gate/26389

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